"Paradoxalement ces scènes de violences marquent le début de la fin du mouvement, ceux qui restent sont les plus déterminés. La crise n'est pas terminée mais elle décline : l'exécutif reprend des couleurs, le soutien pour les #GiletsJaunes s’essouffle". Jérôme Fourquet #cdanslair pic.twitter.com/z35W5VzUfb
— C dans l'air (@Cdanslair) 9 février 2019
L’Acte XIII a montré déjà une chose : que les journalistes et les hommes politiques qui parlent à longueur de samedi d’« essoufflement » allaient s’essouffler avant les centaines de milliers de Gilets jaunes en lutte.
Comme d’habitude « on est 1000 » a #Marseille #acteXIII #Acte13 #acte13 #macron #castaner #ViolencesPolicières #GilletsJaunes #GiletJaune #giletsjaunes pic.twitter.com/3Tojcs56az
— Mojitobatbat (@mojitobatbat) 9 février 2019
De ce côté-ci de la barrière, on est rassurés. Chaque manifestation réprimée dans la violence entretient le foyer de la prochaine manifestation. C’est une bûche de plus dans l’âtre du mécontentement national. Et les choses ne vont pas s’arranger toutes seules : le président élu par la propagande – autrement dit le mensonge – continue à faire sa promo personnelle en faisant croire à un grand débat dont tout le monde se fout.
Audiences en chute libre : la diffusion du Grand Débat arrêtée ? #Politique. En raison des faibles audiences des derniers débats animés par Emmanuel Macron, leurs retransmissions pourraient être arrêtées. https://t.co/2WhEDqDWc2
— VeroniqueThore (@veroniquefthore) 8 février 2019
Même sur BFM, la chaîne la plus soumise à la parole dominante, il est question de zapper ces retransmissions qui ne font pas d’audience. Dans le réel, c’est pas mieux : les prix augmentent dans les hypermarchés, et la grande distribution ne va sûrement pas répercuter ces hausses dans ce qu’elle paye aux producteurs qui la fournissent.
Alors, devant l’impasse, la violence ne résolvant rien (mais ça, on le savait déjà), on voit fleurir de petites ingénieries qui facilitent le travail de sape oligarchique contre les Gilets jaunes.
Un acteur connu résume la pensée de toute une élite avec une vulgarité qui va probablement lui coûter cher (en argent).
François Berléand :
« depuis le début, ils me font chier les #GiletsJaunes »
Ces gens qui achètent tes DVD et payent des places de cinéma pour aller voir tes film ?
Plus pour longtemps, pauvre type...#Acte13 #ActeXIII pic.twitter.com/co1L6KbkSY
— Le Marmotton Gaulois Réfractaire (@MarmotteDroite) 9 février 2019
Un président d’Assemblée, personnage qui sent lui-même le souffre, voit sa prétendue maison d’habitation incendiée. Quand on voit les photos de sa baraque, pour un homme qui aime tant l’aisance, avec cette chaise d’enfant innocente posée au milieu du drame, on résiste difficilement aux assauts d’un doute légitime.
Mais c’est sur un plan politique moins personnel que le pouvoir mise actuellement : il s’agit d’opposer les nationalistes aux gauchistes dans le mouvement des GJ afin de le fracturer. L’introduction des casseurs, antifas et autres black blocs dans les manifestations pacifiques des GJ permet au pouvoir de saloper la contestation sans se salir les mains.
À Lyon, la dernière campagne de presse anti-ultra droite a permis de créer un chaos au milieu de la manifestation. Plus il y a de violence interne, plus ça effraye le Français spectateur et plus ça fortifie Macron et ses maîtres. C’est vieux comme le monde du renseignement mais ça marche toujours.
[ FACE À FACE ] LYON | Des "gilets jaunes" appartenant aux groupuscules nationalistes et d'extrême droite affrontent des "gilets jaunes" d'extrême gauche. #ActeXIII pic.twitter.com/hdyWumx8k7
— [ Lies Breaker ] (@Lies_Breaker) 9 février 2019
Dans les médias qui leur sont acquis, les people commencent à sortir du bois de leur peur – le coup de Dubosc leur a foutu les pétoches – et commencent à jeter leur venin sur ces Français qui ne se tiennent pas bien et qui menacent la quiétude bourgeoise. La fausse gauche montre alors son vrai visage :
Est-ce que je suis en train de devenir une horrible réactionnaire ? J’en ai marre qu’on me confisque les rues de Paris tous les samedis. Je déteste qu’on conspue l’Assemblée nationale. Je suis lasse des slogans absurdes. Je dois filer un mauvais coton...
