Ce lundi 1er février, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que les cas récents de microcéphalie et autres troubles neurologiques signalés au Brésil - symptômes liés au virus Zika – constituent une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
L’organisation n’a pas fourni plus d’informations sur ce virus. En attendant plus de précisions sur le sujet, signalons ici que le virus fut découvert en 1947. Nous savons aujourd’hui qu’il est d’une part transmis sexuellement et d’autre part qu’il est mis sur le marché mondial par deux sociétés : LGC Standards (siège social en Angleterre) et ATCC (siège social aux États-Unis).
Le Groupe LGC est :
« …l’institut désigné en Grande-Bretagne comme le National Measurement Institute pour les mesures chimiques et bioanalytiques, leader international dans les services de laboratoire, les normes de mesure, les matériaux de référence, la génomique, et les marchés de tests d’aptitude. »
L’une de ses branches, LGC Standards, se définit comme :
« …un producteur et distributeur mondial des matériaux de référence et des systèmes d’essais d’aptitude. Basée à Teddington, Middlesex, Royaume-Uni, l’entreprise dispose de 30 années d’expérience dans la distribution de matériaux de référence et d’un réseau de bureaux de vente dédiés dans 20 pays, 5 continents. Ces produits et services de haute qualité sont essentiels pour la mesure analytique précise et le contrôle de qualité, ce qui permet d’assurer que les bonnes décisions sont prises en fonction d’une base de données fiables. Nous produisons un nombre inégalé de matériaux de référence accrédités par le Guide ISO 34 dans des installations sur 4 sites à travers le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Allemagne. »
LGC Standards a formé un partenariat avec ATCC, se définissant pour sa part comme :
« …la ressource et l’organisme qui normalise des matériaux biologiques mondiaux de premier plan dont la mission se concentre sur l’acquisition, l’authentification, la production, la conservation, le développement et la distribution de micro-organismes classiques de référence, des lignées cellulaires, et d’autres matériaux. Tout en conservant les matériaux traditionnels de collecte, l’ATCC développe des produits de haute qualité, des normes et des services pour soutenir la recherche et les développements scientifiques qui améliorent la santé des populations mondiales. »
Le partenariat ATCC-LGC vise à faciliter :
« la distribution des cultures d’ATCC et des produits bio à des chercheurs en sciences de la vie à travers l’Europe, l’Afrique et l’Inde et [...] à rendre plus facilement accessibles les ressources importantes d’ATCC aux communautés scientifiques européennes, africaines, et indiennes en détenant localement des stocks de plus de 5 000 articles de culture particulière soutenus par notre réseau de bureaux locaux qui délivrent le plus haut niveau de service au client et de support technique. »
Cela dit, qui détient le brevet pour le virus ? La Fondation Rockefeller !