Souvent, chaleur rime avec connerie. Par exemple, les femmes qui bronzent sans rien glander pendant l’été perdent près de la moitié de leurs points de QI. Heureusement, elles les récupèrent – en grande partie – dès leur retour, au moment d’affronter le grand méchant patron sexiste et patriarcal. Deux conclusions intermédiaires s’imposent : le soleil peut taper sur le système, et les divagations de la Ligue de défense noire africaine y trouvent peut-être leur explication.
La LDNA fait monter sur ordre la haine entre communautés de couleur. Sauf que les Français ne distinguent pas vraiment les couleurs, c’est une singularité nationale, un peu comme les daltoniens. Ce qui compte, c’est la francitude, pas la coloritude. Mais les gorilles de la LDNA n’en sont pas encore là, politiquement. Il faudra relire un cours d’histoire de CM2, mais d’avant Mai 68 : après, c’est trop bidonné.
La #LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine) invite les Africains à ne pas se rendre dans des commerces tenus par des des personnes qui ne sont pas Africaines. pic.twitter.com/pRogxlXMaE
— TV Libertés (@tvlofficiel) 29 août 2018
France Inter sur la pente descendante de Canal+
Le problème, quand on s’appuie sur le cul pour se faire connaître, c’est qu’on ne peut plus en sortir. Le Cul est régi par des forces centripètes, qui nous ramènent toujours au centre, vers ce trou noir. Les animateurs télé le savent, c’est une loi d’airain : si tu injectes du cul pour faire remonter l’audience, tu seras obligé d’en injecter de plus en plus, jusqu’à finir dans le porno le plus vil. Car il y a un porno attachant, celui des années 70, avant que ça ne devienne une usine géante à branlette triste.
Constance, c’est Axelle Laffont avec des gros seins. Axelle Laffont s’était baladée dans les locaux de Canal un jour pour présenter la météo ou un invité, on a oublié le contexte.
Bon, c’était acceptable, ce concept de nudité sans nudité, tout en non-exhibé et en subtilité. C’était à la rentrée de septembre 2000, le paquebot Canal+ n’avait pas encore coulé sous l’impact de ses propres torpilles bien-pensantes.
En août 2018, Constance, qui vit par sa grosse paire de nichons, mourra (médiatiquement) de sa grosse paire de nichons. C’est écrit dans le Ciel. Message aux cathos tradis et autres musulmans tradis : pas la peine de lui faire la peau (médiatique), sa propre connerie va lui servir de linceul. Il faut juste être patient.
Agnès Saal : hop, recasée à la Culture !
Une qui n’a pas été patiente, c’est la Saal. Agnès, qui avait pourtant tapé dans la caisse publique quand elle était à la tête de l’INA (2014-2015), sans oublier la caisse de Beaubourg (2007-2014), revient en loucedé dans le monde culturel officiel. Nyssen, qui n’en est plus à une connerie près, vient de la réintroduire près du robinet à fric. On serait Françoise, on se méfierait : la Saal pourrait lui coûter la moitié de son budget en taxi en deux coups de cuillère à pot.
« L’ex-patronne de l’Institut national de l’audiovisuel Agnès Saal, qui avait été suspendue pour des frais de taxis indus, a été nommée haut fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture, selon un arrêté publié au Journal Officiel. » (La Croix)
En même temps, comme dirait Macron, ça ferait pas de mal que ces deux zigotasses coulent en même temps, chacune servant à l’autre de bouée crevée, ou de bouée de plomb.
Mais soyons précis : ce jeudi 30 août, Nyssen, pourtant dans la merde jusqu’au cou avec son agrandissement abusif d’hôtel particulier et ses subventions auto-votées au bénéfice d’Actes Sud, s’en va nommer Nénesse haut fonctionnaire à l’égalité et à la diversité ! On se dit c’est pas possible, cette bonne femme réfléchit pas, elle se tire une rafale de kalach dans le pied mais non, elle assume. Ou alors on lui a forcé la main pour qu’elle se finisse en beauté, dans une gerbe de copinage maladif et de corruption passive.
