Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

17 juin 1939 : Le guillotiné Weidmann est le dernier condamné à perdre la tête en public

Délinquant médiocre dans sa jeunesse, enchaînant quelques peines de prison au Canada et en Allemagne, Weidmann arrive en France en avril 1937. Avec un ancien codétenu, Roger Million, il s’invente un nouveau commerce : enlever des individus nantis et les séquestrer dans une maison louée à La Celle-Saint-Cloud, en banlieue parisienne, la villa Voulzie, le temps que leurs proches livrent les rançons. Weidmann est grand, bel homme, cite Goethe à tout bout de champ, et surtout, c’est un charmeur hors pair. Un clin d’oeil lui suffit à exciter les dames.

C’est ainsi qu’il attire sa première victime à la Voulzie, une danseuse américaine, Jean de Koven, venue à Paris en touriste. Elle tombe sous le charme instantanément, il est si doux, chaleureux, courtois, attentif, et surtout si prévenant. Prévenant, c’est le moins qu’on puisse dire, car le 21 juillet 1937, au lieu de garder la danseuse prisonnière comme prévu, il ne peut pas se retenir de lui serrer le cou entre ses deux mains et de la tuer. Le contenu de son sac à main était bien trop tentant. Dès lors et durant les deux mois suivants, Weidmann se met à tuer comme il respire. Après la danseuse, il rectifie cinq autres personnes choisies presque au hasard. Un chauffeur de taxi, une gouvernante, un impresario, un petit escroc et un agent immobilier. Les sommes qu’il leur dérobe sont tellement dérisoires qu’on a peine à croire que sa motivation principale est l’argent. Serait-il poussé par un instinct meurtrier ?

L’article complet sur Le Point

 






Alerter

82 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • La peine de mort devrait toujours exister dans une société digne car elle est un symbole puissant qui rappelle que nul ne peut commettre certains actes sans s’ôter toute humanité. Le rôle dissuasif et symbolique est très important.

    On n’exécute pas des hommes, mais des êtres qui ont perdu toute humanité, au moment même où ils ont commis leurs actes. La peine de mort devrait être prononçable pour les crimes les plus ignobles, comme la barbarie sur les enfants, le terrorisme, voire le meurtre d’un représentant de la loi et les crimes crapuleux. Bien sûr, il faut être absolument sûr de la culpabilité. Les moyens scientifiques modernes ont nettement renforcé la capacité de jugement de la culpabilité.

    Après, concernant la méthode... La guillotine est très spectaculaire mais un peu archaïque et très violente, ce qui peut exciter certains et avoir un effet contre productif. Plus en phase avec notre monde aseptisé : la médecine sait tout à fait euthanasier en douceur, sans une goutte de sang.

    Je ne vois pas pourquoi la société prendrait à sa charge le fait de loger, nourrir et blanchir des êtres comme Dutroux. Ce genre de monstre mériterait la "mort par délaissement" (la société te laisse crever comme si tu n’existais plus) : les mains attachées au plafond (impossible de dormir), sans eau ni nourriture, jusqu’à ce que la mort s’ensuive. Lente agonie, suicide impossible, ça, ça laisse le temps de réfléchir !

     

    Répondre à ce message

    • Pas mal ton dernier paragraphe de psychopathe...
      La guillotine represente une egalite devant la mort, elle fait couler le sang et est instantanée.
      Avant la révolution française même face à la mort les hommes étaient inégaux. Certains étaient tués par le suplice, le bucher, pendus, seuls les personnes d’un certain rang avaient le droit qu’on fasse couler leur sang.
      Le fait de faire couler le sang est noble, c’est pour cela que les crapules étaient pendues, même une balle de fusil était trop d’honneur.
      Je suis contre la peine de mort : trop d’innocents meurent, pourrir en prison est surement pire, par les temps qui courrent ce sera les gens de biens et les dissidents qui se feront éxécuter les premiers.
      On ferait mieux de canaliser nos forces pour sortir de l’ue.Ejp.org

       
    • Je peux répondre « lol » ?

      Les égorgeurs d’enfants, les violeurs d’enfants, les tortionnaires d’enfants...
      C’est vraiment de la soupe bien pensante.

      A chaque fois qu’on veut faire gober un truc ignoble comme solution ultime on balance machin truc les enfants.
      Que ce soit à ER ou ailleurs vous tombez tous dans le panneau !

