Antoine Martin, auteur des ouvrages La Chute des astres et Le Chant dans la fournaise, revient sur les entretiens équivoques du pape François avec le journaliste italien Eugenio Scalfari.
Antoine Martin, auteur des ouvrages La Chute des astres et Le Chant dans la fournaise, revient sur les entretiens équivoques du pape François avec le journaliste italien Eugenio Scalfari.
kontrekulture.com | Août 2018 |60 | CultureGéopolitiqueHistoireHumourPolitiqueReligionSociétéTradition |
Pierre de Brague présente les nouveautés éditées et distribuées par Kontre Kulture pour l’été 2018. Lecteur alternatif :
ERFM | Novembre 2015 |14 | PolitiqueReligion |
Pour ce 11ème numéro de L’Heure la plus sombre, nos animateurs-journalistes Vincent et Xavier recevaient Antoine Martin, auteur du livre Le Chant dans la fournaise, publié aux éditions Kontre Kulture. Écouter l’émission : Écouter l’émission en format mp3 : Télécharger
kontrekulture.com | Avril 2018 | Antoine Martin | ReligionTradition |
Dans un précédent ouvrage, Le Chant dans la fournaise, Antoine Martin a analysé l’anthropothéisme dominant la société actuelle, la religion des droits de l’homme et autres dogmes mettant ce dernier à la place de Dieu. Mais il reste une question que l’on ne peut éluder et à laquelle l’auteur tente de répondre ici : est-ce le fruit du hasard si de nombreux juifs ont joué un rôle non négligeable dans cet (...)
kontrekulture.com | Juin 2015 | Antoine Martin |1 | ReligionSociété |
À Babylone, le roi Nabuchodonosor fit construire à sa propre effigie une statue en or afin que le peuple se prosterne devant elle. Trois jeunes juifs refusèrent et furent jetés dans la fournaise. Léchés par des flammes qui ne les brûlaient pas, ils chantaient à la gloire de Dieu. Aujourd’hui, c’est l’Homme qui est divinisé, l’Homme et ses Droits, l’Homme et son droit, sur son corps et celui des autres, (...)
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Comprendre l’Enfer différemment n’est pas nécessairement nier sa réalité. (Ne parlons pas du pape pour qui je n’ai pas grand estime).
J’imagine à quel point c’est difficile pour certains de se détacher de cette représentation très grossière et littérale d’un four éternel, la fameuse "Géhenne", où les âmes ressentiraient éternellement une sensation comparable à celle d’une brûlure corporelle... quand on nous assène cette image depuis notre enfance, et depuis tant de générations...
Jesus ne parlait il pas en parabole, en image ? L’être humain a besoin de se représenter, puis de comprendre. Il a besoin de comprendre par l’expérience douloureuse de l’exercice de sa liberté, et il a besoin de se repentir.
Si on considère l’existence des êtres humains à travers l’histoire de l’humanité, elles ont été, pour beaucoup, à proprement parler, un enfer.
Quoi ? Que peut il y avoir de pire qu’une existence entière sans Dieu, faite que de souffrances en tous genres (je fais appel à votre imagination, ou allumez juste quelques minutes la télévision), de manques, de regrets, de mensonges, des pires injustices, des pires manipulations, sans amour, sans espoir, dans le péché jusqu’à la moelle ? Et tout ça pour quoi ? pour finalement mourir, comme tout le monde, être jugé... et recommencer ?
Oui, je sais que l’orthodoxie catholique n’envisage pas la possibilité d’existences multiples des âmes, mais ce n’est ni en contradiction avec l’Ecriture (si on se donne la peine de sortir des sentiers battus en terme d’interprétation), ni complètement insensé.
Un cycle éternel qui enfermerait les âmes dans une dimension spatio-temporelle rongée par le mal, où chaque acte de l’existence serait rétribué tôt ou tard à son auteur, et ce même si celui ci n’en a pas conscience. Une existence consumée par la flamme du désir jamais assouvi. Connaître malgré soi toutes les étapes de "l’évolution" de l’humanité jusqu’à son retour à la case départ, c’est à dire l’homme des cavernes, et ce par un processus d’autodestruction. Et tout cela en risquant de perdre son âme, ce qui fait de soi un humain sensible et pas uniquement un esprit errant. Ne serait ce pas cela l’enfer ? N’aurions nous pas besoin d’une miséricorde toute particulière, que le Père de bonté nous tende la main, pour nous sortir de ce cycle infernal ?
Je ne sais pas s’il existe d’autres dimensions spirituelles où les âmes errent en dehors de leur corps. Mais je crois que même dans l’enfer dans lequel nous nous trouvons, Dieu sauve.
