Louis le Dernier, dit Céline #6 – Semmelweis (troisième volet)
27 avril 16:20, par VladimirLounès Darbois fait ressortir le dieu en lui à travers cette première oeuvre d’il y a exactement 100 ans, 1924.
Semmelweis meurt à 46 ans de ce qu’il avait combattu, la scépticémie, Céline meurt aussi prématurément à 67 ans, de la Guerre qu’il a également combattu.
Il n’y a pas grand-chose à ajouter à ces 3 heures d’émission qui se suffisent à elle-même, si ce n’est un ajout de trois autres heures, sur le résultat de ces deux saints de la modernité, combattant la mort tous les deux, au moment de l’accouchement, et à la guerre.
Sans Semmelweis - on aurait fini par trouver l’hygiène -, on continuerait à avoir un ratio de un tiers d’enfants arrivant à l’âge adulte, la population de l’Afrique serait toujours de 100 millions, on ne penserait même pas à l’achat d’enfant, la composition ethnique de la France serait différente. Etcaetera.
Céline lui s’est battu pour redonner sa fierté au français comme Rabelais, les deux premiers écrivains à lire, par une population qui a souvent honte de sa langue et de sa culture, préférant selon les époques les apports anglophones, maghrébins, jusqu’à célébrer les JO de Paris avec Aya Nakamura.
C’est un long sujet philosophique que l’on ne peut traiter en 7 heures de concours que de savoir si la merveilleuse invention de Semmelweis est un bienfait ou un méfait.