« Les camions sont coincés dans les embouteillages. Les avions cargo ont besoin d’un aéroport au sol. Les navires ont besoin d’un quai pour le déchargement. Les dirigeables ne présentent pas tous ces inconvénients.
Ils restent suspendus au dessus du sol pendant que l’on charge ou on décharge leur soute ». ces propos, ce sont ceux de Peter Druyts, dans De Standaard, qui évoque son projet : il veut développer sous deux ans l’usage de dirigeables pour fournir une nouvelle alternative au port d’Anvers.
En réalité, il ne s’agit pas d’un dirigeable conventionnel, mais d’un concept hybride basé sur le Zeppelin de Hindenburg.
Fonctionnant avec un mélange d’hydrogène et d’hélium, l’engin n’est plus dépendant du vent comme il avait pu l’être autrefois.
Sans rattraper l’avion, ce dirigeable est tout de même plus rapide que les cargos, et son coût est intermédiaire.
Druyts, qui est en négociations avec un constructeur britannique, rappelle que l’engin pourrait remplacer avantageusement les poids-lourds pour désengorger les routes, puisqu’il pourra embarquer 200 tonnes de fret, soit l’équivalent de 50 camions.
Les dirigeables pourraient couvrir de longues distances, et même être envoyés dans le sud de l’Europe.