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Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

Rappel historique sur le catholicisme social

Alain Escada a accordé à MPI-TV un entretien dans lequel il fait l’analyse de la situation sociale en Europe. Selon lui, les mêmes troubles apparaissent dans les différents pays d’Europe, alors que les gouvernements sont soi-disant de bords opposés. Il prône ainsi une troisième voie, garante du bien commun, celle du catholicisme social.

 

 

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46 Commentaires

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  • #1492263

    Faut arrêter cet anti syndicalisme primaire. Vous avez la mémoire courte M. Escada, vous avez oublié l’histoire de la chemise d’Air France et d’autres prise en otage de patrons d’entreprises. Les gens qui défilent sont aussi des français(le peuple), sans pour autant les assimiler à des crétins utiles, les antifa. Votre authentique progrès social avait un prix, le résultat d’un pétrole gratuit,
    notamment les trente glorieuses ou les progrès sociaux était réels, ce n’était pas le cas au dix huitième. Rassurez vous, il n’y a plus de combats entre les classes, les oligarques nous poussent à des affrontements ethnique ou religieux. Pour finir, il existe une classe dominante arrogante et vorace, arrêtez de ne pas la voir. Vous me persuaderez lorsque vous aurez convaincu les tenants des pouvoirs médiatique, économique, culturel, je n’ose même pas parler de politique à les partager avec plus de justice mais sans aucun égalitarisme, vous faites la leçon à ceux qui subissent les oppressions !

     

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    • Il doit confondre le militant de la base avec les responsables syndicaux, forces contre-révolutionnaires s’il en est.
      Un peu comme laguiller qui assimilait le patron de base à bill gates !

       
    • #1492321
      Le Juin 2016 à 20:11 par Marion Sigaut
      Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

      les progrès sociaux était réels, ce n’était pas le cas au dix huitième




      De quoi parlez-vous ?

       
    • #1492589

      @ Marion Sigaut
      Je parle des acquis sociaux de la classe ouvrière, il est bien plus agréable d’être prolo après guerre qu’au dix huitième. Vous devez certainement en savoir bien plus que moi.

       
    • #1492631
      Le Juin 2016 à 10:35 par Marion Sigaut
      Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

      @Demy
      C’est parce que j’en sais plus que vous que je me permets, sans animosité je vous l’assure, de vous signaler qu’au dix-huitième siècle il n’y avait pas de prolétaires, et que les travailleurs étaient tous incorporés donc protégés. Il est certain qu’il valait mieux être prolétaire en 1950 qu’en 1850. Et qu’il valait mieux être ouvrier en 1750 qu’en 1850. C’est comme ça.

       
    • #1492699
      Le Juin 2016 à 12:55 par Paysan Breton
      Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

      Je confirme qu’il est de plus en plus difficile d’être prolo dans le 18ème...

      Quant au XVIIIème siècle, lire ce qu’écrit Marion Sigaut plus haut. Sachez cependant que près de 4 français sur 5 étaient paysans, dont la plupart étaient propriétaires de leurs moyens de production et de leur capital... soit tout l’opposé de la définition de "prolétaire" selon Marx, que je vous invite à lire avant d’utiliser des mots que vous ne connaissez pas.

      P.S. pour rire un peu, lire le tissu d’âneries et de poncifs historiques contenus dans l’article "paysan" de wikipédia :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Paysan

       
    • @Demy
      Il faut me semble t il distinguer le paysan de base non protégé par un statut corporatif des "artisans de luxe" comparable aux cadres mondialisés d’aujourd’hui.

       
    • #1492787
      Le Juin 2016 à 14:41 par Claire Colombi
      Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

      @ Demy

      Il semble que vous forgiez votre raisonnement sur des données historiques erronées.

