Éric Verhaeghe : "Dans 10 ans, toutes nos libertés auront disparu !"
24 novembre 2023 17:06, par L’abbesse du Thaud de ProfitLe constat d’Eric Verhaeghe est pertinent mais son idée de guérilla à mener est sans issue. Il n’y a que 2 solutions : soit renverser la table, soit laisser la vidéosurveillance se développer et observer comment cette augmentation du contrôle sociétal va précipiter la chute du système.
Etude de cas
1. 75% des forets sont privées et leurs propriétaires ne veulent pas que les gueux viennent marcher dans leurs forets
2. Ils construisent donc des murs ou installent des grillages mais grillager 300 hectares de foret, ça finit par couter cher ;
3. Les écolos disent alors que les animaux sont mis dans des prisons et ils n’ont pas tort ;
4. Alors le gouvernement réglemente de telle sorte que le grillage laisse un espace libre au sol de 30 cm pour que les lapins puissent traverser la route et aller se promener ;
5. Le lobby des propriétaires demande alors à un député d’arrêter ce barnum. Richard Ramos, député Modem du Loiret fait donc une loi qui stipule que tout randonneur marchant en foret soit puni d’une amende de 700 euros. La loi est votée car tous les députés veulent aller en 4x4, le dimanche suivant, à une chasse privée à laquelle ils sont invités.
PS : notons que pendant tout ce temps c’est le contribuable qui paye les députés et finance le séjour du roitelet africain invité dans les chasses privées françaises.
6. Dans la foulée, le Capital propose de vendre des cameras peintes en couleur kaki à fixer sur les arbres et reliées à la police pour traquer les prolétaires qui voudraient prendre un bol d’air le dimanche. Argument : ce n’est pas cher et plus efficace qu’un panneau
7. Les écolos ayant gagné leur combat contre les grillages passent à autre chose. Ils inventent une taxe carbone pour que les gens puissent enfin s’oxygéner…
8. Le prolo reste à la maison car il n’a plus de fric (à cause des impôts, taxes, et amendes de 135 euros dès qu’il sort de chez lui). Il ne va plus donc en foret et rumine dans son canapé.
9. Au bout d’un certain temps, il finit par se rendre compte que les écolos sont les idiots utiles du grand capital , qu’il vit dans un monde de dingues et de corrompus et que l’expression « bosser pour des prunes » dérive de l’expression originelle « bosser pour le roi de Prusse » . Il a alors une illumination et lance sa bière contre la télé avant de prendre son flingue.