Le président américain John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas (Texas), le 22 novembre 1963.
À 12h30, tandis que sa limousine roule sur Dealey Plaza, il est atteint de deux balles tirées par derrière, du 5e étage d’un immeuble abritant un dépôt de livres.
Un attentat au retentissement planétaire
En vue de sa réélection l’année suivante, le président avait entrepris au Texas un voyage officiel aux allures de tournée préélectorale. Après Fort Knox, où il a serré les mains des badauds sans prudence aucune, le voilà qui débarque à l’aéroport de Dallas.
De bonne humeur, savourant le beau temps et désirant se concilier une ville frondeuse, de tradition sudiste et hostile à sa politique d’intégration raciale, Kennedy demande que sa voiture soit décapotée et roule à petite vitesse. Pas moins de deux cent mille personnes se sont déplacées pour l’accueillir.
À l’avant de la voiture se tiennent deux agents du Secret Service, en charge de sa sécurité. À ses côtés son épouse et le gouverneur du Texas John Connally.
Une première balle frappe le président à la gorge et blesse gravement le gouverneur au poumon. Quelques secondes plus tard, une deuxième balle fait exploser le crâne du président. Les photographes saisissent l’instant où, dans un réflexe désespéré, son épouse en tailleur rose se jette sur le capot arrière pour recueillir un morceau de cervelle !
Le président décède sur le chemin de l’hôpital. Il avait seulement 46 ans. Il était beau (et coureur de jupons). Il avait de jeunes enfants (Caroline et John-John) et une femme séduisante, Jacky, née Bouvier (d’origine française).
Il souffrait aussi de maux importants : une malaria attrapée pendant la guerre du Pacifique et surtout une tuberculose des reins et une grave maladie dégénérative des os qui affectait la colonne vertébrale et l’accablait de douleur.
Sa mort soulève une émotion immense dans le monde.
Une enquête bâclée
L’assassin, très vite identifié comme l’un des employés du dépôt de livres, est arrêté dans l’après-midi dans un cinéma de la ville. Il s’avère être un désaxé de 24 ans, Lee Harvey Oswald, ancien marine et sympathisant communiste, qui a séjourné en URSS de 1959 à 1962 et en est revenu avec une jeune épouse soviétique et un enfant.
De façon aussi spectaculaire qu’inattendue, il est lui-même tué deux jours après par un certain Jack Ruby, propriétaire d’une boîte de nuit, devant les caméras de la télévision, alors qu’on le transférait du poste de police à la prison du comté. Il meurt donc avant d’avoir pu communiquer ses mobiles à la police.
Cette circonstance, combinée aux maladresses de la police et à l’incurie des services de renseignement, laissera planer un doute sur l’existence d’éventuels commanditaires (Mafia, CIA, URSS, Cubains... ?) et donnera matière à plusieurs films et livres à sensation (dont JFK, un film d’Oliver Stone, en 1991).
Le successeur de Kennedy à la Maison-Blanche, son vice-président et ancien rival Lyndon Baines Johnson (55 ans), est même suspecté d’avoir organisé le complot pour cacher son alliance douteuse avec les pétroliers du Texas et faire avorter un projet de taxation des revenus pétroliers...
La commission désignée par le nouveau président le 29 novembre 1963 pour faire la lumière sur l’assassinat, placée sous la direction du président de la Cour Suprême Earl Warren, a conclu au bout de dix mois au crime d’un tireur isolé, Lee Harvey Oswald, mais en laissant beaucoup de zones d’ombres.
De son côté, Jack Ruby, peut-être détenteur de la vérité, meurt d’un cancer en prison sans avoir fourni d’autre explication à son meurtre que le désir de punir l’assassin pour la peine qu’il avait fait subir à... Jacky Kennedy.
JFK et l’État profond
Dans cet entretien pour Kontre Kulture, Laurent Guyénot, auteur de JFK - 11 Septembre, 50 ans de manipulations, revient sur la notion d’État profond et les relations tumultueuses que cette nébuleuse entretenait avec John F. Kennedy.
La guerre secrète d’Israël contre Kennedy
En juin 1963, Kennedy exigeait des dirigeants israéliens une preuve « avérée » qu’Israël ne développait pas l’arme nucléaire. En novembre 1963, JFK est assassiné.
Dix ans ! Cela fait dix-ans que l’Occident conduit, sous l’égide d’Israël, la traque du nucléaire iranien sans parvenir à stopper le programme scientifique de ce pays, ni à prouver le bien-fondé de ses accusations. Autrement dit, les puissances occidentales qui, sous la pression de l’État hébreu, veulent « désarmer » l’Iran – qui, jusqu’à preuve du contraire ne dispose pas d’armes non conventionnelles, donc prohibées – doivent d’abord établir leurs allégations quant au fait que le programme nucléaire iranien n’est pas celui que Téhéran affirme être, et démontrer qu’il a une dimension militaire.
Cependant, ni les satellites déployés au-dessus de l’Iran, ni les espions qui fourmillent dans l’ancienne Perse, ni la corruption, ni les multiples inspections de l’Agence de l’énergie atomique – AIEA, laquelle a une attitude curieuse sur le dossier iranien, se comportant en partie prenante, s’intéressant activement à l’Iran tout en ignorant le nucléaire israélien sur lequel un épais rideau a été tiré – ne sont donc parvenus, à ce jour, à apporter la moindre attestation à leurs accusations contre Téhéran. Cela, certes, en demeurant dans la logique occidentale qui veut que ce qui est toléré pour les uns, ne l’est pas nécessairement pour les autres.
