Mon réflexe serait d’interroger le ressentiment haineux inavoué de Olivier Duhamel envers Bernard kouchner : jaloux de ce fantôme du passé de sa femme, ne pouvant rivaliser avec sa grandiose et omniprésente production (3 enfants Kouchner sous son toit), Duhamel s’est senti oppressé de devoir cohabiter avec son rival par progéniture interposée.
Le jeune Victor incarnait, de manière insupportable, ce spectre du père divorcé mais omniprésent auprès de la femme commune. Cet enfant (ou, du moins, ce que Duhamel projetait sur lui) étant le trait d’union indélébile entre Bernard Kouchner et Evelyne Pisier, il fallait le briser, sodomiser le père à travers lui.
C’est alors que naît la figure du "parâtre", rongée par le rappel incessant de l’ubiquité kouchnérienne via ses enfants, via sa fonction de ministre, via son rayonnement social, via la femme à partager : Duhamel touchait le fils pour atteindre le père.
La logique hétéronormale eut voulu qu’il s’attaquât à la fille ; il aurait alors blessé sa mère, ce qui n’était guère son but, puisque cette dernière était doublement auréolée à ses yeux :
Evelyne Pisier était, pour Duhamel, une prise de guerre, un trophée de chasse arraché aux hommes de pouvoir (Castro, Kouchner)
Celle qui, par sa cécité, sa surdité et son mutisme au long cours, faisait offrande de ses enfants au prédateur afin de payer la créance de son luxueux train de vie et de rembourser la dette de sa prestigieuse exposition sociale.
Les enfants pédophilisés et incestués sont, bien souvent, la monnaie d’échange tacite du surclassement affectif et social dont le parent le plus faible se sent redevable. Mais puisque le législateur nous dit que le problème, ce sont les Jackie et Michel de la toile et non les Olivier protégés par un voile...
Répondre à ce message