Plus de 500 ans après l’expulsion des juifs d’Espagne en 1492, au moins 132.000 de leurs descendants ont demandé la nationalité espagnole en vertu d’une loi adoptée en 2015.
Le parlement espagnol avait adopté cette loi pour réparer ce que Madrid considère comme une « erreur historique » : l’expulsion d’environ 200.000 juifs par les rois catholiques Isabelle et Ferdinand, au nom de la « pureté » du sang.
Ils avaient alors fui en particulier vers l’empire ottoman et l’Afrique du nord.
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Les candidats doivent faire certifier leur origine séfarade par un rabbin ou via une enquête généalogique et passer un examen d’espagnol à l’Institut Cervantès, dans le cas des non-hispanophones.
Tous les candidats doivent en outre passer un test de culture et société. Les documents doivent ensuite être validés par un notaire et le demandeur doit se rendre en Espagne pour signer l’acte notarial.
Si l’attachement à la culture ancestrale importe, l’accès à un passeport européen est aussi attrayant dans des pays comme le Venezuela ou la Turquie, remarque Gonzalo Manglano, directeur de l’Institut Cervantes d’Istanbul, assurant que « les deux aspects ont eu beaucoup de poids ».
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Un sujet de 2015 sur la « réparation » de cette très vieille tragédie :
L’inquisition racontée par Daniel Shoushi :