Vous décrivez là le Samsara des bouddhistes (cycles de réincarnation dont on ne sort qu’en rejoignant le grand Vide, qui est un grand Tout, par le Nirvana).
Chez les bouddhistes, cette vision est cohérente puisqu’ils ne croient pas en l’existence des âmes individuelles (l’ego est une illusion).
Nos âmes ne sont que des vagues, à la structure fragile et temporaire, dans le grand océan de l’existence...
Le secret de la vie éternelle est la vie sans fin (sans finalité), la vie pour la vie : et dans l’instant présent vécu pour lui-même, hors des illusions du cerveau qui fabrique la réalité, serait cachée l’éternité des Dieux...
Nous est encore caché bien que ce soit connu depuis l’aube, la Réincarnation des âmes. Jésus en parle de manière voilé mais explicite pour ceux qui ont des oreilles pour entendre et ont intégré la réincarnation dans leur coeur et le savent comme la prunelle de leurs yeux !
Recevoir l’évidence de la réincarnation est une « révélation divine » qui vous scotche à jamais qui que vous soyez, quoi que vous fassiez, quel que soit votre âge !
À cet instant, ce qui est appelé synchronicité, hasard, Providence, coïncidence prend une dimension divine. Vos rêves aussi vous parlent.
Ceci était connu des Grecs et de bien d’autres civilisations.
Quant à ce faux-pape jésuite de la Compagnie laquelle derrière ses bondieuseries et sa gestapo sont responsables de nos maux actuels probablement pires que la communauté du sérail dont ils se servent comme exécutants. PIÈGE ABSCONS ou piège à cons :) EnMarche vers le suicide français ou meurtre programmé ?
Le Message christique ne se révèle que dans l’Épreuve car qui veut les preuves subit l’Épreuve ou les épreuves. Pour pénétrer dans le Temple par la Porte des Hommes, l’Âme traverse des régions inférieures, supérieures et affrontent Sphinx, Dragon, ou Satan : épreuves formatrices.
Former quoi ? Sinon, notre stature, statue et statut de prototype d’Homme incarné, voire Initié. Que chacun se taille son propre costume personnalisé à la hauteur de ce qu’il EST dans ses profondeurs.
Profondeurs, tel un arbre qui croît aussi par ses racines, en ses Ténèbres nécessaires mais poursuit aussi sa croissance vers la Lumière où croissent de grosses et petites branches ainsi que ses fruits.
Arbres de Vie différents : structure identique, des besoins de respirations mentales et physiques : telles des antennes psycho-physiques reliées.
Confinés dans l’Horizontalité de la Croix, nous demeurons claudicants tels des Oedipe (sens étym. du terme grec l’Homme au pied boiteux). Ce héros imaginaire illustre l’épopée de la vie intérieure (de l’âme).
Beaucoup de catholiques ont oublié ces choses. L’existence est une expérience pour l’âme immortelle. Cette dernière est éternellement recyclée selon sa nature à la hauteur des efforts qu’elle aura entrepris pour se dégager de mieux en mieux du poids du karma des existences précédentes. Ainsi, de cycle en cycle, de monde en mondes, l’âme est dans une dynamique de transformation tout en restant UNE quant à son Essence. Oeuvre alchimique.
Effectivement, la réincarnation et le karma sont les seuls moyens pour résoudre tous ces paradoxes du christianisme avant de le mettre à la poubelle.
Cela a été supprimé de la doctrine pour des raisons politiques.
Il n’y a rien d’éternel dans ce monde tout est temporaire même l’enfer. Car l’enfer fait partie de ce monde.
Dans le monde spirituel, il n’y a plus de notion de souffrance, l’enfer n’en fait pas partie.
Jésus ne parle surement pas de réincarnation .......y compris quand IL parle de Jean le Baptiste comme etant le retour d’ Elie....on sait très bien qu’IL veut parler de similitude...( parler avec la même fougue, avoir le même esprit tempêtueux, être comme un autre Elie...)
De plus le catéchisme a toujours rejeté la reincarnation qui n’est qu’une invention venue d’orient.....et de plus la vierge Marie l’a bien confirmé dans ses apparitions à Medjugorge en Bosnie, où Elle dit clairement que la reincarnation n’existe pas ! Je pense qu’Elle est mieux placée que nous pour le savoir.
Références bibliques s il vous plaît
"L’existence est une expérience pour l’âme immortelle. " J’ajouterais une expérience dans la
matière !!!
Quel soulagment d’être libérés de tous les dogmes et autres croyances qui nous ont
maintenus enchaînés durant des siècles.
