Après quatre mois d’imbroglio post-électoral, les sociaux-démocrates allemands ont accepté dimanche d’engager des négociations formelles avec la chancelière conservatrice, malgré la défiance d’une partie des militants.
Après avoir planché sur une ébauche de programme commun la semaine dernière avec le CDU d’Angela Merkel et ses alliés bavarois (CSU), le parti social démocrate (SPD) allemand a validé ce dimanche le principe d’une nouvelle alliance avec la chancelière, mettant fin à quatre mois d’imbroglio post-électoral. Les délégués du parti réunis à Bonn ont approuvé d’une courte tête, 362 voix pour sur 642, l’ouverture de négociations formelles avec les conservateurs.
Ce vote était suivi de près par tous les dirigeants européens, qui espéraient voir l’Allemagne sortir de la période d’incertitude politique dans laquelle le pays est plongé depuis les élections législatives du 24 septembre.
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Un haut responsable de la Commission européenne a salué « une très bonne nouvelle » pour l’Union européenne. « Très bonne nouvelle pour une Europe plus unie, plus forte et plus démocratique ! », a réagi sur son compte Twitter Martin Selmayr, le chef de cabinet allemand du président de la Commission Jean-Claude Juncker, peu après le vote. « Je salue le sens des responsabilités du SPD, qui a voté pour la poursuite des négociations de coalition avec la CDU/CSU », s’est réjoui de son côté le commissaire aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, également sur Twitter.