Tout est parti d’une info « BFM TV », ce qui est un oxymore, mais c’est pas grave. En lisant le titre qui suit, nous avons sursauté, les images des heures sombres, enfouies au fond de notre esprit démocratisé, sont remontées à la surface...
Pour information, la photo dans le jardin n’a rien à voir avec le sujet, même si on ne voit que des Blancs et que, peut-être, il s’agit de néonazis, sinon au moins de racistes, puisqu’ils sont blancs, suivant le raisonnement des trois grâces, Assa, Yseult et Rokhaya.
L’intro de Drahi TV ne laisse aucun doute sur les malfaisants :
« Six membres d’un groupuscule néonazi ont été interpellés le 4 mai alors qu’ils préparaient un attentat contre une loge maçonnique, a appris BFM TV ce vendredi. Les interpellations ont eu lieu dans le Bas-Rhin et dans les environs de Sochaux (Doubs). Des armes, notamment des couteaux, et des munitions ont été découvertes ainsi que de l’argent.
Baptisé "Honneur et Nation", le groupuscule préparait un attentat terroriste intitulé "projet Alsace" contre une loge maçonnique en Moselle, et avait fait des recherches sur les explosifs et effectué des repérages. »
Message à tous ceux qui s’intéressent à la chose militaire : si vous faites une recherche, par exemple sur les têtes chimiques sales, eh bien vous pourrez avoir la visite de l’antiterrorisme qui fera une descente chez vous et vous finirez en première page de BFM TV comme groupuscule qui préparait un attentat chimique contre, mettons, la rédaction de StreetPress, qui lutte elle aussi contre le fascisme, mais qui a besoin d’argent.
- La demande de rançon
C’est sûr que le combat sioniste ne passionne pas les masses, en France, mais passons. Quand on est représenté par Kalifat, Mendès et Rudy, faut pas s’attendre à une avalanche d’amour et de pognon. Mieux vaut piocher directement dans le Trésor public, par le moyen de la subvention, sous prétexte de lutte contre la haine ou pour les droits de l’homme. La haine, c’est les sales Français ; les droits de l’homme, c’est l’homme sioniste, pour ceux qui n’auraient pas compris la manip.
Les trois personnes interpellées ont même été en contact avec Rémy Daillet, le complotiste en carton. Depuis la dictature sanitaire du petit banquier de chez Rothschild (2017-2021), il est vrai qu’on entend partout monter des discours séditieux, plus ou moins sérieux, de la part de va-t-en-révolution un peu exaltés.
- Hubsch veut dire choli en allemand
« Quand on est grand maître d’une obédience comme le Grand Orient on est forcément particulièrement exposé, je l’ai été pendant tout mon mandat. [...]
J’ai pris des prises de positions importantes surtout à la fin de mon mandat, lorsqu’il y a eu des événement forts, comme après l’assassinat de Samuel Paty. » (Hubsch à France Info)
Armés de trois couteaux et deux fourchettes, ceux qui voulaient attenter à une loge maçonnique (quelle drôle d’idée) sont aux mains de la justice qui, on l’imagine, aura la main lourde. Car le pouvoir d’aujourd’hui a besoin de terroristes bidon pour se la jouer sécuritaire (alors qu’il est tout l’inverse), tout en laissant les vrais terroristes opérer sur notre sol (Dupond vient d’en relâcher 100, à dessein), car il faut bien maintenir la pression, ma bonne dame. C’est vrai, quoi, si les Français n’avaient plus peur de rien, ils pourraient bien se mettre à réclamer la fin de la dictature, le retour du travail, de la liberté et le remboursement des sommes extorquées par la Dette !
Et ça, on ne sait pas pourquoi, mais l’oligarchie ne veut rien entendre.
Il y a une petite décennie – comme les choses vont vite –, le pouvoir sarkozyste, qui fricotait avec le Qatar – financier du terrorisme des Frères musulmans –, avait besoin d’un petit terrorisme d’extrême gauche pour montrer sa volonté sécuritaire. Ce sera l’affaire de Tarnac, montée en mayonnaise par la chiraquienne Alliot-Marie (celle qui avait fait rejouer, sur ordre de Sarkozy et du CRIF, le procès des assassins d’Ilan Halimi afin de durcir les peines), dix ans qui finiront en rien du tout, la qualification de « terrorisme » étant cassée par la cour.
