Ce sont les préfets et les sous-préfets qui, depuis le choc migratoire de 2015-2016, sous prétexte de guerre en Syrie et de changement climatique en Afrique subsaharienne, imposent aux maires des petites communes rurales de prendre leur dose de migrants. Migrants qui n’ont qu’une idée en tête : monter dans les grandes villes ou à Paris pour se la couler douce, soutenus qu’ils sont par les réseaux communautaires socialo-sionistes. La justice est avec eux, la police ne peut pas faire grand-chose.
Ce sont aussi les préfets et les sous-préfets qui cassent les décisions des tribunaux administratifs qui, par exemple, exemptent les citoyens du port du masque à la fois inutile et humiliant. Les préfets et les sous-préfets suivent en cela les ordres de l’exécutif, qui vont tous dans le sens d’une punition collective des Français. Ce sont encore les préfets et les sous-préfets qui interdisent les manifestations de Gilets jaunes, qui ne font que défendre leur emploi, leur futur, leur niveau de vie.
Eh bien un de ces sous-préfets, une sous-préfète en l’occurrence, et nos amies féministes vont apprécier (on ne les a pas entendues sur ce sujet), s’est permis ou auto-permis de se payer, sur le dos de ses administrés et avec leur fric, un sympathique petit raout mondain à base de champagne et de petits fours réunissant une soixantaine d’invités pour fêter son départ. Un événement majeur qui méritait de mettre de côté provisoirement les mesures de restrictions sanitaires, bien sûr.
- Là, on ne la voit pas bien, la Mireille
Là on la voit mieux, elle respire la République...
Les restaurateurs, eux, peuvent crever
Personnellement, on n’a rien contre les pots de départ, les fêtes et autres réjouissances. Mais c’est pour tout le monde ou personne. Quand on voit Le Monde qui fait la chasse aux fêtes interdites, aux raves dangereuses, on se dit qu’on est bien dans le 2P2M, ce « deux poids, deux mesures » qui caractérise la France d’aujourd’hui, avec une élite qui se permet tout et un peuple qui n’a droit à rien.
Le pot de Rethel est symbolique, et on peut penser, comme dans le commissariat d’Aubervilliers, que nos « autorités » (de plus en plus autoritaires et de moins en moins respectées) se la coulent douce pendant que les Français se demandent chaque jour à quelle sauce oligarchique ils vont être mangés. Le raout anti-républicain a eu lieu le 21 janvier 2021 dans la commune de Rethel (Ardennes, le pays de Michel Fourniret), et la sous-préfète, qui mérite d’être célèbre au moins quinze minutes, répond au doux nom de Mireille Higinnen-Bier. Nous avons retrouvé ses états de service :
Originaire de Normandie et diplômée en droit, Mireille Higinnen-Bier a consacré la majeure partie de sa carrière professionnelle à la protection judiciaire de la jeunesse. D’abord éducatrice, elle est ensuite passée directrice en Île-de-France et en Normandie pendant près de 8 ans. En 2013, elle a été décorée Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur. Au cours de ces expériences, elle a pu apprécier les champs d’action du corps préfectoral avec qui elle travaillait régulièrement, avant d’être elle-même nommée Sous-Préfète de l’arrondissement de Château-Chinon (Nièvre) en 2016.
Désormais, elle a rejoint le territoire ardennais au titre de sous-préfète de Rethel. Motivée par l’élargissement de ses domaines de compétences, Mireille Higinnen-Bier a été chargée par le Préfet des Ardennes Pascal Joly, de l’agriculture, des énergies renouvelables, et de l’aménagement du territoire. La Sous-Préfète qui reconnaît l’importance des relations humaines, mise sur l’échange avec les différents acteurs mais aussi avec la population, pour améliorer l’efficacité des actions menées.
Vous avez bien lu : Mireille, qui « reconnaît l’importance des relations humaines, mise sur l’échange avec les différents acteurs mais aussi avec la population ». Pour ça, rien de tel que de punir les contrevenants à la dictature sanitaire en public et de faire l’inverse en privé. C’est L’Ardennais, le quotidien local, qui a balancé l’affaire, en précisant que non seulement Mireille avait invité ses amis élus, mais aussi le procureur de la République et le préfet des Ardennes qui, selon le journal, « aurait autorisé le rassemblement » ! Mais c’est quoi cette « République » pourrie qui se fout de la gueule des citoyens ?
Joseph Afribo, le maire de Rethel, s’est défendu comme il peut, c’est-à-dire comme un idiot : « Ce n’était pas une boum ». Il avance en outre que le personnel était « masqué et ganté ». Et boum : il y avait donc des serveurs en gant blanc, ce qui en remet une couche dans la symbolique d’une élite arrogante. Le préfet des Ardennes n’a pas été meilleur : « Nous jugions normal de dire au revoir à la sous-préfète, cela fait partie des usages ». On rappelle que c’est lui, par sa fonction, qui sanctionne toutes les autres festivités...
« C’est quand même à eux de montrer l’exemple !!! Quelle honte ! » ; « Y’en a qui se sont retrouvé en garde à vue pour moins que ça… » ; « Ils nous prennent vraiment pour des pommes. » ; « Eux se permettent de tout mais faisons pareil et ce ne sera pas la même histoire » ; « Pas plus de 6 à Noël, on ne pouvait pas avoir nos enfants au complet, on ne joue pas dans la même cour… Comment attiser les braises de l’injustice… » ; « Que c’est triste de voir des inconscients pareils !! et ils nous donnent des leçons !!! » ; « C’est comme ça qu’on montre l’exemple… Inadmissible. » (La page facebook de L’Ardennais)
Nous exigeons évidemment la démission immédiate de ces tricheurs qui salissent les règles de la République. On rappelle qu’une loi vient de passer sur le respect de la République, c’est le moment de la faire appliquer, et sévèrement. Mireille, Joseph et leurs amis ont de la chance de ne pas vivre en 1805 : Bonaparte les aurait fusillés. Il est vrai que ce n’était pas encore la République... qui absout les tricheurs, les menteurs et les corrompus en son sein.
La chaîne de Joseph Afribo s’appelle Servir Rethel TV
C’est pas plutôt Se servir de Rethel TV ?