      "La peine de mort c’est trop horrible ! C’est pas bien !"
      "Ouais mais imagine le mec il tue, viole, torture des enfants !"
      "Ah ouaiiiiiiiiiiis ! Ah ben c’est sûr faut la peine de mort !"

      Moi je dis, faudrait inventer un procédé pour tuer un nombre x de fois la même personne. Comme ça on serait sûr qu’elle a bien mouru et qu’elle est bien ultra morte même dans sa résurrection !
      Je voudrais une peine de la mort qui tue qui ressuscite la mort pour retuer la vie ! Caaaaaaaaa, CA AURAIT DE LA GUEULE !

      Bon allez trêve de plaisanterie.
      Tuer un être en conscience c’est mal. D’un bord, de l’autre, cherchez pas, tuer c’est vilain pas beau !

      Et puis la guillotine... Comment dire... Invention maçonnique pour exécuter en masse tous ceux qui s’opposeraient à la révolution maçonnique de 1789 euh... Ben... Génial de cautionner...

      Seigneur sauvez-nous...

       
    • @ Pr. Chaos

      je n’ai jamais dit que "c’est pas bien" la peine de mort, je ne vois pas de panneau et je ne représente pas spécialement E&R... De toute façon, toucher à des gosses conduit déjà à la mort, même si c’est sans procès (Human Bomb, Merah, etc.), alors faut arrêter un peu l’hypocrisie bobo.

      Au contraire, risquer la mort rien par nos actes, ça nous remettrait un peu en place avec notre orgueil démesuré, notre envie de jouer les princes qui pardonnent (tant que ça ne nous concerne pas bien sûr !). Il faudrait être un peu humble et comprendre que notre petite vie à nous ne vaut rien et pourrait tout à fait être "effacée" par la société si on déraille.

      Évidemment, en tant que peine suprême, l’abolition de la peine de mort est le symptôme du laxisme généralisé qui, depuis 68, a conduit à amenuiser les peines, même les plus légères. Voyez qui a le plus défendu l’abolition en France...

      Et c’est comme ça que des enflures qui devaient être derrière les barreaux se retrouvent dehors, pour continuer à détruire des vies d’honnêtes gens...

      L’ordure qui a tué deux gendarmettes hier soir est encore un exemple d’être qui devrait être effacé de la société. Pas de pardon possible : il faut être juste avec les justes et intransigeant avec les salauds. Quand je pense que mes impôts vont servir à le nourrir et nettoyer sa merde, ça m’écœure...

       
  • Elle est pas belle la vie ?
    Couper la tête de dix, vingt ou cent connards, et on vivra dans la monde de François BisouHollande ?
    Il est vrai que des sans-têtes et sans-cervelle, il y a en a beaucoup trop...
    Il est rare que le sens d’un article d’E&R m’échappe, mais là....

     

    Répondre à ce message

  • Comme disait John Lennon en parlant de la loi du Talion : "oeil pour oeil nous rendra tous aveugles".

     

    Répondre à ce message

  • Depuis mon passage au USA autant dire que la peine de mort me dégoûté, las bas le "oeil pour oeil dent pour dent "(ont sait de qu’elle livre ca sort !) ils y croient dur comme fer même si la criminalité augmente...

     

    Répondre à ce message

  • Si c’était public à l’époque, pourquoi ne pourrait-on pas le montrer sur Internet ? Le JT de TF1 est bien plus horrible que ça !
    En définitive, que peut-on faire d’une personne qui se met à tuer pour le plaisir ? L’erreur serait de le tuer par haine ou par vengeance. En réalité, on l’exécute pour le mettre hors d’état de nuire, et c’est en premier lieu, lui, le responsable du fait qu’on soit obligé d’en arriver là !

    Certains sont arrivés à un tel degré de bons sentiments et de pleurniche, qu’ils n’arrivent même plus à voir la réalité en face. Et puis, la guillotine facilite un peu le travail du bourreau qui risquerait d’y prendre goût à la longue...

