Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale a indiqué lundi 14 octobre qu’une vingtaine de personnels avaient été écartés des services de la gendarmerie pour des signes de radicalisation, et une quinzaine étaient toujours sous surveillance.
« Une vingtaine de personnes ont été écartées » depuis 2013 des rangs de la gendarmerie pour signes de radicalisation et unequinzaine « sont surveillées », a annoncé lundi 14 octobre le directeur général de la gendarmerie nationale, Richard Lizurey.
« Nous avons dans nos rangs écarté une vingtaine de personnes qui présentaient des signes de radicalisation », a déclaré le général Lizurey sur Cnews.
« Depuis 2013, nous avons mis en place un dispositif [...] qui nous a permis d'écarter une vingtaine de gendarmes qui présentaient des signes de radicalisation », Richard Lizurey, directeur général de la Gendarmerie nationale dans #LaMatinale pic.twitter.com/aEOcsgZOuu
— CNEWS (@CNEWS) October 14, 2019
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Le général Lizurey a ajouté qu’actuellement étaient « surveillés une quinzaine de personnels » de la gendarmerie. Certains « savent qu’ils sont surveillés, d’autres pas », a-t-il dit.
L’attentat à la préfecture de police de Paris survenu début octobre, au cours duquel l’informaticien de la direction du renseignement (DRPP) Mickaël Harpon a tué quatre collègues avant d’être abattu, a relancé les inquiétudes concernant la lutte complexe contre la radicalisation islamiste au sein des forces de l’ordre.
Selon le ministère de l’Intérieur, une vingtaine de personnes ont été mises à l’écart dans la police depuis 2015, dont six ont été révoquées.
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Le général Lizurey précisait le 9 juin 2019 les nouvelles missions de la gendarmerie :