Une victoire (à la Pyrrhus) pour l’exécutif. Les parlementaires ont procédé aux votes, ce lundi 20 mars, à la suite des deux motions de censure déposées par le groupe LIOT et le RN après l’utilisation du 49.3 par Élisabeth Borne pour faire adopter la réforme des retraites.
Mais le texte du gouvernement a finalement été adopté, les textes n’ayant pas convaincu assez de députés. En effet, la première motion de censure « transpartisane » n’a récolté que 278 voix sur les 287 nécessaires, tandis que la deuxième, celle du Rassemblement national, n’a récolté que 94 voix.
La tension était déjà à son comble avant même le vote. Premier orateur à la tribune, le député LIOT Charles de Courson a ouvert le bal en fustigeant « l’injustice » de ce projet tant voulu par Emmanuel Macron, dénonçant un « déni de démocratie » à la suite du onzième 49.3 dégainé par Élisabeth Borne pour faire passer le texte sans vote.
« L’Assemblée nationale, seule représentante du peuple français, n’aura jamais voté sur ce projet de loi », a lancé l’élu accusant le gouvernement d’avoir « cédé à la facilité pour éviter la sanction du vote ».
« Vous avez très clairement détourné l’esprit de la Constitution (…) Vous mettez une France au bord du précipice pour un milliard d’euros » d’économies, a tancé Charles de Courson. « Tout ça pour ça », a-t-il ajouté.
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