Les « bœufs-carottes » auditionnent depuis mercredi matin le patron de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit, selon une information d’Europe 1.
Le policier a été mis en garde à vue, car il est soupçonné de fuites dans le cadre de l’affaire Christophe Rocancourt, surnommé l’escroc des stars. Bernard Petit aurait prévenu à l’automne dernier, via un policier, Christian Prouteau, qu’il allait être placé en garde à vue. L’ancien patron du GIGN avait été interpellé le 8 octobre 2014 avec l’« escroc des stars » pour « trafic d’influence et blanchiment ».
Christophe Rocancourt s’était fait passer dans les années 1990 pour l’héritier du milliardaire américain Rockfeller, arnaquant des stars d’Hollywood. Après cinq ans de prison aux États-Unis, il était revenu en France. « En février 2012, il avait été condamné en France à 16 mois de prison, dont 8 mois ferme, et 578 000 euros de dommages et intérêts pour abus de faiblesse au préjudice de la réalisatrice Catherine Breillat, à qui il avait extorqué plus de 700 000 euros », souligne Le Parisien.