Dans l’affaire Karachi, le juge Van Ruymbeke détiendrait la preuve qu’une partie des commissions perçues par un intermédiaire aurait été utilisée pour payer les sondages de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995 dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.
Coup de théâtre dans l’affaire Karachi ! Il pourrait être décisif et placer Édouard Balladur et Nicolas Sarkozy en fâcheuse posture. Selon France Info, l’enquête du juge Renaud Van Ruymbeke, qui a commencé il y a deux ans, s’est enrichie de documents qui permettent de faire le lien entre les commissions versées à des intermédiaires étrangers en marge de contrats d’armement conclus par la France en 1994 et 1995, et le financement présumé occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur.
Jusqu’à présent, les suspicions étaient fortes. Mais elles n’avaient jamais pu être étayées. Nicolas Sarkozy s’était même indigné qu’on puisse le mettre en cause ainsi que son mentor Balladur.
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