Les signataires accusent les universités israéliennes d’être complices de la violence étatique et des violations des droits humains par Israël.
Un groupe de professeurs et de chercheurs italiens appellent au boycott des institutions universitaires israéliennes, affirmant que celles-ci sont complices de « violations du droit international et des droits de l’homme ».
Quelques 170 chercheurs de plus de 50 universités italiennes et d’organismes de recherche ont signé un engagement au boycott. Les signataires se sont présentés comme « un bloc conséquent et critique de chercheurs » qui ne sont « plus disposés à tolérer la complicité universitaire israélienne avec la violence de l’État d’Israël ».
« L’absence totale de toute condamnation grave de leur part depuis la fondation de l’État d’Israël nous a amenés à prendre l’initiative » disent les signataires dans un communiqué.
Les universitaires – qui enseignent et travaillent dans des universités de premier plan, y compris l’Université de Bologne, l’Université de Rome et l’Université de Milan – ont indiqué qu’ils faisaient partie d’une tendance mondiale croissante de chercheurs prenant position pour les droits des Palestiniens.
« Je pense qu’il est important que les membres du milieu universitaire italien aient rejoint le boycott international, parce que c’est un signe que même en Italie, la campagne BDS [boycott, désinvestissement et sanctions] est de plus en plus fréquente », a déclaré à al-Jazeera Federico Zanettin, professeur agrégé d’anglais et de traduction à l’Université de Perugia.
Le mouvement BDS est une campagne internationale dirigée par les Palestiniens, qui appelle aux pressions économiques et politiques sur Israël pour que celui-ci respecte l’égalité des droits de ses citoyens palestiniens et mette fin à son occupation des territoires palestiniens et arabes, y compris le Golan syrien.