La presse, qui ferme les yeux sur les aides et les déductions fiscales accordées par le gouvernement aux Franco-Israéliens, donc beaucoup ne parlent pas français, dénonce avec virulence les aides aux Palestiniens.
Sous-entendu, c’est le Hamas qui en profite. Un prétexte puisque le gouvernement israélien qui profite des aides françaises est cent fois plus meurtrier que le Hamas.
Le gouvernement passe « au crible » les déclarations de toutes les associations féministes liées à l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre et menace de supprimer les subventions « à la moindre ambiguïté », a affirmé la ministre Aurore Bergé, dimanche.
« J’ai demandé que toutes les associations soutenues financièrement soient passées au crible. S’il y a la moindre ambiguïté sur des propos qui auraient été tenus le 7 octobre, il ne serait pas normal que ces associations continuent à avoir des subventions de la part du gouvernement », a déclaré Aurore Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations, sur Radio J.
« Au nom du gouvernement, j’ai demandé que de manière qu’on regarde les déclarations de toutes les associations féministes liées au #7Octobre et à ce qui s’est suivi parce que je refuse que l’Etat soutienne financièrement des associations qui ne sauraient pas caractériser ce qui… pic.twitter.com/GeakY9VEcf
— Haziza Frédéric (@frhaz) February 11, 2024
« Je refuse que l’État soutienne financièrement des associations qui ne sauraient pas caractériser ce qui s’est passé », a complété le ministre, sur fond d’accusations d’un deux poids deux mesures visant une partie du mouvement féministe à qui il a été reproché de nier ou de minimiser les violences commises contre les Israéliennes par des hommes du Hamas.
Aurore Bergé a déclaré avoir fait cette demande « cette semaine » à l’administration dont elle attend un retour « dans les jours qui viennent ». « Être féministe, c’est dire les choses, être féministe c’est soutenir les femmes qui ont été mutilées le 7 octobre », a expliqué le ministre.
Depuis l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre et les représailles israéliennes, le collectif Nous toutes, et plus largement les associations et figures féministes en France s’étaient vus reprocher un « silence » sur les informations et témoignages faisant état de viols commis par des hommes du Hamas.
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