C’est ce gars-là qui avait prédit une semaine avant la chute de Kherson que cette ville serait le "Stalingrad" des Ukrainiens sur le Dniepr. Je l’ai entendu sur Radio Courtoisie. Et il n’était pas le seul à avoir fait cette prévision foireuse."J’ai raison parce que mes adversaires sont stupides et qu’ils racontent n’importe quoi sur les plateaux de télévision". C’est un peu court comme analyse, surtout quand on est aussi avare d’aguments sérieux dans sa démonstration. Car en fait d’informations substantielles sur ce qui se passe réellement sur le front du Donbass et du sud de l’Ukraine, on reste sur sa faim, notamment à propos des opérations de sabotage en profondeur menées par les forces spécailes ukrainiennes sur le territoire russe. Or elles se multiplient. Ce spécialiste des renseignements français devrait pourtant savoir quel rôle crucial jouent la logistique et l’économie dans une guerre moderne. Or il n’en parle jamais, malgré le fait que l’approvisionnement en munitions et en équipements est la veine jugulaire des armées engagées sur le front. Wagner en a marre de l’impéritie de l’état-major russe, qui fait la fine bouche devant les dizaines de tonnes de munitions journalières, qui sont nécessaires aux mercenaires russes pour tenir la ligne de front. Pourtant les généraux russe savent quelle a été l’importance des moyens logistiques mis à la disposition des troupes soviétiques pendant la bataille de Stalingrad, via la route qui remontait de la Mer rouge vers la Caspienne en passant par l’Iran qui était occupé à l’époque par les Britanniques. Ce sont des norias de véhicules qui ont permis aux Russes de recevoir l’aide du prêt bail, dont des milliers de camions qui leur ont permis d’acheminer les renforts des milices fraîchement levées, qui ont fourni les millions d’hommes participant à l’opération Uranus.
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