« La réforme de 2008 conduite par Nicolas Sarkozy, rappelle le FT, cherchait à rationaliser les services de renseignement du pays en fusionnant les renseignements généraux (RG) et le contre-espionnage (DST) pour former la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI devenue la DGSI), ce qui devait permettre une meilleure surveillance de la menace islamiste. Mais un nombre croissant d’experts du renseignement regrette qu’elle ait finalement mené “à la disparition du vaste réseau d’agents de terrain qui avait mis un demi-siècle à se constituer – et dont on aurait bien besoin aujourd’hui pour contenir la menace intérieure du djihadisme.”
À Saint-Denis, le maire adjoint confirme qu’“avant la réforme, il y avait 20 officiers” chargés de la ville. “Ils connaissaient tout le monde. Aujourd’hui, il n’y a plus personne pour se balader dans les rues, voir un peu ce qui se passe dans les mosquées, discuter avec les uns et les autres, avec les concierges.” » (Courrier international)
Il en est dont la spécificité sont les « prophéties auto-réalisatrices ». Qu'elles s'accomplissent ou pas est anecdotique. Le fond, ce qui importe, c'est qu'ils ont toujours de très bonnes « raisons » de savoir pourquoi ils disent ce qu'ils disent.https://t.co/IfQx6P6rKw
— ⚜ Renaissance Française (@IRFMx) May 6, 2021
La DCRI, cette géniale invention de Sarkozy, en sortira grandie. Depuis, le renseignement intérieur a fait la preuve de son efficacité, avec certains de ses membres qui fricotent dans des loges douteuses, voire criminelles, et surtout, ses « failles » (ça figure texto dans les rapports des commissions d’enquête parlementaires) permanentes qui « expliquent » les terribles attentats des années 2015-2016, sous le régime d’un Premier ministre moitié fou, moitié retors. Manuel Valls, jouet des Israéliens et des Qataris, frères ennemis associés dans l’agression de la Syrie, sera le roitelet des années de sang.
Aujourd’hui, alors que le pays s’enfonce économiquement sous la double pression de la dette (qui empêche tout investissement productif) et d’un régime mondialiste ignoble logiquement démonétisé, il faut trouver quelque chose à mordre pour le peuple en colère. Ce sera le complotisme et le terrorisme d’ultra-droite, une invention – un coup de Tarnac ! – quand on sait à quel point plus personne ou presque ne veut renverser le régime par la force. Surtout quand on voit la soumission de la police et de l’armée de métier au pouvoir qui les paye... avec notre argent !
- Le clown Camus, pour survivre, joue la carte du complot de l’ultradroite
En revanche, il y a des millions de Français en colère, voire en rage, qui ne rêvent que de voir la Macronie s’effondrer à grand fracas, tant elle a fait de mal au pays. Et elle continue à en faire, la bougresse. La presse, bonne chienne, relaye le non-événement du terrorisme d’ultra-droite, car c’est ça ou pas de subvention : pas de complot, pas de chocolat ! Et comme il y a de moins en moins de lecteurs...
Dans ce régime pourri, corrompu jusqu’à l’os, tout finira en débandade et en fuite à l’étranger. Manu-la-tremblote a montré l’exemple en 2019, il est le premier d’une longue liste, même s’il cherche à revenir, Tullius Détritus prêt à toutes les compromissions pour faire le jeu de l’étranger, de Rome ! Le complot, le terrorisme, il est là, pas ailleurs.
L’exemple germanique
En Allemagne, le pouvoir conserve une petite horde – infiltrée à mort par le renseignement (BND) – de néonazis folkloriques afin d’entretenir la peur du nazisme et l’obéissance des groupes d’extrême gauche, ces nervis du pouvoir profond, autrement dit les vigiles de la Banque. Ça permet, de temps en temps, de monter la tête d’un exalté, d’un pur (pour le coup), qui va aller buter un migrant parce qu’un migrant, manipulé de l’autre côté mais par la même Maison, aura buté un Allemand de souche. Ainsi, les moutons, noirs et blancs, noirs contre blancs, seront bien gardés.
À tous les coups, c’est la pointe du triangle qui gagne.