Les lois sur le logement se succèdent et le nombre de ménages qui attend d’accéder au parc HLM ne cesse d’enfler : à la fin de l’année 2017, 1,8 million de ménages avaient déposé une demande, dont 1,3 million ne vivaient pas encore en HLM, selon les données de l’USH (Union sociale pour l’habitat), l’organisme qui réunit les acteurs du logement social.
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La part de ménages vivant sous le seuil de pauvreté (environ 1 000 euros par mois) s’élève ainsi à 14% sur l’ensemble du territoire et à 32% chez les locataires HLM. Mais sur les 450 000 attributions annuelles de logements recensées par l’USH dans toute la France, plus de la moitié bénéficie à des ménages aux revenus situés sous le seuil de pauvreté.
Le parc locatif social représente au total un peu plus de 5 millions de logements, un sur 6 en moyenne, un peu plus dans les grandes régions urbaines comme l’Île-de-France et les Hauts-de-France. Il accueille beaucoup de personnes seules, notamment des familles mono-parentales aux ressources très faibles, qui forment 20% des ménages vivant en HLM, contre seulement 9% des ménages hexagonaux.
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Nous avons été voir les chiffres officiels du logement des migrants en France. Officiellement, 30 000 places ont été trouvées pour eux en 2016-2017 dont une partie sur le parc des logements sociaux vacants.
« La plateforme nationale de logement des réfugiés centralise des logements vacants du parc social ou privé ainsi que des places en résidences sociales, résidences sociales jeunes ou foyers de jeunes travailleurs, partout en France (sauf région parisienne), principalement situés dans des territoires où la pression sur le logement social est faible.
Elle propose ces logements aux bénéficiaires d’une protection internationale (réfugiés statutaires ou bénéficiaires de la protection subsidiaire) hébergés en structures collectives (CADA, ATSA, CHU, CAO ou Hôtel…) et en recherche de logements. La plateforme est pilotée par la Dihal qui a missionné le GIP-HIS (Groupement d’Intérêt Public – Habitat et Interventions Sociales) pour en être l’opérateur.
Par ailleurs, la Délégation travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs locaux (préfecture, services déconcentrés de l’Etat, directions territoriales OFII…) et nationaux du plan Migrants pour coordonner le dispositif.
Depuis sa création, près de 4 000 personnes ont pu bénéficier de solutions de logement via la plateforme sur la quasi-totalité des départements français (hors Île-de-France et Outre-Mer). Enfin, en octobre 2016, un protocole d’accord national pour l’accueil des jeunes réfugiés a été signé entre l’Etat (Dihal et DGCS) et plusieurs opérateurs nationaux. »
Mais 30 000, ce ne sont que les statistiques officielles. Les migrants ayant été logés dans leur grande majorité grâce aux solutions proposées par les représentants de l’État, on ne saura donc pas exactement combien de logements sociaux sont occupés par les migrants au détriment des familles françaises qui en ont fait la demande et qui sont en attente d’un logement social.
On est certes loin du million mais il va bien falloir absorber tout le surplus migratoire que l’attelage Attali-Macron nous promet pour les dix prochaines années.