Youssef Hindi – La guerre d’Israël à la Russie
7 mars 05:05, par Lames d’acierLe mondialisme , c’est une économie mondialisée bâtie sur des transferts de technologies pour réduire les coûts de production grâce à une main d’œuvre bon marché, détruisant ainsi des pans entiers de l’industrie d’une nation. C’est la spécialisation des tâches dans le cadre de la division internationale du travail avec une production au bout du monde et l’assemblage de quelques pièces dans le pays donneur d’ordre pour estampiller le produit « Made in EU ». C’est l’uniformisation induite du mode de consommation à l’échelle de la planète auprès des grandes enseignes présentes partout et la standardisation du mode de vie. Au plan culturel, ce fut l’avènement de la malbouffe avec la perte du goût et des traditions culinaires. Mac Donald est l’un des symboles d’une économie mondialisée où le peuple a perdu son âme.Le mondialisme , c’est une agriculture productiviste à base d’OGM et de pesticides dont les productions sont distribuées via des canaux aux ramifications planétaires. C’est aussi la pollution des océans par les navires de commerce et la désertification des campagnes dont la population est aspirée en direction des métropoles où s’entassent des individus anonymes homologués en citoyens du monde. L’éradication des patois correspondait déjà à une volonté de dépersonnaliser l’homme en le noyant dans des réalités qui le dépassent et l’invisibilisent. La disparition des métiers ( ébéniste, chaudronnier, orfèvre, argentier, tailleur), des savoir-faire, et le règne de la quantité au détriment des productions de qualité intégrant une manualité de haut niveau, sont des conséquences directes du mondialisme, destructeur des identités locales et nationales.Le mondialisme, c’est l’évidement de l’être transformé en consommateur, le rapetissement de l’être humain pour qui le monde devient trop étroit au point d’aspirer à voyager dans l’espace ou de s’enfermer dans une réalité virtuelle toujours plus envahissante. Le mondialisme, c’est la mise en calcul du monde, la perte de sens. En définitive, c’est l’éloignement d’un mode de vie naturellement enraciné dans ses traditions, alors qu’en contrepoint le citadin voue un culte sans bornes à la nature conçue comme une déesse néo-paienne ou une entité divine, en dehors de toute rationalité.