Elles cumulent quatre inconvénients majeurs : elles contiennent du mercure, très toxique, que l’on retrouvera un jour en mer, et elles émettent à la fois des UV, des radiofréquences et des basses fréquences, ce qui en fait le produit le plus polluant à avoir été commercialisé à des centaines de millions d’unités sur l’ensemble de la planète.
Marie Grosman et Roger Lenglet, auteurs de Menace sur nos neurones, ont rencontré Christophe Bresson à la direction de Philips France, leader du marché des ampoules, à propos des ampoules basse consommation fluocompactes. Ce dernier leur a affirmé que “la réglementation européenne a fixé la date de 2015 pour les retirer du marché”.
“Selon les confidences de sources proches des producteurs, ce seraient les autorités politiques qui auraient demandé aux industriels d’opérer une transition douce en maintenant sur le marché une production d’ampoules fluocompactes pour ne pas provoquer de ‘crise’ et pour éviter qu’on découvre publiquement leur faute colossale”, écrivent Marie Grosman et Roger Lenglet, qui ajoutent : “Discrètement, devant l’intensification du débat public en Europe, les industriels ont décidé d’en sortir et prorammé une stratégie de conversion progressive vers une alternative moins problématique : les ampoules à LEDs (Diodes électro-luminescentes)”.
Source : Menace sur nos neurones, Actes Sud, septembre 2011, p. 128-131.
Commentaire d’Annie Lobé : Si l’Union européenne décide de retirer ces lampes du marché c’est que leur dangerosité est reconnue. Je renouvelle donc le conseil de retirer immédiatement l’intégralité de ces lampes, sans attendre l’échéance de 2015 qui n’a aucune justification sur le plan sanitaire. Ne faites pas comme cette mère de famille qui témoigne : “J’avais retiré toutes mes LBC sauf celle de la salle de bains. Elle a explosé un soir, à 23 heures. Comme mes enfants étaient déjà endormis, je n’ai pas pu ventiler la pièce...”
Pour ce qui est des ampoules LED, de deux choses l’une : soit elles sont toxiques pour la rétine et l’on s’en rend compte car même un bref regard dans leur direction provoque une sensation de “mal aux yeux” et laisse une trace de couleur persistante quand on ferme les yeux, soit elles ne procurent pas une luminosité suffisante. Elles sont donc à proscrire également, et ce d’autant plus que leur fabrication nécessite l’utilisation de terres rares extrêmement polluantes (voir ci-dessous).
http://www.ubest1.com/?page=article...
Répondre à ce message