Tout le monde connaît l’histoire de ces soldats japonais perdus sur des îles aux jungles profondes, qui se sont battus contre un ennemi imaginaire jusque dans les années 50, voire 70, des soldats cachés, vivant comme des animaux, qui avaient juste loupé le train de la fin du conflit mondial.
Didier Daeninckx, lui, a loupé le train de la lucidité sur les banlieues mais il vient de l’attraper, comme un mauvais virus, à 70 ans. Cinquante ans de luttes sociales et de délations antifascistes pour en arriver là, à comprendre qu’il s’était fait flouer par la gauche de pouvoir, et qu’il a aussi par la même occasion floué ses lecteurs... Bienvenue dans les affres gauchistes de la défaite idéologique.
Sur son visage atterré, on lit la défaite. La défaite d’une idéologie, celle qui refusait toute critique sur les jeunes racisés (on ne disait pas comme ça dans les années 80) du 9-3 et qui surchargeait de maux les vilains Blancs, ces white trash à la française, dans ses romans pour cervelles molles. Soixante-dix ans passés dans cette banlieue – rouge – pour se rendre compte qu’il a vécu sur une illusion et raconté des craques à ses fans, qui croyaient à la révolution, à l’immigration magnifique opposée au fascisme incarné par le FN….
Floué par sa propre idéologie !
Pseudo-communiste qui n’était qu’un délateur gauchiste, surnommé justement Didier Dénonce (par Besson de L’Idiot international). Dans ses yeux on lit une joie de vivre, un amour des autres, les valeurs chrétiennes... L’activiste s’est précipité au milieu des années 90 dans les colonnes du Monde pour dénoncer le « complot rouge-brun », un texte soufflé par ses maîtres, ceux qui se cachent dans l’ombre et font faire le sale boulot aux proxies.
Avant, on disait les « idiots utiles » du Capital, maintenant ce sont les collabos du pouvoir profond. Triste lucidité, qui vient tardivement, alors que tout le monde pouvait voir le merdier, et que les plus courageux désignaient les organisateurs du merdier. Non, Didier était le seul à trouver ça génial. Et la faute du bordel, au fait ? Eh bien c’était les fascistes, des fascistes qu’il rêvait d’affronter sur son char qui tirait des obus de pétales de roses et d’illusions infantiles… Le gauchisme est vraiment une maladie infantile.
Les fachos, comme les nomment ses amis gauchistes, les Dupont Lajoie, se sont barrés depuis longtemps, car eux se prenaient la drogue, la violence, la misère et le racisme anti-Français en pleine gueule. Ceux qui sont restés, les petites vieilles, les veuves des ouvriers communistes ? Dieu ait leur âme, même si elles n’y croient pas.
L’axe rouge-rose
« On s’aperçoit des conséquences, c’est-à-dire des trafiquants de drogue qui sont promus à la direction de services municipaux et on voit ce genre de choses, un communautarisme où une liste choisie par la mosquée va avoir trois personnes qui vont être placées en tant que maires adjoints et ça, toutes ces choses-là, tous ces accommodements avec les voyous et avec des puissances spirituelles, ça a des conséquences et les conséquences on les voit dans les mois qui suivent. »
Les voyous sur lesquels les gauchistes comptaient pour contrer la montée du FN dans ces terres rouges, des voyous qui ont été choyés, élevés, biberonnés par une gauche dont Daeninckx fit la promotion, une gauche SOS Racisme qui avait tant besoin de ces voix, et de l’argent du deal aussi... Tragique erreur historique ! Maintenant, cette gauche est en lambeaux, et le visage de Daeninckx porte les stigmates de la défaite.
Pleurniche tardive
Daeninckx : « Mon grand-père a été déserteur pendant la guerre de 14-18 et tout, il est resté avec des faux papiers qui lui ont été donnés par un de ses copains d’Aubervilliers qui s’appelait Cadeau et il avait... »
France Inter : « Et votre arrière-grand-père aussi qui avait déserté l’armée belge, c’est de famille ! »
Et ce gauchiste, qui s’est battu toute sa vie pour l’immigration et les immigrés, se retrouve devant une communautarisation et une islamisation de sa ville (Aubervilliers) qu’il dénonce aujourd’hui. Eh oui Didier, tes gentils immigrés ne sont pas forcément devenus des bons gauchistes, ta gauche et tes illusions, ils n’en ont rien à foutre.
Le lobby sioniste s’est servi de toi pour briser le nationalisme français, sur lequel tu as logiquement craché toute ta vie, et maintenant c’est toi qui te fais éjecter de ta propre ville par les créatures que tu as défendues. Et le lobby n’en a rien à foutre de toi. À la poubelle (de l’Histoire), comme toujours, les collabos !
« Y a quelque chose qui me heurte au plus profond, c’est-à-dire que abandonner ce territoire, c’est parce qu’il est entre les mains de gens qui ont cette violence dans l’énoncé. »