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L’armée russe confirme avoir frappé l’Ukraine pendant la nuit et assure avoir « touché toutes les cibles ».
L’armée russe a confirmé avoir frappé pendant la nuit, avec un barrage de missiles, des installations militaires en Ukraine, assurant avoir « touché toutes les cibles », alors que les forces ukrainiennes ont annoncé les avoir tous abattus.
Selon le ministère de la défense, les frappes ont visé des « points de déploiement des forces armées ukrainiennes », des dépôts de munitions et d’armes occidentales. Il a aussi assuré avoir détruit à Kiev, un système antiaérien américain Patriot et intercepté sept missiles britanniques Storm Shadow.
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Les otano-kiéviens affirment que tous les drones et missiles, y compris les six missiles hypersoniques Kinjal, ont été interceptés !
Six sur six missiles Kinjal russes invincibles au tapis. Kiev a affirmé, mardi matin, avoir abattu l’intégralité des dix-huit missiles de croisière et balistiques tirés sur la capitale durant la nuit. Une attaque sans précédent, depuis le début de la campagne russe de tirs de missiles et drones en octobre dernier, par la sophistication des munitions employées et la simultanéité des tirs.
Selon le chef d’état-major ukrainien Valery Zaloujny, la Russie a attaqué son pays avec des Kinjal, des missiles de croisière Kalibr, antiaériens S-400 et balistiques Iskander, mais aussi des drones de fabrication iranienne.
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La prouesse de cette dernière, avec 100 % d’efficacité est d’autant plus remarquable que parmi ces dix-huit missiles russes figuraient six missiles hypersoniques et manœuvrant Kinjal (dague en russe, nom de code Otan killjoy), dont Vladimir Poutine affirmait pourtant il y a cinq ans qu’ils étaient impossibles à intercepter.
Si la destruction de six missiles « invincibles » sur six était confirmée (des photos de débris des missiles abattus circulent à Kiev), donc pas consécutive à un coup de chance comme cela a pu être le cas pour la destruction d’un unique Kinjal il y a quelques jours, cela aurait une conséquence cruciale pour le conflit en cours.
Cela signifierait que Moscou n’aurait plus les moyens d’utiliser ces missiles armés de charges conventionnelles d’une demi-tonne pour détruire des cibles importantes protégées par les deux batteries Patriot III livrées par Berlin et Washington vraisemblablement responsables de l’interception opérée dans la nuit de lundi à mardi. Moscou avait déjà tiré deux salves de six Kinjal, au printemps 2022 et en mars dernier, dont aucun n’avait été intercepté.
Cette interception illustre que le Kinjal est bien moins invincible que le Kremlin ne le prétendait. […]
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