Lundi 27 novembre 2017, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer était l’invité du journaliste de France Inter Nicolas Demorand.
Depuis le départ de Patrick Liste Noire Cohen, c’est à Nicolas Demorand qu’échoit la lourde responsabilité de la propagande matinale sur la radio de service public qui n’invite jamais de malpensants, d’opposants ou de dissidents. Cet ostracisme ne figure pourtant pas dans le cahier des charges de la station, mais c’est un fait.
La radio publique a été prise en otage par la gauche culturelle qui ne veut pas lâcher le morceau : elle préférera mourir avec. C’est d’ailleurs ce qui se passe déjà en télé, puisque les chaînes publiques perdent de leur influence du fait de leur insupportable bienpensance. Le même syndrome guette à terme la radio publique.
Ainsi, l’animateur socioculturel Nicolas Demorand essaye-t-il, en contradiction totale avec les choix et les besoins affirmés de la majorité des parents – sans même parler de l’intérêt des enfants – de défendre les ABCD de l’égalité, qui sont en réalité un projet de sexualisation de l’instruction. Il s’agit d’introduire la sexualité des adultes à l’école, pour les plus petits, une ignominie qui s’inscrit dans un projet plus grand.
Et quel est ce projet, demande avec une gourmande perfidie le chasseur de complots Rudy IIIe Reischstadt ? Eh bien, dans un monde capitaliste régi par la marchandise, et donc le profit, l’augmentation de la consommation suppose le recul du champ intime et de la lucidité de chacun. La publicité, qui soutient la consommation, doit vaincre les défenses socio-immunitaires des consommateurs présents ou à venir. Les enfants sont ainsi en première ligne de cette guerre contre l’intelligence des choses.
Et pour rendre la marchandise attirante, voire irrésistible, il faut la sexualiser. C’est pour cela que les outils du Système que sont la Publicité et les Médias enfoncent à mort le clou du Sexe. La pornocratie est l’alliée du profit : elle habille la marchandise, cette putain ultime, pour le profit de quelques uns et le détriment de la majorité. Les enfants sont visés par la télévision, les jeunes par le cinéma, mais cela ne suffit pas : il faut que la pornocratie entre et règne à l’école.
La Publicité a besoin de la jeunesse, pour sa plasticité d’esprit et pour assurer la Consommation future. Et la Publicité doit former la jeunesse à ses propres intérêts. Voilà pourquoi la rencontre entre le jeunisme et la pornocratie ne peut aboutir qu’à un « pédophilisme » d’État.
Le précédent ministre de l’Éducation a tout fait pour pornocratiser l’école et les enfants. Le nouveau ministre revient en arrière, mais les forces du Mal résistent, et il n’est pas certain que Blanquer, qui a pourtant le soutien des familles, gagnera. Ce combat, c’est à nous de le gagner, car le Haut ne le fera pas pour le Bas, ce n’est pas son intérêt.
L’extrait où Demorand défend objectivement la pornocratisation des enfants :
.@jmblanquer : "Les derniers ABDC de l'#égalité n'étaient pas bons" #éducation #gouvernement @ndemorand #le79Inter pic.twitter.com/iUw0TLLcJp
— France Inter (@franceinter) 27 novembre 2017
Le passage entier du ministre Blanquer :