C’est la première fois que la Justice retient un tel qualificatif. Un juge d’instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé de renvoyer devant une cour d’assises quatre suspects soupçonnés d’avoir provoqué la mort d’un vigile par le biais de « pressions psychologiques ». Ce dilemme pourrait envoyer les quatre hommes en prison pour de longues années. Le cas est examiné ce mercredi matin devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.
Les faits remontent au mois de mars 2010. Le vigile d’un magasin de bricolage de Bobigny est retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq. L’autopsie conclut rapidement à une mort par noyade. Une agression avait éclaté un peu plus tôt entre la victime et quatre clients pour une banale histoire d’achat de pot de peinture et de pinceau, au moment où le magasin fermait ses portes.
[...] L’enquête a démontré que le vigile avait été frappé mais jamais jeté à l’eau. Le magistrat estime toutefois que les suspects ont provoqué « une perturbation psychologique » et « un choc émotif » si forts que le vigile n’avait plus d’autre choix que de se jeter à l’eau.
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