Il n’y a pas de culpabilité, seulement de la responsabilité qui entraîne avec elle des
conséquences, rien de plus. Pour les catholiques bien accros Jésus a bien enseigné :
"Tu ne jugeras pas"
Mais l’enfer, amis lecteurs, c’est sur TERRE et c’est visible à l’oeil nu.
Je sais, je ne ferai pas l’unanimité mais cela m’importe peu.
Pourquoi n’est il pas fait mention d’un fait non négligeable.
Le Vatican a démenti :
"Le Vatican a fermement démenti, jeudi 29 mars, les propos que le journaliste Eugenio Scalfari à prêtés au pape François, selon lesquels l’enfer n’existerait pas.
Dans un communiqué diffusé jeudi après-midi, la Salle de presse du Saint-Siège a souligné que l’article écrit par Eugenio Scalfari était « le fruit de sa propre reconstruction où ne sont pas citées les paroles prononcées par le pape ».
« Pas une retranscription fidèle des paroles du Saint-Père »
« Aucune phrase mise entre guillemets dans cet article ne doit être considérée comme une retranscription fidèle des paroles du Saint-Père », assure la Salle de presse, qui confirme toutefois que le pape a récemment rencontré Eugenio Scalfari, comme il le fait régulièrement."
C’est parce qu’il n’a pas fait de promenade dans cette nef des fous crasseuse qu’est devenu Paris...l’Enfer dès ici-bas, c’est chez nous...A moins d’avoir de la m... dans les mirettes...
@Henri
L’Enfer, c’est l’absence, le refus de Dieu. Et c’est encore une miséricorde. Pourquoi voulez-vous que le Bon Dieu force quelqu’un, qui ne peut pas Le saquer, à se Le coltiner ?...Dieu ne force personne à l’aimer et moins encore à demeurer en Lui.
Un grand mystique (le nom ne me revient pas) expliquait très logiquement que l’Enfer était plus doux aux refuzniks, que le Ciel où ils seraient forcés de se farcir un Dieu et ses saints qu’ils haïssent...L’Enfer, c’est encore la miséricorde...Tu ne veux pas de Moi ?...vraiment, vraiment, vraiment pas ?...ok, reste loin, puisque Je t’ai crée libre de tes choix...là où Je ne Demeure pas et où sont les ténèbres (puisque là où Dieu n’est pas, c’est la m...) et tes semblables...
Tout a fait.
L’enfer c’est ce monde.
On reste dans ce monde.
Jusqu’a que peut être un jour, on change d’avis car Dieu c’est la patience suprême.
La Chaine Vaticancatholique à déjà fait le taf sur le pape François , ils ont eu aussi une période anti ER avant de supprimer leurs vidéos anti ER.
L’enfer c’est l’absence de Dieu. Dieu est le dispensateur de l’être. Comment ce qui n’est pas peut-il être ? Je crois que ce raisonnement,repris en gros par le pape, remonte à St Thomas d’Aquin, il n’a pas été excommunié pour autant.
Pour toutes les citations de la Bible :
Qui a écrit la Bible : Dieu ou les humains ?
Qui a copier, recopier, re-recopier la Bible depuis belle lurette : Dieu ou les humains ?
Alors question fiabilité ... !
Toutatis
C’est les deux, car la Bible est un livre écrit de main d’hommes inspirés par Dieu.
Pour ce qui est de la fiabilité des copies, il a été prouvé, quand on a retrouvé des rouleaux de manuscrits égarés à travers l’espace et le temps, et qu’on les a comparés avec la bible actuelle, qu’elle est totale.
Cela s’explique par l’existence d’un système alphanumérique de vérification d’authenticité interne au texte (les lettres en hébreu ont aussi une valeur numérique) et par la tradition pluri-séculaire de la récitation orale exacte.
Titus
Les Évangiles sont en Grecque.
De plus écrit longtemps après les événements.
Toutes les recherches en Chistologie utilisant les nouvelles méthodes scientifiques historiques qui commencèrent au XIX et entreprises par des chrétiens eux-mêmes et non des athées ou des anti chrétiens aboutirent à un désastre total. Le but était de valider enfin la foi chrétienne en faisant émerger le Jésus historique.
Albert Schweitzer, James P Mackey, Bruno Bauer, Rudolf Bultmann, le pasteur J Kalh etc ont tous admis l’impossibilité de prouver l’existence même de Jésus et penchent pour sa non-existence argumentant qu’en fin de compte, seul le Jésus de la foi compte.
@Jay
L’Ancien Testament (Torah) a été rédigé en Hébreu et non en Grec.
