En plein débat sur les violences policières et la loi de sécurité globale, Emmanuel Macron avait annoncé le 8 décembre la tenue à partir de janvier d’une concertation afin d’« améliorer les conditions d’exercice » des forces de l’ordre.
Le syndicat Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix, et l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), majoritaire chez les compagnies de sécurité républicaines (CRS), ont fait savoir mardi 15 décembre qu’ils ne participeraient pas au « Beauvau de la sécurité » – concertation sur la police annoncée par Emmanuel Macron pour janvier.
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« Vos propos sur les policiers sous-entendant que nos collègues seraient racistes ou violents ont suscité un vif émoi, une colère jamais atteinte », ajoute le syndicat [UNSA], en référence aux déclarations du chef de l’État au média en ligne Brut le 4 décembre sur l’existence de contrôles au faciès.
« Nous vous informons donc, qu’à l’heure où je vous écris, nous ne participerons pas au Beauvau de la Sécurité, car les conditions pour y travailler sereinement ne sont pas réunies », écrit le secrétaire général d’Alliance.
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