"l’axe autour duquel commence à s’écrire une nouvelle historiographie mondiale, dégagée de l’ethnocentrisme que dénonçait déjà Oswald Spengler."
C’est sûr qu’avec un "américain d’origine grecque" qui glorifie Byzance, aucun risque d’ethnocentrisme.
"Byzance est extrêmement facile à identifier. Il n’y a ici ni ambiguïté ni flou chronologique."
"on pourra dire, sans boutade, que la chute de l’Empire romain eut lieu officiellement en 1453 (date la prise de Constantinople par les Turcs ottomans), mais qu’il n’était déjà plus que l’ombre de lui-même au XIIIe siècle, après sa première conquête par les Francs, sous prétexte de croisade."
Les cartes disent tout. La Boisseau de 1641 "Europe françoise" vous montrerait que l’Empire de Constantinople n’a pas encore disparu, et que c’est un Empire grec. Elle vous montre même d’où viennent les Francs.
"La plupart des papes médiévaux avaient une sainte horreur de tout ce qui était « grec », terme toujours péjoratif chez eux (à commencer par Augustin et Grégoire le Grand)."
Ce qui est grec et que déteste Augustin correspond à ce qui est juif et que déteste Luther : la kabbale, les visions apocalyptiques... Les ouvrages d’Athanasius Kircher en sont un bon exemple.