     

    Répondre à ce message

  • Après visionnage du film sur Ted Bundy, le tueur en série américain, je vais émettre un bémol :
    la peine de mort peut parfois être employée trop vite et sauvée pas mal de complice, surtout dans le cas de crime en réseaux.
    Exemple : Exécuter un Marc Dutroux serait une grave erreur, il est indispensable qu’il livre ses complices et surtout ceux qui sont au sommet de l’Etat.
    Le condamner à être drogué au sérum de vérité me semble bien plus avantageux pour retrouver les complices ; on pourrait aussi lui proposer la prison à perpétuité, voire une remise de peine pour donner ses complices.
    N’oubliez surtout pas qu’il n’était qu’un pion (fournisseur), et surtout gardez à l’esprit que le but de la peine capital est de mettre une personne hors d’état de nuire (il ne s’agit pas de vengeance) donc trouver les complices et mettre un terme réel au trafic d’enfants requiert, dans certains cas, qu’on fasse parler le coupable et donc qu’on le garde en vie, car il vaut mieux vivant...

     

    Répondre à ce message

    • Et quel est l’intérêt pour un procureur et ses maîtres d’administrer de la scopolamine à un pion qui viendrait nuire à leurs affaires ?

       
    • C’est là que je rejoins le projet d’Etienne Chouard !
      Il est dans notre intérêt de voter la condamnation à la scopolamine, mais pas dans celui des pouvoirs publics qui, malgré la synthétisation du produit depuis le 19è siècle, ont tout fait pour éviter qu’on ne l’utilise sur quiconque, pensant qu’un jour il pourrait être utilisé contre eux.

      On ne peut pas les laisser écrire une constitution qu’ils doivent craindre. Si le peuple est souverain, s’il veut savoir ce qui se passe réellement, il votera par référendum afin d’administrer de la scopolamine au criminel et ainsi confondre leurs complices.

      Depuis que je connais l’existence de la scopolamine et des ravages que provoque ce produit en Colombie, grâce à l’Effet Papillon de CanalPlus, je n’ai toujours pas compris à quoi servait la captivité de personne à Guantanamo, si ce n’est à alimenter une terreur psychologique dans l’opinion publique américaine.

      Or, une fois qu’on a vu la scopolamine en action, on finit par voir claire dans le jeu du système. Soit ce produit est effectivement secretement utilisé sur des gens (et de toute façon ils l’oublieraient), soit on nous fait avaler des bobards d’interrogations à la noix.

      Peut-on seulement imaginer l’effet qu’aurait un tel produit s’il était utilisé par un état fasciste ? Evidemment, il me semble à doubler tranchant, et je pense que la peur d’avouer tout ce qu’on a fait a permis jusqu’à maintenant à renoncer à l’utilisation de ce produit.
      Personnellement, je me concentre sur les côtés positifs :
      La police débarque chez vous, "Mr vous êtes soupçonner de tel fait, nous allons vous soumettre à un test de scopolamine" et en moins de 30 min vous êtes inculpé ou disculpé. Le gain de temps est considérable.
      Pour moi c’est tout bénéf à moins que cela provoque une course à l’antidote financée par de riches truands.

       
  • NB : l’extrait vidéo apparait dans le film "un long dimanche de fiançailles".
    Il semble que se soit une reconstitution, et que cette exécution n’ait pas été filmée.

     

    Répondre à ce message

  • Je vois qu’il y a toujours des gens que la peine de mort excite. Comme quoi l’Homme à vraiment la mémoire très courte. Son abolition est la résultante d’une idée philosophique nous renvoyant à notre propre éthique. Voulons vraiment être une espèce qui assassine ses propres semblable ?
    Je rappel que la prison et la peine de mort ne sont pas et ne seront jamais la solution à aucun problème que ce soit pour la simple et bonne raison qu’il ne le résout pas. Si on met des gens en prison ce n’est pas pour qu’il devienne meilleur, c’est simplement pour les écarter de la société durant un certain moment. Si on exécute quelqu’un c’est pour ne pas avoir à le mettre en prison.
    Mon avis est que chaque Homme, du meilleur au plus mauvais reste un Homme. C’est à l’Humanité de se voir dans chaque criminel, la société a les criminels qu’elle mérite. Se voir dans chaque criminel et comprendre qu’est-ce qui n’a pas fait de lui l’Homme bon qu’il aurait du être. Faire ce cheminement c’est s’attaquer au problème, tuer Merah, pendre Sadam, ou encore tirer une balle dans la tête d’Hitler n’a jamais effacé ne serait-ce qu’un seul de leurs crimes.
    Nous n’avons pas aujourd’hui les solutions ou même souvent les causes de certains délits et crimes, alors on se contente de la facilité : amende, prisons, violence et guerre. Cependant j’espère que les enfants de nos enfants, et leurs enfants après trouveront une solution pour traiter la cause de leur tourment.
    Un Homme ne devrait jamais avoir à tuer un autre Homme ou un autre être vivant. On torture et tue 51 milliards d’animaux pour se nourrir chaque année dans des camps de concentration, vous voulez encore plus de sang ?
    http://www.youtube.com/watch?v=9ivP...
    http://www.youtube.com/watch?v=QeHL...
    http://www.youtube.com/watch?v=qsQh...

