Le président de l’UPR François Asselineau a bénéficié d’un non-lieu dans les investigations qui le visaient depuis 2020 notamment pour harcèlement moral et agressions sexuelles après les plaintes de deux anciens collaborateurs, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier confirmée par le parquet de Paris.
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Les magistrats « ont ainsi rejeté l’ensemble des sept chefs de mise en examen qui avaient été retenus contre François Asselineau et qui comprenaient des accusations d’agression sexuelle et de harcèlement », a réagi auprès de l’AFP Me Pierre Darkanian, avocat du chef de l’Union populaire républicaine (UPR), âgé de 67 ans. « François Asselineau réaffirme sa sérénité dans le cadre de cet appel et attend que la chambre de l’instruction confirme l’abandon de toute charge à son encontre », a précisé Me Darkanian.
Le parquet avait requis le 14 décembre 2023 qu’il soit jugé devant le tribunal correctionnel « pour tentatives d’agression sexuelle aggravée et harcèlement moral au travail auprès de deux de ses collaborateurs, ainsi que pour actes d’intimidation en vue de déterminer l’un d’eux à ne pas déposer plainte », a-t-il détaillé. Une enquête préliminaire avait été ouverte le 15 mai 2020 pour étudier la plainte déposée dix jours auparavant par « un collaborateur au sein de l’UPR qui affirmait avoir été harcelé dès son embauche en 2019 et s’être vu imposer des baisers », a rappelé le parquet.
Un second collaborateur avait porté plainte le 25 juin 2020 « pour des faits similaires en 2018 », a-t-il ajouté. Lors de sa garde à vue en février 2021, François Asselineau avait été confronté aux deux plaignants qui avaient maintenu leurs versions des faits. Le président du parti pro « Frexit » avait contesté les accusations, les qualifiant de « calomnies ».
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