Le niveau d’expression et d’élocution de ces jeunes de 13/17 ans me laisse sans voix. On ne peut pas nier apres ca qu’ il n ’y a pas eu de régression intellectuelle depuis ces années la.

Répondre à ce message

Oh, le vilain cliché féministe à 2:20 mn !
Globalement, l’adolescence pour moi est un cycle qui existe bel et bien ("le complexe du homard", disait françoise Dolto)
Tout le problème, c’est que le système marchand au XXe siècle en a fait un consommateur... beurk.

Répondre à ce message

Le reportage a été fait apparemment dans une école d’un quartier bien fréquenté. Tous les élèves de l’époque ne s’expriment pas aussi bien ; d’ailleurs un grand nombre d’entre eux se trouvait en apprentissage. Les filles cherchaient le sentiment, les garçons voulaient "s’amuser". Du classique.
Il est hors de doute que l’expression était bien meilleure en général qu’aujourd’hui. Il n’y avait alors quasiment que des Français en France et les étrangers vivaient plutôt regroupés dans certains quartiers.
Pauvre jeunesse française d’aujourd’hui.

Répondre à ce message

Je vois de l’innocence dans leurs yeux. Cela fait du bien.

Répondre à ce message

Le "plaisir", chez l’adolescente, c’est toujours la simulation provisoire et excessive, via le système de récompense, de ce qu’elle devra accomplir de toute façon pour se sentir femme accomplie des décennies plus tard.
L’homme développe son potentiel sexuel de reproduction au même âge, simplement il a tendance a le traiter à la légère car il a autre chose à faire. Des ponts, des tableaux, des cartes, des livres, des concepts, des batailles. Ou, trop souvent, simplement des bêtises, et la Femme est toujours là pour ramener l’Homme à la reproduction pure au cas où il s’égarerait vers cette dernière voie.

Répondre à ce message

Suis-je le seul à avoir vu que la jeune fille aux yeux bleus, ressemble étrangement à notre Anémone regrettée.

Répondre à ce message

Approximativement, ces ados des années 76 ont donc pour la plupart entre 55 et 60 ans aujourd’hui et on les retrouve où aujourd’hui ?
Probablement qu’une partie sont parmi les Gilets Jaunes, d’autres sont en fin de carrière dans des multinationales et il est très probable qu’ils soient parmi les atterrés de l’effondrement général des esprits.
Ils ont des enfants à leurs tour, les 25/30 ans d’aujourd’hui lesquels sont ces salariés qui expérimentent in vivo le cliché de la mondialisation : plus d’emploi stables, argent comme objectif central, vacances façon tourisme de masse, travail "googlelisé" (ambiance faussement décontracte où l’on fait son sport sur le lieu de travail, où l’on se balade d’une bureau éphémère à un autre, où l’on anime ses RV de travail dans des "alvéoles cool" installés dans les couloirs aux baies translucides de bâtiments paquebots glacés).

Bref, on constate effectivement l’effondrement général, bien plus désolant que celui des "collapsologues" qui assurent que la fin du monde façon Mad Max est pour demain.

Répondre à ce message

Il y a une certaine innocence qui donne à leurs esprit une intelligence nette et fine et bien éveillée,innocence parce que chaste de vidéo et autre substitut qui ne permet plus à la jeunesse de réflechir sans serveur informatique.

Répondre à ce message

C’est à la fois le niveau d’élocution qui s’est effondré mais il faut aussi noter un changement dans la retenue, le comportement général, et le fond du message bien entendu qui était intelligent et réfléchi.
Aujourd’hui on aurait des déclarations nullissimes dans un vocabulaire utilisant le quart des mots de 1976, des pouffements de rire du fait de passer à la TELE, des gamins qui feraient leur intéressant, de la provocation, bref du grand n’importe quoi à l’image des émissions TV débilissimes.

Répondre à ce message

Ce sont ceux-là qui nous ont foutu dans la merde 30 à 40 ans plus tard.

Ou comment pourrir une société en la mettant sous un couvercle, et en virant ce couvercle à la génération d’après.

Bel exemple d’exercice d’ingénierie qui s’étale dans le temps.

Répondre à ce message