     

    Répondre à ce message

    • Dans le fond je suis d’accord avec toi mais hélas à l’heure actuel c’est juste naïf et bobo de penser ainsi, ne le prend pas mal. Si je comprend bien tu es végétarien, je le suis également, mais sa m’empêche pas d’être pour la peine de mort. J’apprécie des personnes comme Krishnamurti par exemple, j’aimerai que tout les gens partage sa conception de la vie etc...mais dans le monde d’aujourd’hui sa serait simplement se livrer au lion. Les Hommes ne devrait pas se tuer entres eux certes, mais c’est justement le problème, les tueurs ont rompu les liens qui faisaient d’eux des humains en tuant les siens et nous n’avons pas à subir leurs tyrannies et leurs cruautés. Les Hommes de bien sont soit faible et ou corruptible si ils se condamnent à ne pas user de violence afin de protéger leurs acquis, bien, famille, justes causes, valeurs, sagesse, connaissance etc... La violence fait parti de la vie, nous pouvons éviter la violence voir même la supprimer avec le temps sur plusieurs générations mais cela ne se fait pas du jour au lendemain à moins de refouler la violence au plus profond de soi, malheureusement elle sera toujours en nous tant que le mal règne sur terre. Donc personnellement, je suis pour la peine de mort afin de protéger le faible ou les gens de bien du prédateur. Pas une peine de mort pour la vengeance ! cela n’empêche pas, comme tu le dis, qu’il faut remettre en question notre société qui enfante ses criminels.

       
    • Ne t’inquiète pas je prend pas mal ce que l’on me dit sur internet. Quand on me le dit en face c’est malheureusement plus dur mais j’essaye d’être un meilleur Homme chaque jour de ma vie. Je trouve que le terme bobo est beaucoup utilisé à tord et à travers depuis quelques temps. Les mecs de droite traitent ceux de gauche de bobo et inversement. Pour les mecs d’extrême-droite tous les autres en sont. Quand on essaye de faire preuve d’une vraie morale Humaine cette pensée est considérer comme bobo.
      Bobo vient du terme "bourgeois bohemian" qui a été utilisé pour qualifier un groupe social je cite "désignant les jeunes ambitieux cyniques, faire-valoir du capitalisme dans sa version la plus inégalitaire, obsédés par l’argent et la réussite, amoraux, matérialistes à l’extrême. Un terme équivalent, qui contient aussi la connotation années 80 du terme yuppie, serait en France la figure du golden boy." ou "symptomatiques du mouvement moral dit « politiquement correct »". Bref je vous laisse chercher sur wiki pour vous faire une idée.
      Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout d’un milieu bourgeois. Je n’ai pas été élevé n’ont plus dans un milieu politiquement correcte. Je me suis fais pas moi même si on peut dire ça comme cela. Je n’ai jamais été très bon à l’école, j’ai failli rater mon bac deux fois, je fumais comme un pompier, j’ai vendu des choses pas très légale et je ne suis pas croyant.
      Crois moi, je ne suis pas naïf dans ma pensée. Je sais très bien que penser comme cela n’est pas compris voir ridiculiser dans notre société qui ne cherche plus à élever la spiritualité de l’humain (la spiritualité n’est pas forcément religieuse). Tuer quelqu’un car il a tué une autre personne, ça fait de toi un tueur, quelque soi les actes qu’il a commis. La vendetta n’a de fin que lorsque les Hommes sont tous mort, il ne faut pas la légaliser.
      Penser ainsi ne fait pas de moi un Homme faible. Au contraire il me rend fort spirituellement.
      Si quelqu’un veut attenter à ma vie ou à celle d’un autre et que je n’ai pas d’autre choix que de le tuer je ne vais pas rester sur place et dire "euh désolé je suis contre la peine de mort". Comme disais Gary Yourofsky dans la vidéo que j’ai link plus haut "si un ours t’attaques je ne vais rester sur place et dire "désolé mec je suis végétarien".
      La société et l’Humanité est responsable de ses criminels. Cherchons la cause des causes.
      Pour finir je ne suis pas vegan, mais depuis que j’ai écouté ce mec je n’ai pas mangé d’animal.

