« Ali Baddou, sans rigoler, Ali Baddou c’est pas possible, Ali Baddou faut le réveiller à un moment, secouez-le ! » (Cyril Hanouna)
On est toujours sur la même séquence, la sortie lucide de Mélenchon – et non pas « complotiste » comme le beuglent les propagandistes pavloviens des médias corrompus – sur les attentats sous faux drapeau, ou qui y ressemblent fortement, ces fameux attentats utilisés par des services ou le pouvoir profond afin d’obtenir un avantage électoral ou politique décisif.
Une terreur dirigée par le haut contre le bas
Nous ne reviendrons pas sur ces attentats qui ne visent curieusement que des gens du peuple, et jamais des personnalités du pouvoir visible ou du pouvoir invisible, alors que ce n’était pas le cas dans les années 70, comme par hasard. Aujourd’hui, l’attentat vise le quidam, et laisse l’oligarque tranquille. Mais ça, tous les Français sensés le savent : qui peut encore croire à la version folklorique pour enfants du 11 Septembre, ces 17 pirates de l’air venus de nulle part et retournés au néant, en ayant bien pris soin de laisser leurs identités derrière eux ? Qui peut encore croire à un Boeing lancé sur le Pentagone, quand une seule pauvre vidéo de surveillance d’une qualité tirée d’un modem 14k (les premiers à la fin des années 90) nous montre une espèce de missile qui rase le sol ?
Ce n’est pas un hasard si Hanouna coupe la parole à Garrido pour la donner aussitôt à Lévy, dont on se demande ce qu’elle fait là, et à quel titre : journaliste ? Chroniqueuse ? Patronne de presse ? Nationale-sioniste de service ? Islamophobe de plateau ? Représentante du CRIF ? Copine de Cyril ?
Si elle était invitée – ce qui serait logique ou souhaitable – au titre d’« essayiste chez Causeur », alors pourquoi Soral, dont le titre E&R est le premier site politique de France, n’est-il pas invité à donner son avis ? Bref, quelque chose cloche dans la logique médiatique. La Lévy siège au côté du sympathique Naulleau, qui s’est complètement perdu depuis qu’il a intégré le team Hanouna. Et qu’il expie son livre avec (ou contre, comme il veut le faire croire) Soral.
Fidèle à son habitude, la Lévy attaque dans le dur. De sa voix inimitable, le bulldozer national-sioniste démarre. Pour enfoncer Garrido, Mélenchon et derrière tout LFI, la Lévy rappelle que le leader insoumis s’était planté en 2012 sur les assassinats qui seront ensuite attribués à Mohammed Merah.
Il avait, comme le comique-investigateur Décugis, accusé l’extrême droite. Nous sommes à 2’35 :
« Toute la société française a sous-réagi à l’affaire Merah, il n’y a pas eu de manifestation, l n’y a pas eu des drapeaux en berne, il n’y a pas eu toutes ces choses qu’on a fait ensuite pour Charlie, etc., on a été extrêmement soft et d’ailleurs moi je m’en veux encore de cela, parce que c’était quand même un crime terrible, épouvantable, et moi cette phrase, c’est pas que moi qui l’ai mal comprise, c’est lui qui s’est mal expliqué, mais quand il dit “tout ça, c’est bateau”, ça c’est une phrase terrible ! Et moi ce que j’attendais aujourd’hui de Jean-Luc Mélenchon, c’est qu’il dise “excusez-moi, j’aurais pas dû dire ça”. Au lieu de quoi, oh non, c’est les complotistes anticomplotistes... »
On reconnaît bien là le logiciel siono-centré de la Lévy : il aurait fallu, parce que des juifs faisaient partie des victimes, que toute la France se soulève comme un seul homme pour dire sa solidarité à un lobby qui ne renvoie pas souvent l’ascenseur. De plus, et si les Français n’ont pas manifesté comme le demandait la chère essayiste, c’est peut-être parce que, comme le rappelle Youssef Hindi dans un tweet, l’affaire sentait très fort le renseignement. Pour finir, d’où vient cette drôle d’habitude d’exiger des excuses de la part de tous ceux qui ne pensent pas sioniste ? Ardisson, en d’autres temps, se faisant le messager du lobby, avait demandé à Dieudonné de faire ses excuses... au lobby.
L’humoriste en profitera pour composer un spectacle historique intitulé Mes excuses. Aujourd’hui, la Lévy demande, et à quel titre ?, à Mélenchon de présenter ses excuses pour une phrase qui n’a choqué que les agents de la propagande des médias mainstream. Les autres s’en foutent, ou trouvent ça frappé au coin du bon sens. Il ne faut pas oublier que le ramdam autour du MélenchonGate n’est qu’une tempête dans le verre d’eau croupie de l’entre-soi politico-médiatique, et que le peuple s’en fout royalement.
La Lévy peut gueuler, menacer, exiger des excuses, la réalité est là : de plus en plus de Français se rendent compte que ces attentats, qui font hélas de vrais morts, sentent très fort la manipulation. Ce qui n’exclut pas les attentats de basse intensité qui eux, ne sont pas forcément commandités. Il y a toujours des fous, ou des êtres psychologiquement fragiles, dans les périodes de fortes tensions communautaires (alimentées), pour passer à l’action.
Éric Naulleau, crif-crif bourricot
Le seul qui va pâtir de cet échange, et s’enfoncer encore plus, c’est malheureusement le pauvre Naulleau, qui se retrouve encore une fois accusé de soralisme par amalgame. Cela lui traînera toujours au pied comme un boulet, et fera de lui l’obligé à vie de la communauté régnante à la télé (les riches). Mais écoutons d’abord son analyse savante, qui ressemble à s’y méprendre à celle de Valls, ou du CRIF. Nous sommes à 7’10 :
« D’abord, je voudrais dire que ça n’est en aucun cas un dérapage. Ce sont des déclarations qui s’inscrivent dans une double continuité. La première continuité, c’est le naufrage intellectuel et républicain de Jean-Luc Mélenchon, qui est devenu la caricature de lui-même, et la deuxième continuité, c’est pousser jusqu’au bout la logique de l’islamo-gauchisme. Quelle est la logique de l’islamo-gauchisme ? C’est de dire, en fait les attentats antisémites, commis par des extrémistes islamistes, c’est pas vraiment ça...
L’instrumentalisation, c’est évidemment le seul argument que vous pouvez présenter...
Jean-Luc Mélenchon, ça fait longtemps qu’il est complètement indigne de la fonction qu’il brigue, celle de président de la République, là il en est devenu totalement indigne...
Il est temps de vous débarrasser du gourou, parce que vous êtes une secte qui est prisonnier des délires de cet homme qui ira toujours plus loin ! »
« Commencez par vous débarrasser de votre ami Éric Zemmour », le reprend de volée le député Quatennens. Naulleau botte Zemmour en touche et retourne à sa diatribe haineuse :
« Simplement, ce qu’a dit Jean-Luc Mélenchon est gravissime, parce que c’est de l’ultracomplotisme ! »
On en arrive à la fatidique minute de la mort, où Raquel fait fermer son bec au shabbat goy d’Hanouna. Nous sommes à 15’45 :
« C’est pas l’ami de Soral et de Zemmour qui va me faire des leçons de républicanisme ! »
Décidément, ce Soral dont tout le monde parle mais que personne n’invite, est au centre de tous les débats !