Si vous me permettez ce commentaire, du haut de mes modestes lectures, il me semble qu’il serait un peu précipité de faire du coup d’Etat du 11 septembre 1973 un acte de l’Empire contre Pinochet.
Il me semble plutôt que c’est un acte non prévu par l’Empire, mais que ce dernier a fini par rattraper à son profit, par le biais de l’économie, en introduisant des Chicago Boys auprès de Franco. En effet, l’agent de l’Empire en l’occurrence, c’était plutôt Allende, lequel était au moment des faits soutenu par la CIA et le KGB.
Ainsi, je ferai plutôt un parallèle entre Pinochet et Franco : dans les deux cas, des généraux d’armée finissent, après beaucoup d’hésitations, par prendre la tête d’une révolte contre un pouvoir plus ou moins démocratique, lequel est aidé de factions gauchisantes, souvent armées par le KGB/CIA.
Dans les deux cas de figure, les généraux en question finissent par devenir chefs d’Etat, et, inexpérimentés sur le plan politique (comme beaucoup d’officiers malheureusement, avec peut-être l’exception du "Grand Charles", mais qui justement n’a jamais fait preuve de compétence militaire), se laissent influencer sans s’en rendre compte, via des économiste, par l’Empire (sa branche judéo-protestante en l’occurrence).
Dans ces deux cas de figure, on peut aussi observer que, naïvement peut-être, les généraux en question finissent par collaborer militairement avec les Etats-Unis (lesquels ont fait fortement pression), pensant que le danger judéo-communiste était encore plus grave pour eux, et que la branche américaine de l’Empire en était l’ennemie.
Bref, tout ça pour dire qu’à mon avis il ne faut pas trop jeter la pierre à Pinochet, qui, comme souvent avec les militaires, s’est fait récupéré son coup d’Etat par la CIA, mais avait réagi contre un danger réel : Allende et son entourage étaient vraiment en train de pourrir la situation politico-économique du Chili. Comme exemple de ce que faisait Allende, il tolérait notamment l’expropriation de nombreux notables, agriculteurs, petits industriels, etc. par les milices gauchistes, conduisant à la ruine de l’économie, et à la famine pour le peuple chilien (il ne suffit pas de dire qu’on agit dans l’intérêt du peuple, comme savent si bien le faire les judéo-communistes, il faut le prouver, les discours ne sont rien, les actes sont tout).
Pour en savoir plus sur Pinochet et Allende, il y a par exemple : Suzanne LABIN (1980), Chili, le crime de résister, Nouvelles Editions Debresse, 320p.
Amicalement !
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