930 000 personnes nées en Algérie vivaient à l’étranger en 1990. Le chiffre passe à 1 040 000 en 2000 et 1 710 000 en 2010 pour s’établir à 1 770 000 en 2013.
Les chiffres sont tirés d’une carte publiée le 2 septembre par le think tank américain Pew Research Center et se basant sur les données de l’Office de la migration internationale des Nations Unies. La carte détaille les pays d’origine et de destination des flux migratoires dans le monde.
La Division de la Population au sein de l’ONU, donne le qualificatif de migrant international a une personne qui vit depuis au moins une année dans un pays autre que celui où il ou elle est né(e).
Les chiffres confirment en données brutes que la crise violente des années 90 a été le début d’un nouveau grand flux migratoire des Algériens et s’est poursuivie dans les années 2000 marqué par un reflux des violences.
La Division de la Population au sein de l’ONU, donne le qualificatif de migrant international a une personne qui vit depuis au moins une année dans un pays autre que celui où il ou elle est né(e).
Les chiffres confirment en données brutes que la crise violente des années 90 a été le début d’un nouveau grand flux migratoire des Algériens et s’est poursuivie dans les années 2000 marqué par un reflux des violences.
Les chiffres de Pew ne donnent pas de détails mais de manière empirique on sait que le mouvement de migration a pris son élan dans le milieu des années 90 - aux alentours de 94, 95 - alors que le pays connaissait un escalade des violences. Les années 2000, sous le règne de la "réconciliation" et malgré le reflux des violences ont connu un renforcement de ce mouvement d’expatriation.