En politique, tout est possible, tous les coups bas, tous les coups de pute. Au fait, pourquoi dit-on coup de pute, et pas coup de politicien ? Parce que les putes, entre elles, seraient capables de la pire des jalousies, histoire de conserver « l’amour » du proxo et les clients les mieux garnis du larfeuille. Tiens, ça colle pourtant avec nos politiques corrompus...
Aujourd’hui, la plupart des putes sont des étudiantes en socio ou en psycho qui rament pour payer leur piaule pourrave, sinon des journalistes qui tapinent pour le Système. C’est plus vraiment la pute d’autrefois qui raclait les trottoirs de la rue de Budapest à Saint-Lazare. On gardera quand même coup de pute parce que c’est plus chantant que coup de journaliste ou coup de politique. Quoique, il y a journalope.
Le renard Bassem dans le poulailler LGBT
On va finir cette chronique sur un rayon de soleil, car on a commencé avec la chaleur et l’Afrique. Et ça tombe bien, le Bassem du 69200 a encore fait la une avec une sortie un peu hardos sur les LGBT, qui n’ont pas l’habitude d’être critiqués. Sinon, c’est tout de suite l’amende, et pas honorable.
« Le Pape il a raison, et vive le pape, tous derrière le pape. Les homosexuels faut vous soigner, il faut qu’on vous soigne et moi j’ai la solution pour qu’on vous soigne : tu prends un Efferalgan tu mélanges avec du cyanure et puis ça va vous soigner... Faut éradiquer ce phénomène la tête de ma mère, trop c’est trop... Avant t’étais là t’étais un homo tu vivais ça en cachette, tu vivais ton bonheur en cachette, là aujourd’hui vous voulez nous imposer des trucs, vous voulez que ça devienne normal eh ben nous on se battra, on se battra bec et ongles pour la normalité ! »
C’est quasiment interdit, de revendiquer une « normalité » et, conséquemment, de s’en prendre à « eux ». On parle politiquement, pas physiquement. Chez nous, personne ne va faire de chasse au pédé ni de ratonnade : on est pour la réconciliation nationale entre toutes les tribus, qu’elles soient politiques, idéologiques, religieuses, ethniques, sexuelles ou culturelles qui composent la France. Ça fait un peu de boulot, certes, mais c’est un autre débat.
Bassem a donc sorti une vanne de fin de banquet de ramadan, la voici en live :
« le Pape il a raison, les homosexuels faut vous soigner, faut qu'on vous soigne. Moi j'ai la solution pour vous soigner. Tu prends un Efferalgan et tu mélanges avec du cyanure et ça va vous soigner. Faut éradiquer ce phénomène, trop c'est trop... »
- Bassem Braiki, homophobe. pic.twitter.com/WqRLCtDsdI
— L'Amicale des Jeunes du Refuge (@AmicaleRefuge) 28 août 2018
Alors là évidemment, toute la presse mainstream ressort le casier de Bassem, comme quoi un réprouvé social ne pourrait dire que des conneries et des méchancetés. Pourtant, à part la petite vanne sur les LGBT – c’est pas encore interdit, en principe, mais ça le devient –, nous sommes d’accord avec le natif de Vénissieux (69 200 spéciale dédicace les zincous wallah !) selon qui les LGBT de tout poil ne devraient pas exhiber leur sexualité en public, ne serait-ce que pour les enfants et les adultes chastes. Bassem n’est peut-être pas le meilleur exemple de chasteté et de délicatesse, mais le fond de son discours est juste : l’homosexualité est une affaire privée et doit le rester. Si elle devient politique, alors, à l’instar de toute idéologie, elle peut être contestée.
Or c’est là que se situe toute l’arnaque du LGBTisme : en cas de flagrant délit d’impasse conceptuelle, l’idéologie LGBT se cache aussitôt derrière la contre-accusation de « discrimination ». On ne peut donc plus critiquer l’objet ou l’objectif politique – la soumission de l’adversaire hétéro – sous peine d’être accusé de discrimination à l’encontre d’une pratique qui reste et qui devrait rester privée.
Ce petit jeu pervers d’allers et retours entre public et privé n’est pas sans rappeler celui de « nos » élites qui passent d’un camp à l’autre, vendant leur représentation de député ou leur pouvoir ministériel à des intérêts privés.