Devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale consacrée à “l’indépendance du pouvoir judiciaire”, l’ex-procureur Éliane Houlette a témoigné de la « pression du parquet général » dans l’affaire Fillon.
C’est l’indépendance même des magistrats qu’Éliane Houlette remet en cause. Interrogée par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale consacrée aux « obstacles à l’indépendance du pouvoir judiciaire », l’ex-procureur national financier a reconnu avoir subi la « pression du parquet général » au début de l’affaire Fillon, en février 2017, rapporte Le Point. Elle pointe notamment des demandes incessantes pour qu’elle fasse remonter les informations le plus vite possible sur les derniers actes d’investigation.
[…] « On ne peut que se poser des questions [sur ce qui est fait de ces informations, NDLR]. C’est un contrôle très étroit », a-t-elle ajouté. Plus étrange encore, Éliane Houlette a évoqué une réunion lors de laquelle on lui aurait demandé d’ouvrir une information judiciaire contre François Fillon, alors que les investigations avaient jusque-là lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire, rapporte Le Point. […]
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