       
  • Malheureusement, aujourd’hui, l’intelligence humaine n’est plus tournée que vers l’individualisme. On gémit à l’idée que des exécutions puissent être faites au nom du bien commun. On invoque des pseudo-valeurs, des cas exceptionnels, comme s’il s’agissait de justifier un état d’esprit ; mais tout cela est en réalité beaucoup plus simple.

    Il y a bien longtemps à une période où la population européenne était encore quelque peu attachée aux réalités ; un consensus existait. Il consistait à dire que nous ne sommes pas individuellement "propriétaire" de notre corps, mais que nous faisons partie d’une société. C’est alors, qu’en envisageant la chose sous cet angle, on comprend qu’une des responsabilités souveraines de cette dite société est d’éliminer la présence des individus qui mettent durement en danger le collectif ; et tout cela au nom du bien commun.

    En bref, ce n’est pas le droit ou la justice qui tue l’homme mais la société qui se défend contre ses parasites en les éliminant, ce qui est bien différent !

    Pour ma part, je suis beaucoup plus radical puisque je suis favorable à l’exécution de tous les coupables d’homicide volontaire, sans exception !
    La logique est simple : si l’accusé est déclaré coupable de meurtre, c’est qu’il a fait exécuter une peine de mort contre un membre du collectif, il mérite donc un châtiment au moins équivalent, sinon le coupable aura eu une peine plus légère que la victime, ce qui est inacceptable !

    PS : La notion de "propriété de soi" devrait aussi être appliquée, entre autre, au thème de l’IVG puisque d’après moi, le fœtus à l’intérieur de la femme ne lui appartient pas stricto sensu, mais appartient au bien commun, c’est à dire à la société qui devrait prendre en charge l’enfant si la femme s’y refuse.

     

    Répondre à ce message

    • Je réfute le retour de la peine de mort pour une raison simple. Exécuter un pédophile n’empêchera pas une autre pédophile à commettre un crime. Exécuter un Homme qui tué lors d’un braco n’empêchera pas un autre Homme à en commettre un autre.
      Je vais prendre le cas d’un psychopathe car c’est plus facile pour moi de l’expliquer. Comment un malade qui ne se contrôle pas pourrait-il être dissuader pour la mort d’un autre malade. Cela ne peut pas le dissuader, en aucun cas. Au mieux ça peut l’exciter.
      "Pour ma part, je suis beaucoup plus radical puisque je suis favorable à l’exécution de tous les coupables d’homicide volontaire, sans exception !"
      Si je voudrais être un peu con je dirais que dans ta logique le bourreau devrait être tuer par un autre bourreau, ce dernier par un autre et ainsi de suite jusqu’à l’extinction de la race Humaine. Encore une fois, la mort ou la prison n’est pas la solution pour qu’un autre crime du même genre se reproduise. Ce n’est qu’un moyen que la société a trouvé pour mettre à l’écart la société.
      Je pense que ceux qui sont pour la peine de mort ne font que céder à la facilité. Il est en effet beaucoup plus simple d’être pour que contre lorsqu’on est fasse à la mort d’un proche tant cette acte est inhumain et tant la solution pour qu’il n’y est plus de crimes dans le monde est difficile et inaccessible. Mais ma pensée est qu’il y a une solution à chaque problème, et elle ne passe pas par la mort d’un Homme de plus.
      Pour ce qui est de l’IVG c’est une question compliqué, bien plus que la peine de mort à mon sens. Cependant je suis pour, car le corps de la femme appartient à elle. Tu sembles remettre en cause la propriété de soi ce qui montre (je suis vraiment désolé si tu le prend mal, je comprendrai que tu m’insultes par facilité) l’inhumanité et le peu de portée de ta réflexion. Quelle sera la vie de cet enfant s’il n’est pas désirer par sa mère ? Quelle sera la vie de cette mère si elle à un enfant qu’elle n’a pas désiré ?
      "c’est à dire à la société qui devrait prendre en charge l’enfant si la femme s’y refuse."
      Cette question est tellement difficile qu’elle touche même le niveau sociale en effet. Ce serait bien plus facile si les enfant naissait dans des éprouvettes n’est ce pas ? Mais qu’elle genre de race serions nous alors.
      Il est vrai que se faire avorter c’est tuer un futur être humain, mais je pense qu’il faut aussi prendre en compte la vie qu’il aura. Sans amour la vie vaut elle d’être vécus ?

