Alicia Aylies est élue Miss France 2017 sur TF1 le samedi 17 décembre avant minuit, au moment où Marine Le Pen termine son voyage électoral de 4 jours en Guyane… On appelle ça un tamponnage informationnel. Seuls les tordus de la politique bien-pensante y verront un rapport.
Car aussitôt élue, un torrent de messages antiracistes a noyé les réseaux sociaux. Comme si l’élection d’une jeune femme de couleur était un pied-de-nez, voire une gifle, au « racisme » ambiant.
Il est vrai que certains s’étaient amusés à compter les filles de couleur sur les 5 dernières finalistes : 4 sur 5, soit 80%. Ils y ont vu une sorte de volonté d’appliquer les consignes oligarchiques de transformer un concours de gonzesses en défilé promotionnel pour l’antiracisme socialiste. Il n’y a pas de preuve de cela, mais les observateurs de la chose culturelle auront remarqué, depuis une petite décennie, la propension du milieu à traduire sagement les desiderata de la dominance.
Par exemple, au Festival de Cannes, des œuvres totalement en phase avec l’idéologie dominante (féminisme, sionisme, antiracisme, prosélytisme homosexuel) sont régulièrement et de plus en plus souvent primées. Il suffit qu’un lobby évoque le manque de prix décernés aux femmes pour qu’aussitôt, une femme soit distinguée. De la même façon, les films à ressort homosexuel, le plus souvent sans intérêt, reçoivent une avalanche de dithyrambes. Car la presse suit, ou précède, avec toute sa force de frappe et de persuasion. C’est très gênant.
Des douteux verront donc dans l’élection de la très jolie Alicia un choix politique, d’autres argueront que c’est la plus belle du royaume qui a gagné. Tant que c’est pas Arielle Dombasle qui gagne, on peut encore penser que le biais oligarchique ne joue pas totalement dans le « choix » du jury. De manière plus générale, si l’on transpose cette élection somme toute inoffensive dans le domaine de la politique sérieuse, on peut aussi imaginer que le choix des candidats de départ et le choix final sont plus ou moins truqués, sinon dirigés.
Ainsi, le candidat pourtant crédible Gérard Filoche a-t-il été éliminé de la primaire de gauche, sans qu’on sache très bien pourquoi. Officiellement, il n’aurait pas eu assez de « parrainages », un terme qui sent la mafia. Officieusement, il a trop attaqué les socialistes pour pouvoir prétendre à une primaire, même truquée. C’est vrai que du côté écolo ou radical, on est resté bien gentil, bien soumis (il y a les sièges à venir, aux législatives). Le changement, s’il vient de là, ne sera pas trop brutal.
- Miss Tahiti était pas mal non plus
On souhaite malgré tout ce barouf (buzz en bon français) bonne chance à Alicia, qui va représenter la France partout dans le monde et nos régions pendant une année, en lui demandant de ne pas trop prêter attention aux interprétations des uns et des autres.
Le seul conseil qu’on s’autorise à lui donner, c’est d’éviter le show-biz et ses requins, qui tournent traditionnellement autour de l’élue. C’est la deuxième partie du concours, nettement moins médiatisée. Certains sont déjà sur les rangs.
Alicia, protège tes arrières, comme dirait Mourinho.