« Moi à l’époque, le discours anti-israélien me parle. Soral avait très bien compris qu’il y avait un filon à tirer pour parler à l’extrême gauche avec ces thèmes-là. »
Alexis Bétemps à Mediapart
C’est le gros poisson de la semaine, levé par l’officine de délation gauchiste : Mediapart a déniché un obscur conseiller de la porte-parole du gouvernement, la nunuche Prisca Thévenot, qui a avoué avoir été « attiré » par Soral (politiquement) et qui en plus a été journaliste pour RT France, une chaîne pro-russe.
La sentence est immédiate : double peine de mort sociale !
« Attiré » par Soral, journaliste chez Russia Today : une enquête de Mediapart provoque la démission de la plume du gouvernement… avant même d’avoir été publiée.
Par @davidperrotin et @marineturchi. https://t.co/ku6qsfeeYx
— Fabrice Arfi (@fabricearfi) April 2, 2024
D’abord, on commence par celle qui a fait travailler l’ex-soralien : Prisca Thévenot. La porte-parole du gouv est à l’image de la Macronie : désastreuse. C’est la reine des boulettes. Démonstration.
"Je n'ai sûrement pas été claire" : Prisca Thevenot corrige ses propos sur la tentative d'attentat déjouée, qui n'a pas eu lieu pendant le week-end de Pâques pic.twitter.com/0fprVK9HI3
— BFMTV (@BFMTV) April 3, 2024
Elle a l’air super compétente, Prisca Thévenot, ce qui en fait la parfaite porte-parole de ce gouvernement.pic.twitter.com/ECEJrvkPTo
— Marcel (@realmarcel1) March 28, 2024
Complètement à la rue sur les sujets sérieux, la potiche de couleur est juste là pour encaisser les conneries et autres truanderies de la bande à Gaby-Manu. Elle disposait, entre autres conseillers « discours » et aides à l’écriture, des talents de plume d’un certain Alexis Bétemps. On imagine bien, vu le niveau de la gonzesse en live, qu’elle n’écrivait pas ses propres textes.
Le problème, quand on est intelligent, c’est qu’on n’est pas gauchiste.
S’il affirme avoir « évolué » après les attentats de 2015 sur certaines questions, comme sur l’Europe et la sortie de l’euro, et avoir « honte » de certains engagements passés, il refuse l’étiquette de « repenti ». « Je suis assez à l’aise avec mon parcours, ça fait partie de ce que j’ai été à cette époque-là », nous a-t-il expliqué. Il assurait même avoir été recruté en partie « pour [sa] connaissance des discours d’extrême droite et d’extrême gauche » et voyait son parcours comme « un atout parce qu’[il est] mobilisé sur ces questions d’argumentaires et de stratégie contre le RN, contre Zemmour ».
Cet Alexis, il y a quelques années, relayait des analyses soraliennes sur les RS. Il dit avoir changé, mais ne se sent pas pour autant un « repenti ». Il assume, c’est courageux, d’autant que les analyses du président d’E&R sont lucides. C’est bien pour cette raison qu’il se fait autant persécuter par la meute médiatique.
Le Bétemps, avant même la sortie de l’article-balance de Mediapart, s’est démissionné tout seul. La pression aurait de toute façon été trop forte. Le nettoyage de l’intelligence française par le gauchisme le plus tordu – celui de Plenel – se poursuit donc à un rythme inquiétant. Il ne restera bientôt que des abrutis et des lèche-culs en haut lieu.
Crime de la pensée non gauchiste
Maintenant, passons aux morceaux choisis de la Kommandantur en charge de la chasse aux résistants (rassurez-vous, les temps sont en train de changer, la libération va arriver un jour) :
Au cœur de l’affaire : le CV caché de cette plume du gouvernement, chargée notamment de la réplique à l’extrême droite. Lorsqu’il a été embauché par Olivier Véran en octobre 2023, puis reconduit en janvier par la successeure de celui-ci, Alexis Bétemps était, sur le papier, directeur conseil au sein de l’agence de communication 2017, rédacteur en chef « philosophie » de la revue antimoderne Philitt et auteur de tribunes dans Marianne.
Mais notre enquête montre un parcours plus embarrassant : par le passé « attiré » par les idées d’Alain Soral, ce communicant de 32 ans est un ancien chef d’édition de la chaîne de propagande russe Russia Today (RT) France, et il s’est fait, il y a quelques années encore, le relais de l’extrême droite sur les réseaux sociaux, de Marine Le Pen à l’écrivain Renaud Camus, condamné pour provocation à la haine raciale.
Il est certain que ce ne sont en général pas les plumes de gauche qui écrivent les meilleurs discours, vu la connerie intrinsèque du gauchisme sociétal actuel, une idéologie qui va dans le mur et qui entraîne la France vers l’abîme. Mediapart, qui a deux fonctions : la dénonciation des résistants à l’ordre mondialiste et la dénonciation des hommes qui baisent trop de femmes, a mis une intense pression sur Bétemps.
Au fil de nos échanges, Alexis Bétemps a donné plusieurs versions. Le 24 mars, il nous a indiqué par téléphone qu’il était par le passé « plutôt militant anti-extrême droite » et, s’agissant des milieux soraliens, « pas du tout de ce bord-là ».
Puis, lors de notre rencontre, le 28 mars, il a finalement admis avoir fréquenté « les milieux d’extrême droite et d’extrême gauche », et avoir nourri une « attirance » pour les idées d’Alain Soral, par positionnement « anti-système », « anti-UE », « anti-impérialisme », par intérêt pour « le discours anti-israélien » de l’essayiste antisémite, et par « provocation », pour « faire chier les bourgeois ».
Si un jour Mediapart vous contacte, vous savez ce qu’il vous reste à faire : votre carton !
On ne va pas publier ici les 7 pages (payantes) du dossier à charge, le contenu est insignifiant. Mais sur le principe, on n’oublie pas que la gauche veut gagner la bataille idéologique en éliminant tout simplement ses adversaires les plus redoutables.
Las, au bout du compte, cette gauche passe pour truande et déloyale. Et ce sont ses adversaires qui incarnent la lucidité, l’honnêteté et le courage.
« Ça se voit de plus en plus »
Quel est le pouvoir du président de la République face au Sionisme ?
Novembre 2012
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