Arielle Dombasle est la compagne officielle de BHL, l’homme qui a conseillé à Sarkozy de détruire la Libye. Depuis, elle a du mal à s’en remettre. La Libye, pas Arielle.
« C’est pas un film intello. [...] Mais c’est un film qui est flamboyant, qui est burlesque. C’est un film inspiré par ces films des années 70-80 [...], tout ce cinéma italien de peur, tous les Giallo, et c’est aussi un hommage à l’esthétique de Dario Argento, et c’est un film lynchéen aussi, quelque chose qui nous fait entrer dans le mystère des êtres. Moi j’aime le fantastique, j’aime Marvel » (Arielle sur Wikipédia)
Profitant de l’influence de son mari, la dame de 65 ans fait des spectacles. Le dernier en date est un film, Alien Crystal Palace. D’après la bande-annonce, un hachis parmentier d’images déjà vues dans le cinéma mais bien dans la ligne prônée par l’oligarchie : satanisme, (anti)nazisme, saphisme, érotisme, picolisme (Ker, son compositeur rond comme une pelle a inspiré le drame et joue dedans, c’est celui qui ressemble à Élie Kakou)...
- Nico picole
Il ne manque plus que l’appel à l’immigration de masse et le tour sera joué.
Arielle a bien entendu le beau rôle, elle est belle, blanche, mince, jeune, irrésistible. On espère que les méchants nazis ou gestapistes du film, enfin ce qu’on a pu en voir, seront punis. On ne peut pas en dire plus à ce stade de la compétition. À propos de compète, soit la chose échoue à Cannes en 2019, soit elle passe sur Arte gratos après un débrief de la Quin. Patience !
Analyse profonde de la bande-annonce
Les cinématistes trouveront dans l’extrait un mélange de Fellini (8 et demi), de Scott (Alien), de Kubrick (Eyes Wide Shut), de Jeunet (La Cité des enfants perdus), Lynch (Sailor et Lula), Cavani (Portier de nuit), attention, Liliana Cavani et pas Edinson Cavani, le buteur du PSG, qui revit depuis que ce grand fada d’Ibrahimovic a été déporté à Manchester. Logiquement, avec toutes ces références majeures, le film devrait faire un carton mondial.
- Le fantôme de Bizot ?
Dans l’intro, on voit un homme qui ressemble à Bizot, le fondateur de Nova, admirer salement l’objet de sa passion dans un périscope, ou un lévyscope. Puis on voit Nicolas Ker, qui écrit les chansons d’Arielle, picoler, probablement du whisky. La qualité de l’image est pas top, alors on peut se tromper. Certains y verront plutôt une bouteille de bière, style Corona, la préférée de Chirac. Chirac qui est, aux dernières nouvelles, toujours de ce monde. La barbaque, la picole et les gonzesses, ça conserve !
Arielle Crystal Salace
Les passionnés de cinéma et de sexe reconnaîtront Asia Argento, qui ne tourne plus beaucoup depuis qu’elle a balancé le Pig à la police des mœurs US. Elle joue pas terrible mais c’est sympa de la part d’Arielle de lui refiler un job, les femmes ont besoin de s’épauler entre elles, surtout quand les temps sont durs.
- On se demande ce qu’on fout là.... Oh, on vous dérange pas ?
Justement, on aperçoit Arielle dans une scène saphique (vocabulaire, NDLR), c’est-à-dire entre deux femmes, ce qui est en principe interdit. Dieu a dit que seuls un homme et une femme pouvaient s’unir, sinon il pouvait s’énerver. Visiblement, certains passent outre ce commandement majeur et font des bêtises avec leur popo. Qu’ils aillent pas chialer après si le Ciel leur tombe dessus, nous on les aura prévenus.
Attention, Arielle, les nazis !
- Halte, Gestapopo !
Les nazis en prennent pour leur grade (pour avoir l’aide du CNC), on l’a dit. Un genre d’agent de la Gestapo en imper se balade avec deux flics en uniforme mais à y regarder de plus près, les flics ont plutôt l’air de gros pédés cuir. Ça casse un peu le point Godwin, du coup on a un point plus gode que win au final.
À vrai dire, malgré la déclaration d’Arielle en intro, on n’a pas trop pigé l’objet du film, un peu comme ceux de son mari d’ailleurs. On ne dirait pas que ça oscille entre le foutraque et la malversation, mais il y a un risque. Les critiques du Parisien et de Libé crieront au « génie » – ils n’ont pas le choix, les pauvres –, Le Monde tentera un triple salto arrière pour ne pas éreinter l’effort dombaslo-lévytique, sinon adieu les invites à Tanger dans le Palais des lèche-cul.
On va, comme d’habitude, attendre ces fayots au tournant pour se moquer d’eux, les rouler dans leurs propres phrases et les livrer tout ficelés à la vindicte populaire.
Enfin, bonne chance à mamie Lévy, c’est pas facile de réussir quand on prône l’Amour et qu’on a un mari sanguinaire qui prône la Haine. Chez les Lévy-Dombasle, quand on parle politique, les assiettes doivent voler !
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