Un examen concernant la commission d’enquête Waterhouse, qui s’était penché sur les abus sexuels au sein de foyers d’accueil pour enfants au Nord du Pays de Galles dans les années 1970 et 80, a commencé.
La Juge Macur a promis d’être méticuleuse et rapide dans sa mission afin de découvrir si les accusations d’abus – notamment à Bryn Estyn à Wrexham – ont fait l’objet d’une enquête correcte.
Son inspection se déroulera parallèlement à une enquête distincte menée par l’Agence cationale sur la criminalité (National Crime Agency) portant sur des allégations liées à de mauvais traitements et les moyens mis en œuvre par le service de police s’étant occupé en premier lieu de l’affaire.
Une des victimes, Keith Gregory, a déclaré au Leader :
« Cela fait trop longtemps que j’attends, je me sens néanmoins toujours aussi concerné [...]. Nous pensions que tout était fini en 2000, mais apparemment ils ne sont pas allés assez loin. »
L’enquête initiale sur les allégations de mauvais traitements fût dirigée par l’ancien juge de la Haute Cour, sir Ronald Waterhouse. Ce dernier avait focalisé l’enquête sur les foyers d’accueil dans les anciennes juridictions des conseils municipaux des comtés de Gwynedd et Clwyd depuis 1974.
Cette enquête de 3 ans, qui émit ses conclusions en 2000, a siégé pendant plus de 200 jours et a entendu les témoignages de 259 plaignants, cependant ces derniers ont depuis estimé que l’enquête n’avait pas permis de découvrir la réelle ampleur des abus.
L’ancien résident de Bryn Estyn, Steve Messham, a déclaré à la BBC (émission de Newsnight) qu’il avait été « vendu » à des hommes et exploité sexuellement dans des hôtels.
Dennis Parry, qui a dirigé le Conseil municipal de Clwyd de 1989 à 1995, a déclaré :
« Si elle (Mme la Juge Macur) est fidèle à sa parole, nous serons très reconnaissants quant aux conclusions de cet examen [...]. Nous le devons à ceux qui ont été maltraités et qui ne se sont pas senti écouté, elle doit faire un travail contentieux. J’espère juste qu’elle sera en mesure d’acquérir toutes les preuves. »
Keith Gregory, qui représente désormais Smithfield à la baisse sur Wrexham Conseil, sera interviewé aujourd’hui par l’Agence sur les crimes organisés aggravés (Serious Organised Crime Agency) au sujet de son expérience aux mains de ses agresseurs à Bryn Estyn.
« Je ne suis pas à 100% sûr que je vais être assez fort pour cette entrevue... », a t-il dit. « Une grande boîte de Pandore a été ouverte et nous devons commencer à révéler ce qui s’est passé une fois de plus [...]. Il y a beaucoup de gens qui sont en difficulté. Je dois rester fort pour eux. »
Mme la juge Macur fera des recommandations au secrétaire d’État à la Justice et le secrétaire d’État du pays de Galles une fois que la contre-enquête sera terminée.
La juge a stipulé :
« J’ai la ferme intention d’examiner les récentes allégations selon lesquelles des maltraitances sur mineurs au sein de foyers au nord du pays de Galles n’ont pas l’objet d’une enquête dans le cadre de la commission Waterhouse, et si c’est le cas je veux savoir pourquoi [...]. Je suis satisfaite d’avoir la garantie que des ressources suffisantes seront mises à ma disposition pour effectuer cet examen qui sera méticuleux et rapide. Je ne tirerai aucune conclusion jusqu’à ce que j’ai toutes les preuves. »
Malcolm King, l’un des principaux conseillers municipaux de Wrexham, fut président de la Commission des services sociaux de Clwyd, au moment où le rapport Jillings, un document clé sur les abus au sein du foyer d’accueil de Bryn Estyn, fut élaboré. Hier soir, il a déclaré :
« J’espère qu’elle pourra améliorer le travail effectué durant la Commission d’enquête Waterhouse [...]. Cette enquête avait représenté un énorme pas en avant, confirmant qu’il y avait bien des maltraitances généralisées dans le système de garde, mais il est nécessaire d’expliquer pourquoi autant de pistes n’ont pas été explorées, notamment en ce qui concerne les pédophiles qui s’attaquaient aux enfants dans les foyers d’accueil. »
Ken Skates, le gérant financier du Comté de Clwyd Sud a déclaré :
« Il est impératif que nous fassions en sorte que chacun estime avoir eu son mot à dire concernant les abus qu’il a subi. »