Le kamikaze appartenait à une organisation clandestine d’extrême gauche, selon le ministre turc de l’Intérieur. Une certaine confusion règne autour du nombre de morts et de blessés. L’attentat n’a pas été revendiqué.
L’ambassade des États-Unis a bien été victime d’un attentat suicide ce vendredi. C’est tout du moins ce qu’affirme désormais le Département d’État américain par la voix de sa porte-parole Victoria Nuland. Peu de temps avant, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan ainsi que le gouverneur d’Ankara, Alaaddin Yüksel, avaient eux aussi avancé qu’il s’agissait d’un attentat-suicide. Selon le ministre turc de l’Intérieur, le kamikaze appartenait probablement à « une organisation clandestine d’extrême gauche ». S’exprimant devant des journalistes, Muammer Guler a déclaré que le kamikaze était issu du Parti-Front de Libération populaire (DHKP-C) ou d’un autre mouvement d’extrême gauche.
Une certaine confusion règne encore quant au bilan de cette explosion. Si le gouverneur d’Ankara affirme qu’il y a eu deux morts (« le kamikaze et un agent turc de sécurité ») et un blessé grave (« Une femme qui était là pour suivre une demande de visa ») d’autres sources évoquent des bilans différents et parlent de deux agents de l’ambassade tués (dont peut être un ressortissant américain) en plus du kamikaze, ce qui porterait le décompte des morts à trois personnes. La télévision turque NTV parlait quant à elle de deux morts et de plusieurs blessés.