Voici déjà plusieurs semaines que le chat-bite des forces spéciales françaises dans le septentrion malien n’offre plus le même rendement qualitatif. Avec, en guise de capture, au mieux désormais quelque armement laissé enfoui sous les dunes. Mais point de barbus à l’horizon.
Les narco-bandits si utiles à l’Empire, ou ce qu’il peut en subsister dans le nord du Mali, ont, c’est le cas de le dire, d’autres chats à fouetter avec la nécessaire remise sur pied de leurs katibas dans la région. Une réorganisation structurelle d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) illustrée par trois attentats-suicides menés depuis la fin septembre, d’abord contre une caserne de l’armée malienne à Tombouctou, puis avec des tirs de roquette à Gao.
Le dernier en date, perpétré ce mercredi, a directement visé des troupes de la Minusma (Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali). Une voiture piégée a explosé à un check-point tenu par les casques bleus tchadiens à Tessalit, tuant deux d’entre eux ainsi qu’un enfant malien âgé de six ans. Tessalit, où jusqu’à présent, l’administration malienne ne s’est toujours pas réinstallée. Le préfet et le sous-préfet ne sont pas encore arrivés en ville.
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