Interrogé sur Europe 1, par Jean-Pierre Elkabbach, le nouveau ministre de l’Économie Emmanuel Macron a livré son sentiment au sujet des employés de l’abattoir Gad.
« Dans les sociétés qui me sont données, sur les dossiers que j’ai, il y a la société Gad. Vous savez ? Cet abattoir. Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. Pour beaucoup on leur explique : “Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 kilomètres.” Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire. On va leur dire quoi ? Il faut payer 1 500 euros et il faut attendre un an ? Voilà, ça ce sont des réformes du quotidien et ça ce sont des réformes qui créent de la mobilité et de l’activité ».
Des propos qui ont fait réagir les salariés de cet entreprise bretonne. Annick le Guével, déléguée syndicale CFDT du site Gad de Josselin :
La société GAD (850 salariés) est en liquidation judiciaire, sur les deux sites de l’entreprise, Lampaul-Guimiliau et Josselin, seul ce dernier subsistera, repris par SVA Rozé, filiale d’Intermarché.