— Josyane Savigneau (@josavigneau) 9 février 2019
Mais c’est l’incendie d’une voiture de Sentinelle qui a fait pousser des cris aux imposteurs qui nous commandent et à leurs journalistes serviles. On ne parle que de ce break marronnasse sacrifié, ce qui permet d’oublier que l’opération Sentinelle vise surtout à protéger une extrême minorité de Français, ceux qui hurlent au loup à chaque occasion, et au besoin ils la créent...
Brûler un véhicule des forces armées chargées de lutter contre le terrorisme est non seulement honteux mais surtout irresponsable. Ni l'inconscience, ni la bêtise ne détourneront Sentinelle de sa mission.
— Florence Parly (@florence_parly) 9 février 2019
On rappelle que n’importe qui peut mettre le feu à une voiture et au symbole qu’elle représente, en l’occurrence la sécurité présumée des Français face au « terrorisme ». Les pyromanes, on le sait, peuvent venir de partout. Et transformer trois murs noircis chez un cumulard de première en « attaque contre la République » est vraiment le fruit d’un cerveau malade, pour reprendre l’expression de Patrick Liste Noire, ou d’un cerveau menteur.
Non, madame #Schiappa ce n'est pas un attentat contre la République... #Ferrand n'est pas la république, bien heureusement !
C'est tout simplement un acte stupide que vos outrances verbales et fiscales ont contribué à provoquer. #PeupleExaspéréhttps://t.co/xNwnmbeqRJ— Mormach (@mormach) 9 février 2019
Dans le genre provocation attribuée aux Gilets jaunes, on vient d’en voir une belle : un « Juden » tagué sur la vitrine d’un snack juif à Paris. Malheureusement, aucun témoin n’a filmé ce crime contre le bagel. Et là, après les incendies venus d’on ne sait où, c’est le scandale national. Enfin, dans les médias hein, n’exagérons pas la psychose hitlérienne.
Cinq petites lettres suffiraient ainsi à ruiner un mouvement social de masse ? Allons, madame la Propagande, un peu de sérieux !
Qu’un facho écrive une injure antisemite utilisée par les nazis passe encore. Mais que des dizaines de personnes le laisse faire me donne envie de vomir. https://t.co/CAoUSurNuB
— mathieu Kassovitz (@kassovitz1) 9 février 2019
Le petit Kassovitz, cette (très) légère conscience de classe dominante, héritier des valeurs commerçantes d’une bourgeoisie cultu(r)elle et non intellectuelle, s’insurge. Nous voilà en plein terrorisme nazi, une brise de 1942 rafraîchit l’air brusquement, une éclipse nous plonge en pleine Nuit de cristal, notre montre indique l’heure sombre, Paris (re)devient Vichy, c’est le terrain préféré des sionistes à l’affût !
Paris, 2019.
Je pense aux @Les_Derniers , revenus de l’enfer, et qui, au soir de leur vie, doivent faire face à cela. Quelle misère... pic.twitter.com/TBKei2c5OS— Emilie Frèche (@EmilieFreche) 9 février 2019
Heureusement, tout le monde n’est pas dupe de ces happenings qui tombent pile au bon moment pour une oligarchie extrêmement secouée par les événements. Et en grattant un peu, on comprend mieux certaines prises de paroles... malheureuses.
François Berléand le Lèche-cul de service #giletsjaunes pic.twitter.com/3YdDnBtrWW
— Montespanpan QQ (@Miss_Peluche) 9 février 2019
Quand les réseaux sociaux seront fermés à tous ceux qui doutent – on ne parle même pas des vrais complotistes –, à tous ceux qui se posent des questions sur ce qui nous arrive, ou plutôt sur ce qui nous tombe sur la gueule, alors on ne verra plus ces messages montés de la terre (l’inverse de tombés du ciel) qui nous rassurent sur l’intelligence d’un peuple.
Dites Richard Ferrand si les enquêteurs cherchent des renseignements susceptibles de les aider à identifier le responsable de cet incendie ... moi j'ai le nom du gars qui a mis le pays en feu depuis son élection à la Présidence https://t.co/CW5dgSjEQL via @lavoixdunord
— Dolto (@Fils2Psy) 9 février 2019
L’information qui fait mal aux sionistes anti-Gilets jaunes vient de tomber :
A propos du tag "Juden" attribué hier à Paris à des Gilets jaunes par tous les menteurs professionnels comme @CCastaner, @BGriveaux, et autres Joann Sfar, antifa de pacotille, une mise au point salutaire de @CheckNewsfr, qui a pu interroger le propriétaire du fast food concerné. pic.twitter.com/xpApxtE2hr
— Aude Lancelin (@alancelin) 10 février 2019
Vous avez dit ingénierie ?