« Des propos malveillants sur le genre »
Aurélien Poirson-Atlan, alias Zoé Sagan, a été interpellé pour des tweets sur Brigitte Macron. Son avocat, Juan Branco, est lui sous le coup d’une accusation de viol, relayée ce jeudi 12 décembre 2024 par Libération, qui doit peut-être justifier la subvention sans laquelle il ne tiendrait pas une journée. Libé fait son Mediapart, l’officine qui relaie et amplifie complaisamment tous les « témoignages » MeToo possibles et imaginables.
Les deux événements sont peut-être une coïncidence, mais on sent l’action conjointe presse-gouvernement. Le Parisien défend le couple royal dont la première dame serait accusée à tort de ne pas être une vraie femme, à l’origine. Sur ce sujet, la sexualité de la PD (Première dame), trois autres personnes se sont tapé de la garde à vue pour « harcèlement » et « propos malveillants » relatifs à la « différence d’âge » et à la « pédophilie ». Brigitte macron avait déposé plainte en août 2024. La bande des quatre risque deux ans de taule.
Quatre hommes seront jugés le 10 juillet 2025 par le tribunal correctionnel de Paris, soupçonnés d’avoir cyberharcelé de manière sexiste la Première dame Brigitte Macron qui a déposé plainte en août, a indiqué le parquet de Paris jeudi, sollicité par l’AFP. Ce procès concernera « de nombreux propos malveillants portant sur le genre, la sexualité de Brigitte Macron ainsi que la différence d’âge avec son conjoint (Emmanuel Macron) selon un angle l’assimilant à la pédophilie ».
Branco y voit un « téléguidage politique désormais évident ». Pour le quotidien lié au ministère de l’Intérieur, les doutes sur la sexualité de la PD sont une « infox ». Il y a plus grave, car le motif sexuel ou sexiste n’est pas une circonstance aggravante en soi : certains prétendent que Brigitte n’aurait jamais existé, et que son frère, prénommé Jean-Michel, l’aurait remplacée ! Après avoir pensé à changer de sexe, bien entendu.
Si aujourd’hui il est facile de changer de sexe, vu le positionnement du Président et de la HAS, sans oublier la presse progressiste, il y a 30 ou 40 ans, ce n’était pas chose facile ni chose courante.
La question de droit qui se pose
A-t-on le droit de douter de la sexualité de quelqu’un sans que ce soit de la diffamation ?
Par exemple, si on regarde les photos de Sandra Bullock et qu’on lui trouve quelque chose de masculin – qui peut évidement être naturel, en fonction du taux d’hormones –, est-ce diffamant ? Non, évidemment, surtout si on produit des photos de l’actrice.
Avant de faire un petit topo illustratif, reconnaissons qu’il y a des personnalités qui oscillent entre les deux bords, on pense à Zaho de Sagazan, à Christine des Queens. Eux-mêmes, ou elles-mêmes, revendiquent cette double appellation, selon leur humeur ou la tendance du moment. On ne peut donc pas les traiter d’homme ou de femme.
Il n’y a rien de mal pour une femme à être masculine, et pour un homme à être féminin. Même chez E&R, il y a des personnalités louches, dont nous cherchons à vérifier le taux de testostérone en effectuant des prélèvements surprise à leur corps défendant.
Une ambiguïté sexuelle peut être naturelle, ou artificielle. On comprend l’émoi du Président quand il lit sur X que sa magnifique compagne pourrait être un homme, à l’origine ! Mais cela ne devrait pas déclencher l’arrivée brutale des forces de police chez les quatre chenapans, c’est quand même moins grave que de donner l’ordre de tabasser des Gilets jaunes, de leur arracher des mains et des yeux. Là, y a pas photo.
Amon Goeth, qui a le pouvoir de vie et de mort sur quiconque dans son KZ, découvre le pouvoir de pardonner, grâce à Oskar Schindler (qui lui a refilé du GHB au préalable). Et Manu est tellement plus puissant qu’Amon ! Pourquoi ne pas pardonner à ses détenus français, ses prisonniers politiques ?
Le 1er avril sur TV5, Emmanuelle (Anizon) semble démontrer
que Brigitte est bien une femme