       
    • L’argumentation est assez légère, mais je tiens à préciser ma pensée sur la notion de "propriété de soi". Malheureusement, je n’espère pas être compris, car cette notion est largement dévoyée aujourd’hui.

      Croire que nous nous appartenons est un mythe qui mène à l’individualisme ; croire que nos corps sont indépendants et libres en toute chose, c’est mettre en avant l’égo et c’est tuer le collectif. Donner à un humain, quel qu’il soit, la possession totale de son être, c’est porter au panthéon son arrogance et sa vanité, laissant ainsi de côté sa serviabilité et son désintéressement.
      Il me semble que c’est le principal problème moderne, l’anomie règne dans notre monde, une guerre de tous contre tous où notre conscience est seule, tiraillée par la paranoïa. Il faudra bien comprendre, de gré ou de force que l’individu doit être au service d’un collectif, il ne peut pas décider arbitrairement de se soustraire à la masse sans perdre une partie de lui-même, tout cela ramène à l’humilité.

      Hélas, cent fois hélas, tout cela n’est pas au goût du jour car chacun écoute sa petite misère en permanence, préférant ainsi une pseudo-liberté utopique à une universalité rédemptrice largement accessible.

       
    • Les fous et les psychopathes, on peut les enfermer à vie tout en les traitant humainement, c’est-à-dire pas comme eux agiraient. Et cela laisse toujours un espoir pour ceux qui imaginent qu’on pourrait les guérir un jour, ce dont je doute fortement.
      Encore une fois, ramener sur le tapis de supermarché le thème de la peine de mort, c’est la tarte à la crème du Système pour occuper et diviser les Moujeons.
      En plus, principe de réalité oblige, j’attends toujours qu’on me prouve, y compris depuis les civilisations pré-historiques, (condamnations, sacrifices, tout ça sert principalement à masquer les tares d’une société) en quoi cette méthode à fait ses preuves.

       
  • Je ne voudrais pas faire le mâlin, mais il me semble que ni le jeune Merah ni BenLaden n’a été jugé par un tribunal. Alors j’entends bien les journalistes déclarer que Merah était le tueur de Toulouse ou que BenLaden était le commanditaire des attentats du 11 septembre 2001 sans aucune précaution oratoire. On n’oublie vite qu’il n’y a pas eu de procès.

    Je ne suis pas pour le rétablissement ; le mot me dérange. S’il s’agit de retourner à l’application illogique et souvent sentimentale pour le plaisir de la famille des victimes et ainsi prendre le risque d’exécuter un innocent dans la précipitation, alors ce sera sans moi.

    Je milite pour une peine capitale pensée autrement, une peine qui sera sagement amendée afin de prévenir toute erreur. Je souhaite, entre autres, que le condamné soit soumis à un sérum de vérité avant son exécution et que les propos qu’il pourrait dévoiler à ce moment là soit vérifiés afin qu’ils confirment ou infirment l’exécution.

    En d’autres termes, toute condamnation à la peine capitale conduirait, en premier lieu, à l’administration d’un sérum de vérité dont le résultat suspendrait ou confirmerait la peine. Evidemment, l’implication de complices suspendrait de facto la peine afin d’enquêter sur les nouvelles révélations, ainsi la peine pourrait être commuée en perpétuité réelle.

    Pareillement, je pense qu’on peut encadrer l’application de l’euthanasie. A la condition que l’intéressé puisse exprimer clairement et sans ambiguité son désir de quitter ce monde, à la condition d’avoir un examen médical prouvant l’incurabilité ou la gravité de son état par 10 laboratoires indépendants, à la condition que l’application survienne 3 mois après son acceptation par la cour et à la condition que, dans les cas où c’est possible, le malade s’injecte lui-même la dose mortelle sans l’aide de quiconque, alors il me semblerait possible de pratiquer ainsi l’euthanasie.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents