Exact, merci pour la précision des chiffres.
Pour compléter, cette régression se complete dans le temple du savoir, la Sorbonne, qui a vu sa place infestée de boutiques de fringues bas de gammes en place de libraires. On pourrait imaginer que le peuple lit de la merde mais qu´une élite vaste subsiste, c´est faux. C´est la dialectique TF1-Arte, deux faces pour arriver a la même regréssion sur les sujets essentiels.
A l´intérieur de la Sorbonne, 90% de jolies étudiantes suivent les cours pour devenir professeur, donc fonctionnaire sans se préoccuper de la valeur des oeuvres. Et sont capables de disséquer brillamment de chef d´oeuvres, comme de mauvais livres avec le même entrain. Rappelons que le programme de l´agrégation de Lettres propose régulierement pour le XX siecle, Malraux, Duras ou de Beauvoir cette année. Personne ne moufte. Les places sont cheres pour l´agreg et le salaire conséquent. Qui décide de la sélection ? Ne parlons pas du CAPES, le troupeau des profs ; dont l´Éduc Nat n´arrive plus a faire le nombre pour cause de salaires faibles et de diificulté du métier.
Une fois devenue fonctionnaire-professeur, ces jeunes femmes enseignent, se marrient, divorcent ; et se réfugient a 40 ans dans des conneries sentimentales genre Delphine le Vigan pour combler leur peine ; en affirmant que c´est de la littérature. Je parle de vieilles amies que je recadre gentiment sur leurs goûts littéraires, de merde. Une certaine partie des profs de francais ne connaît même pas Céline ! Et je ne parle pas de la nouvelle génération de filles qui sortent de khâgne, qui, derriere un emballage intellectuel certain, ont sombré dans le gauchisme le plus crasse ; et qui pensent penser et savoir du haut de leurs 22 ans et quelques livres obligatoires lus.
Le but est l´effacement de la culture francaise dans son ensemble. Le diable avance pas a pas. Pendant 40 ans on a fait étudier Sartre, qui écrivait bien, pour ne pas dire gand-chose. Maintenant on colle sa femme comme lecture sérieuse.
Il y a 20-30 ans on sortait du lycée en ayant lu Balzac et Céline, entourés de quelques merdes ; mais on avait la colonne vertébral, maintenant tout devient mélasse.
L´importance même de lire, dans une société libérale, devient anachronique.
Le paradoxe est qu´avec une tablette et le pdf, le lecteur a acces a des millions de livres gratuits, classiques ou dissidents ; et qui tiennent dans la poche ! Revoir Farheneit 451 et la scene des hommes-livres résistant Kontre la Kulture officielle.
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