      Le XIXeme siècle fut une horreur absolue pour ce qui concerne les conditions de travail, et c’est le fruit de la Révolution française. Le prolétariat est une invention du XIX, grâce aux lois Le chapelier et Dallarde, mettant fin à toutes les protections sociales d’ Ancien régime, votées durant la Révolution Française.
      Mais qui sont les premiers à essayer d’enrayer la logique bourgeoise et marchande qui a mit en esclavage les populations ? Les monarchistes catholiques. Et ce, bien avant les marxistes socialistes et communistes :
      Le 22 décembre 1841, Le Vicomte Alban de Villeneuve-Bargemont prononce une allocution acide à la chambre des députés sur les conditions ouvrières, et notamment le travail des enfants qui le scandalise. Il obtient gain de cause. En 1850, c’est un autre monarchiste catholique, le vicomte Armand de Melun qui réussi à faire passer des lois sociales, contre les logements insalubres, autorise la création de caisse de retraite, d’assistance judiciaire et hospitalière etc. Je ne citerai pas nom plus le comte de Chambord et La Tour du Pin.
      Tout les républicains libéraux étaient contre. Monsieur Waldeck-Rousseau qui légiféra sur les syndicats et encadra donc leurs créations en 1894, le fit pour contrer la re-création des corporations voulu par le comte de Chambord notamment ( demande éminemment populaire également). Quand on sait que ce Waldeck-Rousseau est à l’origine de la loi de 1901, qui ouvrit un boulevard à la Franc-Maçonnerie, qu’il purgea l’armée au moment de l’affaire Dreyfus, en limogeant les anti-dreyfusards et qu’il était un colonialiste acharné, envoyant même les tirailleurs tirer sur une foule en Algérie en 1901, on se demande ou est le social la dedans…
      Avec la peur du communisme une partie des catholiques français ont, au XX siècle, laissé tomber les questions sociales, mais c’est faux pour le XIX.

      La seule chose qui fait véritablement peur au capital c’est la communauté paysanne et la corporation, une entente verticale et hiérarchique qui donne un sens au travail, et une dignité à un homme qui redevient artisan et non pas prolétaire qui fait tourner la machine…

       
    • @Paysan breton
      Si les paysans du 18ème étaient de bons petits capitalistes agraires, pourquoi diable beaucoup d’entre eux ont ils finis au siècle suivant dans le kolkhoze usinier des périphéries urbaines ?

      D’après Henri Sée, surtout au nord du pays, près des deux tiers des exploitations faisaient moins de 1 hectare, soit trop petites pour survivre. Il y avait un certain nombre de taxes en outre qui leur incombaient notamment lors des successions. Pour info il y a des passages sur la transformation du mode de production agricole dans les manuscrits de 1844 de marx.

       
    • #1492867

      @Paysan Breton
      Malgré sa connaissance approfondie du sujet, je vois que Madame Sigaut est bien plus humble que vous, votre façon de vous adresser aux gens avec des leçons en arrière plan est d’une arrogance sans nom.Merci pour la paysannerie, on parle de classe ouvrière, votre prétention vous aveugle.

       
  • #1492327
    Le 20 juin 2016 à 20:15 par Lord Volde
    Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

    J’aime bien le sourire franc du collier affiché de manière naturellement décontractée par Alain Escada dont la bonhomie, l’aisance orale et la prestance le rangent parmi la noblesse intellectuelle et charismatique de la France élégante et profondément déiste.

    L’humanité et la théorie des classes sociales appartiennent à des catégories politiques intrinsèquement opposables car la première obéit aux instincts grégaires de conservation (sécurité) et de reconnaissance (sociale) alors que la seconde perpétue le règne de la grandeur du lion en y ajoutant la force (domination) et le pouvoir du logos.

    Vous avez compris que je ne partage pas l’opinion émise par notre éminent frère de luttes, Alain ESCADA, au sens où le considère que la Révolution "sociale et politique" passe inéluctablement par le chemin ardu et besogneux de la lutte des classes.

     

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    • #1492546

      La lutte des classes et le prolétariat, comme le capitalisme, sont issus de la Révolution française, c’est-à-dire du renversement de l’ordre économique et social catholique.

       
    • Non, le truc a été "conceptualisé" mais on peut penser qu’il existe depuis la disparition des communautés et l’apparition des sociétés. Entre les patriciens romains et l’esclave d’une latifundia, il n’y avait pas vraiment convergence d’intérêts si l’on peut dire.

       
    • #1493659

      @ Titus

      La lutte des classes est un concept qui a été imaginé au XIXième siècle. Karl Marx l’a utilisé à la suite de quelques historiens libéraux de la restauration. Ce n’est pas à coups de bobards qu’on renverse la table en y assurant le succès.

       
  • #1492377

    La troisième voie c’est le national socialisme.
    Mais personne n’ose y penser même en rêve.

    C’est une théorie économique qui n’a rien à voir avec le nazisme, soyons claire.
    Pour s’en convaincre, il suffit de lire "la révolution Européenne" de Delaisi.
    Et en plus cela à été expérimenté dans le monde du réel avec succès.

    Troisième voie, cela veut dire avant tout sortir de l’esclave Bancaire international par la dette.