Ceci, toutefois, sert parfaitement certains desseins, d’autant que le pays le plus engagé contre le nucléaire iranien, Israël, est paradoxalement le seul aussi qui détient un arsenal atomique, n’adhère pas au TNP (Traité de non-prolifération nucléaire) et le seul pareillement qui bénéficie d’une inconcevable indulgence de l’AIEA et protection de la part des censeurs de l’Iran. Légitimement, peut-on ne pas s’étonner qu’aucun de ces États qui s’inquiètent haut et fort de la sécurité du monde, menacée, selon eux par l’Iran, jugent dans le même temps que le nucléaire israélien n’entre pas dans les prérogatives de la « communauté internationale », laquelle s’inquiète tant du nucléaire iranien tout en ignorant le nucléaire israélien, le seul qui échappe au contrôle des institutions spécialisées internationales, mais décrété donc (par qui ?) sujet tabou ? Au point que même le gardien de la sécurité nucléaire dans le monde (l’AIEA), ne veut pas s’en mêler ni chercher à savoir ce qui se cache à Dimona, le site nucléaire israélien. Aussi, parlons un peu de ce secret et récapitulons ce que l’on sait sur le nucléaire israélien sur lequel, les puissances occidentales les plus engagées contre l’Iran, singulièrement les États-Unis savent pertinemment à quoi s’en tenir, mais ont décidé l’omerta sur ce potentiel danger qui menace le monde. Pourtant, un homme s’est évertué à savoir le secret du nucléaire israélien : John Ftizgerald Kennedy.
Un secret si bien gardé, que seuls les « initiés » en connaissent les vrais dessous et raisons de l’assassinat du 35e président américain, John Fitzgerald Kennedy en novembre 1963. Un assassinat qui pourrait avoir un lien (in)direct avec Israël.
Même la commission Warren « enquêtant » sur l’assassinat du président Kennedy – qui a eu un comportement curieux, relevé par tous les observateurs à l’époque – n’a pas osé pousser ses investigations plus loin dès lors que la vérité aurait pu avoir des conséquences cataclysmiques, en dévoilant, l’implication dans ce complot non seulement de l’État hébreu (Mossad), mais aussi, selon toute probabilité, de l’administration américaine (CIA), d’où le cadre étroit imposé aux enquêteurs pour que l’enquête ne sorte pas du cadre qui lui avait été tracé et des pistes suggérées. La mort de Kennedy demeure un crime d’État dont on se demande si on en saura jamais les tenants et aboutissants.
Il n’en reste pas moins que les rapports entre les États-Unis et Israël sont embrouillés et ambigus, commencés à l’aube de la fondation de l’État hébreu, imposée, rappelle-ton, par le président démocrate américain, Harry Truman, qui mit le couteau sous la gorge à beaucoup d’Etats pour qu’ils votent en faveur du partage de la Palestine historique. Un point d’histoire qu’il ne faut pas perdre de vue pour bien comprendre les relations singulières entre les États-Unis et l’État hébreu que Washington a porté sur les fonts baptismaux. Mais c’est un autre président, démocrate, John Fitzgerald Kennedy, qui finit par s’inquiéter de la teneur du nucléaire israélien. Dans ce contexte, il écrivit en juin 1963 une correspondance au Premier ministre israélien, David Ben Gourion. Ainsi, le président Kennedy a tenté de bloquer la course au nucléaire, dans une région sensible, le Moyen-Orient et contrôler, un tant soit peu, le nucléaire israélien, alors à ses débuts, qui échappait à toute expertise.
Contrairement à ce qu’insinue aujourd’hui l’Occident, singulièrement, les États-Unis, de même que les médias occidentaux, (majoritairement contrôlés, c’est à relever, par les lobbies pro-israéliens), le danger pour la paix dans le monde n’est point l’improbable bombe atomique iranienne, mais bien l’impact qu’aura sur la paix universelle, l’arsenal nucléaire israélien, sur lequel l’omerta est observée.
Ben Gourion prend Kennedy à contre-pied en démissionnant
Un chef d’État, américain qui plus est, finit donc par s’inquiéter, et demander des informations quant à la réalité et la nature du nucléaire israélien. La meilleure source, estimait alors J.F. Kennedy, était encore de s’adresser directement au premier responsable israélien. D’où la lettre écrite au Premier ministre de l’État hébreu, David Ben Gourion. Ce qui est curieux, c’est l’absence totale de références aux tentatives de John F. Kennedy d’avoir des informations sur le nucléaire israélien et la lettre qu’il a écrite à Ben Gourion, lequel, par duplicité, se déroba à la réception de cette lettre en... démissionnant de son poste de chef du gouvernement israélien.
La lettre de John F. Kennedy, à David Ben Gourion, est datée du 15 juin 1963, dans laquelle le président américain demande des éclaircissements aux dirigeants israéliens exigeant notamment une preuve « avérée » qu’Israël ne développait pas l’arme nucléaire dans les installations de son réacteur à Dimona. Que se passa-t-il alors ?