Natacha Polony, sous la surveillance du rejeton Klarsfeld, sort le discours qui plaît au lobby sioniste. Mais qui déplaît aux Français. Elle finira écartelée, comme beaucoup d’autres.
« Il y a la question d’abord purement juridique, est-ce qu’il va être possible de caractériser l’antisémitisme dans cette pancarte, c’est un débat entre les associations parce qu’en fait il est toujours très difficile, quand il n’y a pas clairement des accus, des cris comme “mort aux juifs”, qu’on a vus dans des manifestations en France il y a pas si longtemps, quand il n’y a pas ça, comment on fait pour condamner pour antisémitisme, incitation à la haine ? Et ça c’est un enjeu majeur, pourquoi ?
Parce que derrière, cette pancarte, elle révèle toute une idéologie, une idéologie qui, pendant des années, en France, avait plus ou moins disparu, était en dessous des radars, elle n’osait plus s’exprimer. Et puis, depuis en gros 20 ans, on voit resurgir l’antisémitisme en France, il faut se souvenir évidemment de 2002, les Territoires perdus de la République, ce livre qui dénonçait un antisémitisme qui surgissait. Alors c’était pas exactement le même, c’était un antisémitisme dans les banlieues, de la part de jeunes d’origine immigrée, et on n’a pas voulu voir, parce qu’il fallait pas, c’était des victimes, fallait pas être des bourreaux.
Et à cette occasion, a resurgi petit à petit ce vieil antisémitisme d’extrême droite, qui du coup s’est senti pousser des ailes et on a vu la jonction se faire entre les deux, grâce à Internet, grâce aux sites comme ceux d’Alain Soral, par exemple, grâce à ces gens qui petit à petit ont instillé ça, et là, ce qui est terrifiant, c’est que c’est en train d’être de plus en plus décomplexé et qu’il va falloir à un moment donné comprendre que cette rhétorique-là est en train d’abîmer absolument tous les rapports sociaux, on le voit surgir dans une manif de Gilets jaunes, là dans une action d’antivax, ça ne peut pas être considéré comme anodin, mais ce qu’il faut c’est comprendre comment on le combat efficacement, parce que les bons sentiments ça ne sert à rien dans ces cas-là. »
Fièvre ou prise de conscience ?
Cette magnifique profession de foi d’agent de la propagande déguisé en journaliste est truffée d’inexactitudes, de grossièretés (dans le sens de manque de subtilité) et de contre-vérités.
Polony, toute à son explication clairement sioniste, oublie une chose essentielle, inversant du coup la cause et la conséquence : l’antisémitisme prétendu des banlieues dans les années 2000 n’était que la résultante de la seconde intifada déclenchée à dessein par le général Sharon (frapper en premier pour être frappé en retour par la résistance palestinienne et détruire ensuite les infrastructures palestiniennes par représailles), cette tension israélo-palestinienne qui durera de 2000 à 2005.
Quant à la théorie de l’antisémitisme « en train d’abîmer tous les rapports sociaux », ça va faire rire tous les sociologues sérieux, en plein chaos économique et social provoqué par la caste néolibérale au pouvoir, que ce soit à Paris ou à Bruxelles ! La fin de la diatribe polonyenne vaut son pesant de shekels, ou les trois deniers des Évangiles : foin de « bons sentiments », il faut tirer dans le tas ! Soit la méthode de la clique raciste et fasciste israélienne au pouvoir, qui est capable de sacrifier la santé publique des Israéliens – tous vaccinés pour rien – pour conserver son pouvoir mortifère.
Natacha se sait sous surveillance : sous les yeux inquisiteurs et méfiants de l’avocat en patins à roulettes qui vit sur le dos de la Bête (immonde), il est conseiller d’État !, le fils des époux Klarsfeld, ces pseudo-chasseurs de nazis (les plus importants ayant été raflés par les Américains, les autres ont été laissés libres pour amuser la galerie), elle sort le discours qui plaît au lobby sioniste. Qui finit invariablement, effaçant ses propres turpitudes, par accuser Alain Soral de tous les maux. Comme si Soral était le déclencheur de la persécution des Palestiniens et du camp de concentration de Gaza !
En février 2015, il est mis en examen par le tribunal de grande instance de Nanterre pour avoir porté atteinte à l’honneur et à la considération des « jeunes de banlieue » en déclarant que « La France n’est pas antisémite [...] mais une partie des jeunes de banlieue l’est ». La mise en examen en matière de presse est toutefois automatique et ne préjuge pas de l’existence de propos diffamatoires ou insultants. (Arno par Wikipédia)
Cette histoire de pancarte vire à la farce : comme le décryptent Monsieur K, Soral, Poussard et Viguier dans PTDH#42, tout se joue sur des euphémismes de plus en plus fins, de plus en plus éloignés de l’expression interdite par BHL, d’abord « les juifs », puis « le juif », le qualificatif « juif », « sioniste » (le lobby juif mondial tente d’assimiler l’antisionisme politique à de l’antisémitisme racial), jusqu’au « qui ? », et là on entre dans le grand comique, ce mélange entre la farce et 1984.
Une planche de Reiser, pardonnez-nous cette analogie, représente un petit garçon – se masturbant sur une image de femme nue – qui se fait poisser par sa maman. La maman gifle le vilain fils, l’engueule et déchire l’image. Le garçon, une fois seul, reconstitue l’image avec du scotch, la maman le reprend en flag, lui refout une rouste, et dépiaute complètement l’image érotique, pour que cette horreur s’arrête. À la fin, après un temps de réflexion, l’imagination faisant son chemin, le garçon se masturbe en regardant... le rouleau de scotch !
Polony, le plan anti-CNews de BFM TV, déjà en difficulté
Pour l’heure, la nouvelle concurrence proposée par le canal 15 pour déstabiliser CNews en début de soirée ne porte pas ses fruits. Si Pascal Praud n’a pas réalisé ses plus belles performances ce lundi, il a assommé ses rivaux en réunissant deux fois plus de public que BFM TV et LCI réunies. En effet, Natacha Polony a conquis 177 000 téléspectateurs et 0,8 % d’entre eux, contre 105 000 individus pour Ruth Elkrief (0,5 %). (toutelatele.com)
La punkette nationale-sioniste de gauche a été transférée de Marianne (où elle officie toujours) à BFM TV pour contrer la montée du national-sionisme de droite, puisque le débat a maintenant lieu entre les deux tendances du NS, incarné par Éric Zemmour sur CNews. D’ailleurs, le CSA a décidé de décompter, en tant que candidat potentiel pour 2022, son temps de parole.
Le « débat » a longtemps tenu sur la (fausse) fracture droite/gauche en France, puis sur la (fausse) fracture socialo-sionisme/national-sionisme, car ça restait toujours en famille, et aujourd’hui, c’est carrément national-sionisme de gauche contre national-sionisme de droite ! Tout le reste a été jeté aux orties : la droite, la gauche, le socialisme teinté de rose, tous ces vieux concepts bidon. On aura bien compris que l’idée principale, c’est la fracture, celle de l’idéologie française, que dénonçait BHL dans son pamphlet antifrançais, ou pro-sioniste, au choix.
Moralité
Plus on se soumet, moins on est populaire. Plus on obéit aux forces occultes, plus on se casse la gueule.
Le pari faustien, non seulement ça ne marche pas, mais ça finit toujours mal.