À la veille d’un meeting de Marine Le Pen à Nantes, des centaines de manifestants se sont rassemblés à Nantes, à l’appel de partis, de syndicats et de collectifs de gauche afin de manifester leur hostilité aux idées du Front national.
Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés le 25 février dans le centre de Nantes, afin de défiler contre le Front national, à l’appel d’associations de gauche et d’extrême gauche.
Vers 16h, le rassemblement a commencé à dégénérer en affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Un cocktail molotov et des pavés ont été envoyés sur la police, qui a également essuyé de nombreux tirs de mortiers et de bombes incendiaires. La police a répliqué en envoyant des grenades lacrymogène.
Après une période d’accalmie, des manifestants cagoulés ont recommencé à lancer des dizaines de projectiles sur les policiers, près du château de Nantes. Ceux-ci ont riposté par des jets de grenades désencerclantes, dont un éclat a touché le reporter de RT France au bras.
Vers 17h, la police a sommé les manifestants, qui avaient incendié des buissons, de se disperser, avant d’envoyer de nouvelles grenades lacrymogènes.
Les restaurants et magasins ferment leurs vitrines, inquiets de la tournure de la #manif #Nantes #nantescontreleFN pic.twitter.com/4NQqHsK03w
— Ouest-France 44 (@OuestFrance44) 25 février 2017
Plusieurs rues de la ville ont été dévastées par le passage du cortège et les affrontements.
Au moins une personne a été arrêtée.
Des slogans aussi divers que « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos », « Justice pour Théo », ou encore « Tout le monde déteste la police », ont été scandés.