Ces choses-là ne se pratiquaient pas dans le peuple. Il avait, et il a, d’autres soucis.
Pour nettoyer la fange, une seule solution : suivre le chemin du peuple, donner de vrais soucis, de vrais travaux, de vrais enjeux, de vraies ripostes douloureuses aux parasites qui, apparemment, s’ennuient.
A force de se tourner les pouces, ils en viennent aux mains (jeux de vilains) puis au poing.
Les poings des vrais hommes pouvaient jadis régler le sort de ces oisifs dégoûtants, entraînant une jeunesse décérébrée dans leurs enfers.
Et puisque les dégénérés usent du don divin (leurs précieuses mains) pour autre chose que pour créer, façonner et se défendre, redressons la barre et mettons-les à manier la rame, la pioche, l’outil.
Aux galères ! Au bagne ! Aux tropiques ! Au Pôle Nord !
Il y a beaucoup de boulot manuel à assurer dans ces contrées presque inexplorées.
Ils en perdront toute envie de tripotage d’excrément, toute idée de prosélytisme, tout goût pour ce qui rend malade. Le cœur allégé, les muscles fourbus, la journée bien remplie, ils aurant même envie de réciter le bénédicité, avant d’ingérer leur gruau bien gagné. De vraies amitiés viriles pourront même se forger à l’ombre des icebergs ou des crocodiles !
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