En 1964, il y a 60 ans, on n’en était pas au « nique ta mère » de l’immense poète JoeyStarr. Il y avait un respect, une admiration, un amour secret, à peine dévoilé.
Aujourd’hui, Freud et Macron sont passés par là, il y a une prolifération de couples homosexuels, et parmi eux, des couples avec deux pères. Nous laisserons pour cette fois les lesbiennes, quel que soit leur poids, de côté.
Aux États-Unis, le coût d’une gestation pour autrui revient entre 85 000 et 130 000 euros précise Paris Match. Une somme qui sert essentiellement aux démarches juridiques ainsi qu’aux frais médicaux liés à la fécondation in vitro et au suivi de la grossesse. Celle qui a fait « don » de ses ovocytes – un prélèvement a permis de donner naissance à Mila et Lily – est dédommagée à hauteur de 9 000 euros. Quant à celle qui a porté leurs deux filles, elle a touché 15 000 euros pour chaque grossesse. Deux femmes qui tiennent une place à part entière dans la vie de Marc-Olivier Fogiel et François Roelants et de leurs deux filles, Mila et Lily. (Voici)
Des personnalités comme Marc-Olivier Fogiel, qui a payé des dizaines de milliers d’euros pour chacune de ses filles, ou Christophe Beaugrand, font en permanence la promotion de l’achat d’enfants. L’homoparentalité via GPA est donc un plaisir de riches. Le principe a été dénoncé par Marion Maréchal.
Aussitôt, les globules blancs du Système se sont précipités sur elle.
Prisca Thevenot 1
Marion Maréchal Le Pen 000
Incroyable tacle de Prisca qui explique pourquoi la petite fille
De Jean-Marie Le Pen a ouvert un contre feu immonde sur #GPA ! Tellement fier de notre ministre @priscathevenot The pic.twitter.com/9ij8HSic4Z— MacronardsFM (@MacronardsFM) April 25, 2024
Aphatie vole au secours de Thévenot, mal embarquée, pour défendre l’achat d’enfants. Il appelle ça gentiment « avoir ces enfants ». L’avantage, c’est que le verbe avoir offre un champ cognitif très, très large.
« La France est mûre, est prête pour la GPA. »
Le célèbre styliste Jacquemus a annoncé lundi la naissance de ses deux premiers enfants sur les réseaux sociaux. Et ça a fait réagir... pic.twitter.com/Ngfqita5Wp
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) April 24, 2024
Ces enfants, des Beaugrand, Jacquemus ou Fogiel, achetés sur le marché mondial, ne connaîtront jamais l’amour et la tendresse d’une mère, qui va dans les deux sens, et qui constitue la nécessaire construction affective du futur adulte. C’est une déglingue structurelle évidente dont on ne mesure pas encore les effets.
On parie qu’ils vont se payer une escouade de nounous comme ils se sont payé un gosse ! Ils vont les changer trois fois, devant la caméra TikTok, et déléguer le taf quotidien et prenant de père-mère. Mais c’est ça, élever des enfants. Avoir des mômes pour les acheter à d’autres et les faire élever par d’autres, à quoi bon ?
Aujourd’hui, des enfants GPA commencent à balancer. Si Olivia Maurel ne parle pas pour tous les autres, son témoignage est néanmoins intéressant. Elle s’est ouverte au Figaro et à Tocsin.
Son enfance est tissée de mensonges : il a fallu des années pour qu’Olivia Maurel découvre la vérité de ses origines. Depuis, la jeune femme raconte son parcours sur TikTok et milite aux tribunes des grandes assemblées pour faire abolir la pratique des mères porteuses partout dans le monde. (...)
Olivia Maurel a grandi sans jamais connaître ces photos de naissance que l’on montre aux enfants quand ils sont en âge de comprendre qu’il s’agit d’eux en plus jeunes. Pas plus qu’elle n’a vu de photos de sa maman enceinte d’elle. « Petite, dit-elle, j’ai toujours eu l’impression que quelque chose clochait… »
Ce n’est pas tout. Il y avait ce miroir maternel dans lequel se reflétait un visage qui n’était pas le sien : elle ne ressemblait pas à sa mère. Laquelle d’ailleurs était plus âgée que les autres mamans, celles de ses copains et copines. « Il y avait aussi une certaine distance psychique qui était présente », ajoute-t-elle avec pudeur. (Le Figaro)
Ces enfants GPA de stars homos ont à la fois de la chance et de la malchance : chance de naître dans un univers qui ne manque de rien (sauf d’amour maternel), et malchance de tomber, parfois, sur des pédocriminels déguisés en innocents parents homosexuels.