     

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  • #1492435
    Le 20 juin 2016 à 22:38 par Juste un Com de Platon
    Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

    Justesse , etc. Bon sens , lucidité et bienveillance ...
    Merci Mr Escada.

     

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  • #1492450

    Ne s’agit-il pas là de ce proudhonisme dont parle Francis Cousin, ce vœux pieux de réformer et de contraindre à la décence un système par essence destructeur de l’être ? Alain Escada croit-il vraiment qu’après avoir chassé les marchands du temple, le Christ leur demanderait d’être raisonnables et d’œuvrer sans relâche au bien commun et au bonheur universel ?

     

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  • #1492575

    quand on entend et qu’on voit ce type, on sent qu’il en a...

     

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  • #1492907

    Intelligence vs. Spiritualité
    L’analyse politique et économique a été en grande partie faite par un certain A. Soral dans notamment “Comprendre l’Empire”. Ressasser le grognement des conséquences de la marchandisation de notre société est une chose, la décision de choisir le type de société est l’étape suivante. La vision sociale et son application politique ne sera jamais suffisamment pérenne, puisque variant au gré de la morale et des intérêts de chacun (« vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà »). Par le libre arbitre, les hommes ont pris par la voie post-1789 de mener la politique des gouvernés par la raison dont les logiques varient au cours du temps. Par exemple,
    - sous Saint Louis : nous sommes passer de l’équivalent de 3 jours / semaine de travail à 5 voir 6 jours ; la protections paysans par les seigneurs fut remplacée par la totale non protection des ouvriers et de leurs enfants quelques siècles plus tard.
    - J-M Le Pen installe sa fille au pouvoir, qui le vire quelques années plus tard.
    Le choix politique basé uniquement sur l’intelligence et la compréhension du monde à l’instant t des hommes seuls est donc insuffisant. Ceci est prouvé systématiquement et historiquement. Le peuple de France veut-il oui ou non être guidé par le catholicisme c’est-à-dire que le Christ reprenne la place première dans le coeur des hommes ? Oui ou non, la société veut-elle se baser incontestablement sur une politique appliquée directement des principes christiques et catholiques ? Seuls les français peuvent y répondre. Les conséquences pratiques d’un tel choix n’est malheureusement que bien peu discuté entre français qu’ils soient chrétiens, athées, juifs ou musulmans ou de bords politiques différents (« Gauche de travail, droite des valeurs »).

     

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  • #1492937
    Le 21 juin 2016 à 17:50 par Dolores139
    Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

    Ce doit etre une plaisanterie cynique de mauvais gout...

    Qui a cree les bagnes industriels decrits par Hugo, Zola, Dostoiesky et Dickens.... Et qui les maintient aujourd hui ici et ailleurs...

    Ou etait l Eglise alors que cette incroyable regression anthropologique avait lieu sous son nez...

    Allons, donc. Mon devoir de catholique tradi est de souligner la realite, aussi sordide soit elle. Quand Monsieur Estrada nie le triste passe d une Eglise faillible, composee d etres humains qui le sont tout autant, nous sombrons tous avec lui dans les bas-fonds de la haine et des pieges que nous tend le demon pour nous affaiblir un peu plus tous les jours.

     

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    • #1493398
      Le Juin 2016 à 08:56 par Marion Sigaut
      Alain Escada : "Il faut retrouver la volonté de justice sociale"

      Je ne sache pas que les bagnes industriels aient existé dans la France catholique et royale. Ils ont été l’aboutissement de la destruction de tout le tissu social d’ancien régime et son remplacement par l’économie de marché chère au cœur des Lumières.
      La condition de cette destruction a été la mise au pas de l’Eglise, que les révolutionnaires ont attaquée dès les début de la Révolution. La politique antireligieuse de la Révolution a mené à la déportation et au massacre de dizaines de milliers de prêtres, ce qui a mené à la guerre civile.
      Jamais l’Eglise n’a retrouvé son autonomie d’antan, l’Eglise du XIXe siècle était totalement sous tutelle, on l’a bien vu en 1905 quand on a opéré la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
      L’Eglise n’a pas à porter la responsabilité des crimes commis par ses ennemis.

       
  • #1493391

    La politique du bon sens tout simplement voila ce qu’il nous faut

     

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  • #1494008

    Intervention de bon sens,
    Cette ligne mériterait d’être promue, construite et défendue davantage.
    Et pas que par les catholiques.
    Où est l’église ?!?
    Ou sont ses représentants ?

     

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