Les Évangiles aient été écrites plusieurs années après la Passion du Christ et après les témoignages oraux des Apôtres qui ont converti des populations entières grâce à la puissante et fidèle tradition orale héritée des Hébreux. Ce sont des faits difficiles à imaginer pour nous qui avons perdu ces habitudes intellectuelles, mais facile à comprendre pour ceux qui ont gardés jusqu’à nos jours cette tradition orale de la récitation par cœur (Juifs capables de réciter la Torah par cœur, Musulmans capables de réciter le Coran par cœur avec exactitude).
Distinguer un « Jésus de la foi » du Jésus Christ historique est absurde puisque la foi en Jésus Christ repose sur son historicité, étant donné qu’il est l’incarnation de Dieu en un lieu géographique et en un temps historique précis.
@ Titus
Où vois-tu une absurdité à distinguer la Croyance et l’Histoire ?
Croire en quelque chose ou en quelqu’un n’est pas une preuve historique !
" La foi en Jésus Christ repose sur son historicité ", dis-tu.
Ah bon ? Et laquelle s’il te plait ?
Cite-moi tes sources, ça m’intéresse. De vraies sources, j’entends, pas des arguments bidons du style " Parce que Jésus est l’incarnation de Dieu en un lieu géographique et en un temps historique précis", sans apporter pour autant la moindre preuve historique.
Excuse-moi, mais ce genre de réponse relève exclusivement de la croyance, la même que celle des gamins qui croient au Père Noël.
À un moment donné, il faut devenir sérieux.
Titus
"Distinguer un « Jésus de la foi » du Jésus Christ historique est absurde"
Et pourtant c’est le seul choix qui reste.
Les recherches sur l’historicité de Jésus ont été abandonnées depuis longtemps et ils se concentrent maintenant sur les arguments pour faire avaler cette aberration.
@stef de mars
Où vois-tu une absurdité à distinguer la Croyance et l’Histoire ?
La croyance en Jésus Christ repose sur la réalité historique de sa vie, de sa Passion et de sa Résurrection. C’est le témoignage de tout cela qui a convaincu le monde entier. C’est un fait.
Réfléchis un peu : Si Jésus Christ n’avait pas existé (et Ponce Pilate non plus, et l’Empereur Auguste non plus tant qu’on y est) alors il aurait été très facile aux Juifs de juguler la naissance de la chrétienté. Même aujourd’hui, les ennemis éternels du Christ n’osent pas nier son historicité, de peur de se ridiculiser !
@jay
Les recherches sur l’historicité de Jésus ont été abandonnées depuis longtemps
À part trois urluberlus sur le web qui croient à Dame Nature, personne n’a jamais contesté l’existence de Jésus Christ, même pas ses ennemis !
@ Titus
"La croyance en le Père Noël repose sur la réalité historique de sa vie, de ses voyages et de ses cadeaux. C’est le témoignage de tout cela qui a convaincu le monde entier. C’est un fait."
J’espère que tu comprends le grotesque de ton argument.
Sinon, en ce qui concerne la réalité historique de Jésus, du dis que " s’il n’avait pas existé, il aurait été très facile aux Juifs de juguler la naissance de la chrétienté ".
Crois-tu vraiment qu’on peut facilement juguler la naissance d’un mythe ?
Même à notre époque, pourtant très scientifique, nous est-il facile de juguller certains mythes de la seconde guerre mondiale ?
Bien sûr que non, la vérité historique est toujours dictée par les maîtres du moment, et il y a 2000 ans, ils n’étaient pas juifs, mais romains, et ils avaient tout intérêt à foutre la merde chez les juifs en propageant le mythe de l’arrivée du fameux Messie.
@stef de mars
Ton contre-argument en forme de boutade est invalide car personne ne croit au Père Noël (à part les jeunes enfants).
Crois-tu vraiment qu’on peut facilement juguler la naissance d’un mythe ?
Jésus christ n’est pas un mythe, justement. Du temps où il a vécu, il était impossible de nier son existence. C’est pour cela que les juifs n’y ont même pas songé. Du temps de la christianisation des peuples par les Apôtres également, car le souvenir et le témoignage étaient trop présents et trop forts.
Imagines-tu des sionistes nier l’existence d’Alain Soral ? Non, car ce serait tellement absurde qu’ils se couvriraient de ridicule. Par contre ils le combattent. C’est la preuve par l’ennemi qu’Alain Soral existe.
Même à notre époque, pourtant très scientifique, nous est-il facile de juguller certains mythes de la seconde guerre mondiale ?
Quand le mythe a force de loi, c’est plus dur. Mais le christianisme ne s’est pas imposé par la loi mais contre la loi, et avec des persécutions terribles !
Bien sûr que non, la vérité historique est toujours dictée par les maîtres du moment, et il y a 2000 ans, ils n’étaient pas juifs, mais romains, et ils avaient tout intérêt à foutre la merde chez les juifs en propageant le mythe de l’arrivée du fameux Messie.
C’est un argument anachronique et absurde. Les Romains ont commencé par pourchasser et massacrer les Chrétiens. Et lorsqu’ils se sont finalement convertis, les troubles juifs en Palestine, qui étaient déjà anecdotiques au sein de l’Empire romain, n’étaient certainement pas la priorité...
Titus
Exemple d’urluberlus.
(Quant à vous, écrivez vite un livre sur le Jésus historique, vous allez devenir un héros !).
Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg et mort le 4 septembre 1965 à Lambaréné (Gabon), est un médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien.
Son livre de 1906 retrace les progrès de la christologie de Hermann Samuel Reimarus qui écrivit dans le milieu du XVIII à Wilhelm Wrede qui publia en 1901 « l’étude de la vie de Jésus ».
Ses conclusions sont : "Venant aux résultats, il n’y a rien de plus négatif que les résultats de l’étude critique de la vie de Jésus. Il est maintenant temps d’arrêter les errances à travers un Jésus historique et nous concentrer sur un Jésus qui est une puissance spirituelle du présent. Cette errance a été close par la recherche historique authentique."
Rudolf Bultmann, né le 20 août 1884 et mort le 30 juillet 1976, est un théologien allemand de tradition luthérienne. Fils d’un pasteur luthérien, il étudia à Tübingen, Berlin et Marburg avant de devenir lui-même professeur d’études néotestamentaires à Marburg. C’est dans cette université qu’il marqua d’une profonde influence nombre d’étudiants en théologie et en philosophie, parmi lesquels Gerhard Krüger. Dépassant le cadre du luthéranisme, Bultmann est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, à la fois controversé et admiré, « scandale et signe de contradiction à l’intérieur même du protestantisme »
Bultmann va planter le dernier clou dans le cercueil du Jésus de l’histoire. 1958 « Je pense en fait que l’on ne peut maintenant connaitre à peu près rien du tout concernant la vie de Jésus et sa personnalité, car les sources chrétiennes ne montrent aucun intérêt dans cette chose et de plus sont fragmentaires et légendaires. »
@jay
Deux beaux exemples d’urluberlus qui confirment la règle, en effet.
Titus
Écrivez un livre, et vous allez devenir célèbre pour avoir réussi restaurer le Jésus historique.
En effet il semble que ayez énormément de connaissance sur ce sujet.
Bonne chance.
@jay
Inutile d’écrire un livre pour restaurer le Jésus historique. Ouvre un livre d’Histoire. On est en 2018 après Jésus Christ, je te signale, au cas où tu l’aurais oublié. On ne fait pas débuter un calendrier à partir d’une naissance mythologique.
Mais le meilleur argument est donné par ses ennemis, qui n’ont jamais osé contesté son existence, alors que cela aurait été la première chose à faire si Jésus Christ avait été une invention...
Titus
Ce ne sont pas des arguments (calendriers, absence d’attaques) qu’il faut, c’est des preuves historiques.
Mais sans doute vous n’avez aucune idée de ce qu’est une preuve historique.
Ensuite ce ne sont que les chrétiens qui ont au XIX cherché à utiliser cette méthodologie scientifique historique (moderne pour l’époque).
Vous n’avez jamais étudié la question, cela se voit.
Il faut résoudre quantité de témoignages contradictoires ainsi que d’absences surprenantes de témoignages des textes de l’époque.
C’est un travail titanesque qui a été entrepris par des gens très sérieux et beaucoup plus intelligents que vous et hyper motivés pour promouvoir encore plus le christianisme. Ils ont échoué leurs livres l’expliquent. Ils sont honnêtes.
Libre à vous de croire à son existence, mais aucune preuve n’existe.
Sinon, écrivez un livre et vous serez célèbre.
(Les juifs préfèrent le traiter de bâtard, c’est pire encore, car c’est une insulte directe.)
@jay
Les Évangiles sont des documents historiques. L’émergence du christianisme, contre toute attente, est une preuve historique.
Le fait que les juifs aient toujours reconnu l’existence de leur pire ennemi depuis plus de 2 000 ans est une preuve de bon sens de son existence. Mais peut-être ne sais-tu pas ce qu’est le bon sens ?
Vous avez bien de la patience @Titus. Le coup du « Père Noël », fallait l’oser tout de même ! :-) Et d’oser parler de « grotesque » après ça ! On rêve.
Titus
Les évangiles sont des documents historiques qui prouvent par leurs contradictions que Jésus n’est pas un personnage historique. Cela est corroboré par les historiens juifs et romains de l’époque qui vivaient au moment des faits.
Le fait que des chrétiens très intelligents académiquement ( quelques-uns ont été cités précédemment) ont prouvé que le Jésus historique n’a jamais existé est une preuve de bon sens de son inexistence.
Mais peut-être ne savez-vous pas ce qu’est le bon sens.
Ceux qui lisent cet échange jugeront par eux même qui a le plus de crédit.
En fin de compte, votre seul argument est que puisque les évangiles parlent de Jésus donc il existe, or c’est justement le sujet de la discussion. On ne peut pas prendre la conclusion comme prémisse de départ.
Les livres écrits par ces chrétiens historiens n’ont jamais été démentis, personne n’a critiqué leur méthodologie pour arriver à ces conclusions.
La seule chose qui a été faite, est de dire que finalement historique ou pas cela n’a pas d’importance, seule la foi compte.
La position juive sur cette affaire est simple, ils n’attaquent pas officiellement son historicité, car si Jésus tombe, Moise risque aussi de suivre et il est encore moins crédible. Leur stratégie est alors de qualifier Jésus de bâtard et Marie de prostituée.
J’attaque cette l’historicité de Jésus ( je pourrais ne pas le faire) uniquement en réponse à de nombreux commentaires chrétiens fanatiques qui pensent avoir le monopole de l’accès à Dieu et à son royaume. (En plus condamnant tous les autres en enfer, donc à être puni, car ils sont coupables.)
Sinon je ne vois aucun problème à adorer Dieu à travers Jésus.
(Pour défendre le christianisme bien compris, Dieu juge le coeur et l’attitude dévotionnelle et non pas les croyances ou les connaissances que vous avez. Peu importe que Jésus soit historique ou pas, ce qui compte c’est l’enseignement qui est là et l’attitude dévotionnelle qui va en résulter.)
Pour terminer, je vous laisse réfléchir sur ceci :
Un amour est vraiment intense quand il est vécu dans le secret et non exposé ou prêché sur la place publique.
@jay
En fin de compte, votre seul argument est que puisque les évangiles parlent de Jésus donc il existe
Non, il y a aussi que les ennemis du Christ reconnaissent son existence ! Et aussi que le christianisme s’est développée de façon exponentielle après la mort du Christ sur la croix comme un voleur alors qu’il aurait dû logiquement s’éteindre avec lui.
C’est justement ce que je dis.
Devant ces 3 arguments classiques qui sont des indices et non des preuves historiques (celui avec les juifs est très faible, car ils ont peur pour leur Moise et l’Ancien Testament), les chrétiens académiques formés à la démarche scientifique du XIX ont voulu en finir définitivement avec les doutes et établir le caractère historique irréfutable des évangiles, avec la suite que vous connaissez.
Bon, allez, je vais conclure en vous donnant raison, selon une logique très en vogue :
Nul besoin de prouver l’existence du Jésus historique puisque le Jésus historique a existé.
Tout est dit.
Amen.
Pourquoi un pape n’aurait-il pas le droit de penser ?
Il a le droit de penser, bien évidemment, et même de dire ce qu’il pense.
C’est d’ailleurs pour ça qu’on l’attend au tournant.
Mais il faut être sacrément naïf pour croire que ce pauvre type est qualifié pour enseigner la connaissance de Dieu.
Son rôle se résume à perpétuer les dogmes d’une croyance et, comme tout bon gourou de secte, à entretenir la crédulité de ses adeptes pour asseoir son pouvoir et assurer la gamelle à tous ses sbires.
Sortis de l’endoctrinement religieux dont il est le garant, ses discours n’ont aucune valeur philosophique, scientifique ou spirituelle.
Donc, poser des questions existentielles à un pape, c’est aussi stupide que demander l’heure à un babouin.
Cependant, ça a le mérite de révéler le fossé abyssal qui existe entre la croyance et la connaissance, entre la religion et la raison, entre la bêtise et la sagesse...
Les ecclésiastiques ont tous une formation philosophique qui les qualifient plus que tu ne le crois naïvement pour philosopher et penser correctement.
Cependant, ça a le mérite de révéler le fossé abyssal qui existe entre la croyance et la connaissance, entre la religion et la raison, entre la bêtise et la sagesse...
Il n’y a pas de connaissance sans croyance. Toutes tes connaissances reposent sur des croyances, des dogmes, des actes de foi, car il est impossible de tout vérifier. Il faut nécessairement que tu fasses confiance et que tu crois sur parole. Tu es donc toi-même un croyant qui s’ignore (ou qui n’assume pas de l’être).
La religion et la raison ne s’opposent pas comme tu le crois naïvement. L’exercice même de la raison ne serait pas possible sans les lois immuables et éternelles de la logique, c’est-à-dire sans Dieu.
Dieu a donné au Pape l’infaillibilité !
Pas à vous....ni à moi.
Game over.....
@ Titus
"Les ecclésiastiques ont tous une formation philosophique qui les qualifient pour philosopher et penser correctement".
Une formation philosophique orientée par la secte, pour être qualifié par la secte. Ben voyons. Amène-moi donc un de tes ecclésiastes savants, et en trois questions bien posées, je te le démonte et je te le plonge dans l’abîme de son ignorance.
"Il n’y a pas de connaissance sans croyance".
Faux. Nul. Zéro. Redoublement demandé. La connaissance se fout de la croyance. Elle agit même en dehors de son champ. La connaissance est un savoir véritable et vérifiable, alors que la croyance n’est qu’une interprétation imaginaire de la réalité. Quand la connaissance disait que la terre était ronde et tournait autour du soleil, la croyance disait qu’elle était plate et au centre de l’univers. La croyance est la pire ennemie de la connaissance. Les arabes étaient un peuple intelligent, cultivé, et très doué dans beaucoup de domaines, jusqu’à ce qu’arrive l’Islam, et ce peuple sombra dans l’obscurantisme le plus débile.
"Il est impossible de tout vérifier."
C’est pas une raison pour ne rien vérifier. Si Dieu t’as donné une intelligence, c’est pour que tu t’en serves au maximum, et non pas que tu crois n’importe quelle connerie "sur parole", "en ayant confiance", comme tu dis. Désolé, mais je ne fais pas facilement confiance aux hommes, surtout à ceux qui emmerdent le monde avec leurs dogmes religieux.
Il y a une sacrée différence entre aimer Dieu et adhérer à une religion, fruit de la bêtise humaine. Tous les textes sacrés sont un tissus de conneries où l’on trouve tout et son contraire. Si Dieu avait écrit quoi que ce soit, ce serait d’une simplicité absolue, et compréhensible par tous les humains. Bible, Coran, et compagnie, c’est exactement l’inverse : tout y est compliqué, inintelligible, et déconcertant d’inepties.
C’est triste de voir tant d’humains, légitimement préoccupés par le mystère de la vie et de la mort, adhérer bêtement à ce qu’on leur a inculqué dès leur naissance, sans la moindre remise en cause, sans le moindre jugement rationnel.
Si tu veux mon avis, les fables de La Fontaine sont mille fois plus instructives que les torche-cul religieux, et un bouffon comme Dieudonné est mille fois plus spirituel que tous les curés, rabbins et imams réunis. Ces connards-là ne prêchent que pour leur paroisse, et contribuent à rendre le monde encore plus pourri qu’il ne l’est.
Telle est ma pensée.
Titus les lois de la logique sont tout le contraire de Dieu puisqu’elles appartiennent à l’entendement humain. Y ajouter le qualificatif éternel en fait un oxymore.
@Nicolas
Le fait que les lois de la logique soient accessibles à l’entendement humain ne signifie pas qu’elles sont le fruit de l’entendement humain. Les lois de la logique n’ont pas été créées par l’Homme, mais découvertes par l’Homme et donc créée par quelqu’un d’autre. La meilleure preuve est qu’elles sont immuables et éternelles : on ne peut pas les changer.
Benoît XVI, pour ne citer que lui, avait étudié la philosophie ainsi que la théologie et était certainement plus calé sur ces sujets que vous ne le serez jamais. Il est d’ailleurs titulaire d’un doctorat. Et tous les grands hommes de foi sont pétris de philosophie (Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, et j’en passe tellement on pourrait allonger la liste ). Franchement, il y a peut-être plus intelligent à faire que de vous ridiculiser de la sorte à travers un numéro de bouffeur de curé à deux balles qui ne sait pas de quoi il parle et veut juste brocarder.
« Amène-moi donc un de tes ecclésiastes savants, et en trois questions bien posées, je te le démonte et je te le plonge dans l’abîme de son ignorance. »
Ça vaudrait son pesant de popcorn c’est sûr, et l’on verrait vos citations de Dieudonné vous revenir brutalement dans le nez :-) La première chose qu’il vous dirait sûrement est que le terme à employer dans votre phrase est « ecclésiastique » et non « ecclésiaste », ce qui laisse augurer d’une suite toute différente de celle que vous imaginez (« questions bien posées », « je te le démonte », « je te le plonge dans l’abîme de son ignorance »). Énorme, non mais sérieux vous avez quel âge ?! Mais bon, ça ne va pas pouvoir se faire car on a affaire à des gens sérieux qui n’ont pas de temps à perdre avec des guignols.
Titus les lois de la logiques ont été crées par des milliards de neuronnes qui communiquent entre eux. A quoi serviraient-ils si l’apparition de ces lois avaient une cause surnaturelle.
Ces lois vous paraissent immuables parce que de vie d’homme on a jamais su ce qu’était de penser en dehors de l’entendement. Vous ne pourrez vérifier cette supposée immuabilité que lorsque vous aurez franchi l’Hadès.
Bon, pour clore le débat, je dirais que vous ne m’avez pas convaincu.
C’est peut-être ma faute, c’est peut-être la vôtre, Dieu seul le sait.
Amen.
Non, là c’est vous ! Il peut arriver aussi que l’on ne veuille pas être convaincu, dans ce cas la responsabilité n’en incombe pas aux autres. Et nul besoin d’invoquer l’intercession de Dieu, surtout après vos sorties à ce sujet. Remarquez il est vrai qu’il pardonne les offenses, mais bon là c’est un peu facile ! :-)
Amen quand même. Sincèrement.
@Nicolas
les lois de la logiques ont été crées par des milliards de neurones qui communiquent entre eux.
Si c’était le cas, alors on pourrait changer les lois de la logique. Or on ne le peut pas, car si on le faisait, on ne pourrait plus penser ! C’est bien la preuve que les lois de la logique sont immuables, extérieures à nous, universelles et absolues.
Les lois de la logique, comme les lois physiques de la nature ont été découvertes par l’Homme, mais pas inventées par l’Homme. C’est la différence entre le trouvé et le construit.
Quand tu as compris ça, tu sais que Dieu existe nécessairement.
Titus quand je dis créer, c’est pas créer ex nihilo, car ça n’aurait aucun sens, mais créer à partir de la source qu’est l’expérience. Donc non bien sur qu’on ne peut pas les changer, puisque c’est le réel qui imprime sa logique à l’entendement qui le perçoit.
Quant au syllogisme l’homme n’a pas inventé la nature/ soit la nature a été inventé par Dieu, c’est tres faible philosophiquement. Car si le point de départ est vrai, le pont d’arrivée est un peu expéditif.
Merci à Titus pour ses duels avec des hurluberlus dont il sort vainqueur par ko.
Suite à ces débats houleux, voici pour se détendre un argument original sur l’existence de Dieu.
Un peu de logique védique : Nyaya, sur l’ontologie de l’inexistence, sujet largement étudié par cette école philosophique.
Dieu n’existe pas !
Analysons cette phrase que tous les athées prononcent avec fierté.
Nous avons :
Un sujet : Dieu
Un verbe : exister donc une action, l’action d’exister. Un temps : le présent
Personne ne peut dénier ces faits qui viennent de la structure du langage.
Un sujet effectue une action dans cette phrase.
Comment ce sujet ne peut-il pas exister, vu qu’il effectue un acte. Seul un sujet qui existe peut agir !
Si le sujet n’existe pas, il n’y aurait aucune possibilité de faire une phrase.
Un verbe sans sujet ne sert à rien.
Donc le fait même d’écrire ou de dire cette phrase assume obligatoirement l’existence du sujet donc de Dieu. Ce n’est qu’ensuite qu’il est dénié.
L’athée, donc, sans le savoir, assume l’existence de Dieu au préalable pour pouvoir après faire sa phrase.
C’est comme si je veux enlever une chaise d’une pièce, il faut d’abord qu’elle y soit pour pouvoir l’enlever. S’il n’y a pas de chaise dans la pièce, c’est absurde de l’enlever.
Dans cette école philosophique, la grammaire et le langage nous permettent de comprendre le monde, selon eux, la grammaire et le langage sont structurellement lié à l’univers, comme la loi de la gravitation.
Au départ était le verbe....
Jay dans la phrase Dieu n’existe pas, Dieu est défini comme le faux postulat de l’interlocuteur donc vos ratiocinations ne mènent pas bien loin.
Nicolas
Dans cette phrase Dieu est le sujet d’un verbe, c’est tout ce que l’on a.
Vous vous enfoncez dans votre rhétorique aveugle.
On a un peu plus qu’un sujet, pour peu que l’on veuille le voir. A savoir le contexte duquel provient le sujet, qui est l’affirmation de la thèse adverse. Cette affirmation est niée par le prédicat négatif.
Si pour vous nier une chose revient à l’affirmer, vous vous plairez peut-être à croire que l’affirmer revient à la nier. Et vous complaire dans cette inversion sémantique à prétention subversive.